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vendredi 5 octobre 2007 à 8H54

Test : Skate


Note de JOUEZ.com : 4,5 étoiles

Systèmes : Xbox 360, Playstation 3
Éditeur : Electronic Arts
Développeur : EA Black Box
Lien : Site Web officiel

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Peut-être en guise de réponse à ceux qui prétendaient qu'EA ne carburait qu'aux suites, l'éditeur américain a agrandi substantiellement son portfolio de propriétés avec de nouveaux titres comme Skate. Un pari osé, puisque ce dernier s'attaque au marché des jeux de planches à roulettes dominé depuis longtemps par la série Tony Hawk d'Activision.

skate-2.jpgComme beaucoup d'amateurs de la planche à roulettes savent, les chutes sont très courantes et l'exécution d'une figure est le résultat d'un éreintant travail de perfectionnement. Il est donc facile de comprendre en quoi la pratique de la planche à roulettes peut être souvent très frustrante. Malgré tout, les concepteurs de Skate ont misé sur le réalisme pour bâtir une expérience de jeu agréable et satisfaisante. Ce choix se manifeste dans plusieurs aspects de la jouabilité : capacités physiques des personnages, réactions de la planche et contrôle. Le jeu prend place dans une gigantesque ville nommée San Vanelona, que le joueur se doit d'explorer pour découvrir et amorcer de nouveaux défis. Ces défis peuvent, entre autres, consister à exécuter une figure précise devant un photographe, imiter les exploits d'un planchiste professionnel ou gagner des compétitions. À chaque défi relevé, d'autres défis se débloquent, de l'argent est amassé et la réputation du personnage progresse, histoire de tendre vers l'ultime carrière de planchiste.


skate-3.jpgAu premier contact, Skate peut sembler peu indulgent par rapport aux autres jeux de planches à roulettes : Notre personnage a des capacités physiques conventionnelles et les chutes sont fréquentes. Toutefois, après quelques minutes de jeu, un niveau d'attention supplémentaire s'installe chez le joueur et les contraintes de la jouabilité sont progressivement apprivoisées. Contrairement aux Tony Hawk, la jouabilité de Skate pousse le joueur à constamment vivre dans un léger climat de tension qui, inévitablement, nous rapproche des expériences que vivent les réels planchistes. Les contrôles, approximatifs et peu orthodoxes au premier abord, comptent aussi pour beaucoup dans le réalisme de l'expérience de Skate. Sommairement, le planchiste est orienté grâce au stick analogique gauche, on réalise des sauts et des figures en effectuant des mouvements avec le stick analogique droit et les poussées sont effectuées via les boutons A et X. Par exemple, pour un saut régulier, le joueur doit d'abord pointer et maintenir le stick droit vers le bas et ensuite donner un coup vers le haut.

skate-4.jpgDès le départ, toutes les figures et mouvements sont débloqués. Cependant, il en revient au joueur d'apprivoiser les contrôles et dénicher les endroits idéaux pour effectuer ces mêmes figures. Ainsi, les concepteurs de Skate n'ont donc pas eu recours à des mécaniques de niveaux d'habilités ou de déblocage de figures pour assurer une dimension de progression chez le joueur. San Vanelona, le champ de bataille des planchistes, offre une grande variété d'environnement : une banlieue, des pentes qui rappellent San Francisco, un vieux quartier à saveur européenne, ainsi qu'un centre-ville. Au-delà d'un esthétisme distinct, chaque territoire amène le joueur à explorer différemment les possibilités de jouabilité. Toujours dans l'optique de soutenir le style réaliste du titre, chaque rail, rampe et autre structure sont parfaitement intégrés à l'environnement. Toutefois, les déplacements aléatoires des voitures et piétons pendant les défis peuvent ruiner, à de multiples reprises, les tentatives du joueur, ce qui peut rendre l'expérience de jeu frustrante.

skate-5.jpgLes graphiques desservent très bien le ton réaliste de la production, ainsi son esthétisme très «vidéo-clip» avec ses couleurs désaturées et sa caméra en «œil de poisson». Le travail d'animation est criant de réalisme tout en étant une parfaite extension de la jouabilité. Le volet sonore contribue de manière significative aux sensations que le jeu s'efforce à nous faire vivre et attribue une identité propre à chaque section de San Vanelona. Petit détail agaçant : Tout comme dans la réalité, le monde de Skate est submergé de marques et de publicités. Donc, préparez-vous à voir des plans rapprochés des logos sur l'équipement de planchistes lors des cinématiques ou d'apercevoir les damnés castors Bell sur des panneaux publicitaires (localisés en Français s'il-vous-plaît !).

Bref, avec son impressionnant mode 1 joueur, son mode multijoueur en ligne, son éditeur de reprises et, évidemment, son approche unique, Skate redéfinit le jeu de planches à roulettes. Toutefois, cette redéfinition risque de d'abord séduire les amateurs de ce sport, ainsi que les joueurs inconditionnels. Avec de telles bases en place, il sera intéressant de voir si l'équipe d'EA saura soutenir sa franchise comme Activision a su le faire avec sa série Tony Hawk.

Une critique de Patrick Thellend



par JOUEZ.com




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