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mardi 27 mai 2008 à 20H00

Test: Age of Conan: Hyborian Adventures


Note de JOUEZ.com: 4 étoiles

Système: PC
Éditeur: Funcom
Développeur: Funcom
Lien: Site Web officiel

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Il y a une semaine, Funcom lançait sa dernière création, Age of Conan : Hyborian Adventures, un jeu attendu depuis des mois, sinon des années, comme en témoignent les 400 000 inscriptions. Age of Conan, appelé aussi AoC, est inspiré de l'univers fantastique de Robert E. Howard, univers duquel sont tirés les différents personnages du jeu.

aoc-2.jpgLes concepteurs se sont aussi inspirés de la bande dessinée Conan ainsi que des nombreux romans à être parus. Si beaucoup d'entre-vous se rappelleront des films où Conan était interprété par Arnold Schwarzenegger, le jeu Age of Conan : Hyborian Adventures a en commun seulement l'univers d'Howard et le personnage principal. Il s'agit d'un nouveau jeu de rôle massivement multi-joueurs en-ligne (mmorpg). Comme beaucoup du même genre, AoC se déroule dans un univers fantastique, mais là s'arrête la comparaison. En effet, Funcom a ici innové. Mis à part une qualité graphique à couper le souffle, les joueurs doivent êtres attentifs et très actifs lors des combats afin de pouvoir accomplir des combinaisons de coups qui leur permettront de causer des dégâts supplémentaires et ultimement accomplir une décapitation. Par ailleurs la participation active permet de cibler des endroits vulnérables sur le protagoniste. Ils ont aussi mis en valeur les classes de mages. En effet, les créateurs d'AoC ont mis l'emphase sur l'art de la conjuration. Il en résulte des combats haut en couleur, grâce aussi à l'introduction d'incantations plus longues, qui occasionnent des dommages de plus en plus importants ou constants dans une zone spécifiée.

aoc-3.jpgAprès une longue installation (jusqu'à trois heures), les joueurs pourront créer leur avatar. La liberté donnée ici est admirable, du grand tatouage sur le torse, en passant par la couleur et le style de coupe de cheveux, jusqu'au format de chaque partie du visage et la couleur des yeux. L'avatar pourra donc être créé de façon très personnelle par les gens méticuleux. Grand, maigre, petit, gras, tout est là, au choix. Par la suite, le joueur est propulsé dans le jeu. Survivant d'un naufrage, l'avatar est accueilli sur une plage, où le tutoriel et l'explication des différentes mécaniques de jeu sont expliqués. Cette partie du jeu, très linéaire, mène à l'acquisition des cinq à six premiers niveaux de l'avatar et donne une excellente pratique pour les nouveaux joueurs. Par la suite l'arrivée à la ville permettra à ceux qui veulent jouer avec d'autres personnes de le faire, ou encore, ce qui est une particularité de AoC, d'aller dans le mode nocturne afin de compléter des quêtes dites de destinées. Ces dernières ne sont pas accessibles en multi-joueurs et mène l'avatar à travers les trames et complots de l'univers, tout en personnalisant le style selon les choix du joueur. En effet un choix de réponses est offert quand il s'agit de répondre à un personnage du jeu, de la simple réponse directe jusqu'à une sombre menace...

aoc-4.jpgUn autre concept accrocheur retrouvé dans le jeu est celui que l'on peut retrouver dans les guildes. En effet, lorsque les avatars sont regroupés en guildes suffisamment importantes, les joueurs peuvent commencer à rassembler des ressources afin de construire une ville pour leur guilde. Les différents bâtiments en faisant partie octroieront des bonus aux membres de la guilde. Autre exemple, certains sorts de mage seront renforcés par certains bâtiments. Dans un même ordre d'idées, la construction d'une forteresse est également une possibilité pour les guildes, laquelle pourra être attaquée par d'autres guildes, qui chercheront à la prendre ou la détruire. C'est ici que Funcom lance les joueurs sur les champs de batailles et met en scène des sièges. Les différentes professions apprises par l'avatar pour amasser des matières premières ne sont pas limitées et serviront par exemle à construire diverses améliorations pour les villes et les forteresses.

En résumé, l'univers de Robert E. Howard est brutal, sanglant et avec une touche de sexe. Après plusieurs heures de jeu, force est de constater que l'équipe d'artistes et de concepteurs, a réussi à plonger les joueurs dans ce monde barbare sauvage, ayant suivi la chute de la mythique Atlantide. Il va sans dire que le jeu est classé M pour mature, puisque la décapitation, les scènes de nudités et le langage très corsé et explicite ciblent principalement un public mature et averti. Est-ce que le jeu sera un succès ou un simple feu de paille? Nous en saurons plus au cours des prochains mois.

Une critique de Jonathan Boulanger

Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées), grâce à PMD-Logisoft



par JOUEZ.com




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