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mardi 26 janvier 2010 à 8H00

Test - Divinity II: Ego Draconis


note de JOUEZ.com
3 sur 5
note des usagers
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Les amateurs de jeux de rôle sont choyés avec la parution de plusieurs titres sur les consoles. Divinity II tente de se différencier en intégrant des mécaniques uniques.

divinity2-1.jpgDivinity II est un jeu de rôle des plus classique, voire presque générique. Dans une vue à la troisième personne, vous serez appelé à remplir de nombreuses quêtes, tout en amassant du butin et de l'expérience afin d'améliorer les attributs de votre héros, dans le but ultime de repousser les forces du mal qui menacent la contrée. L'histoire est tellement typique de ce genre de jeu et offre si peu de personnalité que vous risquez de lire plusieurs dialogues en diagonale. À titre d'exemple, votre personnage, qui a passé sa vie entière à s'entraîner pour devenir un tueur de dragons, voit ses allégeances basculer en quelques minutes dans le camp de l'ennemi, sans que l'événement ne soit traité comme une rupture majeure dans l'histoire. On est loin de la qualité d'écriture et de la profondeur des personnages qu'on peut trouver chez la compétition. C'est un peu la même chose au niveau des graphismes: l'univers ne possède pas beaucoup d'imagination ni de personnalité. Si vous rencontrez un sorcier, il sera affublé d'une barbe blanche et vêtu d'un chapeau pointu décoré d'étoiles. Le rendu est convenable, mais ne vous éblouira pas avec ses prouesses graphiques. Si le système de personnalisation physique de votre avatar n'offre que très peu d'options en début de jeu, les pouvoirs à votre disposition sont heureusement très nombreux. L'une des forces de Divinity II est de ne pas limiter l'évolution de personnage à une classe. L'arbre de connaissance contient les habiletés de toutes les classes confondues. On peut ainsi véritablement créer un héros adapté à son style de jeu, en grappillant quelques talents de mage, d'archer de guerrier, etc.

divinity2-2.jpgLa première des mécaniques qui démarque Divinity II des autres titres est la capacité de se transformer en dragon volant. Si l'animation de transition entre la forme humaine et celle du dragon n'est pas particulièrement réussie, les contrôles de la bête sont par contre solides et intuitifs. Au lieu d'une simple monture pour écumer la carte, il est davantage spectaculaire de pouvoir survoler les paysages et cracher des boules de feu avant de redescendre et combattre à hauteur d'homme. La lecture des esprits constitue une autre fonction intéressante. Lors de n'importe quel dialogue, vous pouvez tenter de lire les pensées de votre interlocuteur. Il y a un prix à payer, puisque chaque tentative de télépathie coûte des points d'expérience. Comme ceux-ci sont chèrement acquis lors de batailles et de quêtes, il y a toujours une réticence à les utiliser à cette fin, surtout que certaines pensées ne valent pas vraiment les points dépensés pour les lire. Il arrive par contre que des pans entiers d'histoire soient révélés par un seul exercice de télépathie. Le jeu nous force ainsi à utiliser ce pouvoir avec parcimonie. La dernière des fonctions spéciales est la fabrication de créature. Votre personnage peut invoquer son propre golem de chair qui vous assistera lors des combats. La particularité, c'est que vous composerez votre créature à partir des membres des adversaires décimés lors de précédents combats; un torse de gobelin noir, une tête de nécromancien, etc. Chaque membre donne à votre créature une partie des pouvoirs et talents de l'ennemi dont il provient.

divinity2-3.jpgL'interface, qui contient plusieurs onglets, aurait pu bénéficier d'une meilleure ergonomie, mais après un bref usage, on s'y accoutume sans trop de difficulté. La facilité avec laquelle on peut assigner des sorts, des armes ou des potions aux boutons de la manette vaut la peine d'être mentionnée. Il suffit d'appuyer plus longtemps le bouton ou le pavé directionnel dans la direction désirée, et l'inventaire apparaît, permettant de personnaliser les contrôles à son gré. Malgré quelques ralentissements à l'écran, le jeu roule sans bogue majeur. Il y avait un énorme problème avec les parties sauvegardées et le chargement de celles-ci, mais une rustine qui a été lancée par le développeur a réglé le problème pendant que j'évaluais le titre. Malgré son manque de finition et son aspect générique, les mécaniques de jeu que l'on retrouve dans Divinity II parviennent à insuffler de la personnalité à une expérience qui n'aurait autrement été qu'une copie bien ordinaire de plusieurs autres jeux de rôle. Les quêtes secondaires sont nombreuses et variées, et il vous faudra une bonne quarantaine d'heures pour connaître le dénouement de l'histoire. Ce jeu plaira principalement aux maniaques de jeux de rôles, qui ont déjà terminé les gros canons du genre.

Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées) ou en anglais.

Une critique de Patrick Robert

Systèmes: PC, Xbox 360
Éditeur: CDV
Développeur: Larian Studios
Lien: Site Web officiel



par JOUEZ.com

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VOS COMMENTAIRES


Cet article a reçu 1 commentaire


  • MaxFeedback a dit le 31 janvier 2010 Signaler ce commentaire

    Après avoir essayé la démo, je trouve que ça à l'aire d'un très bon RPG. Après avoir lu le test, ça me donne encore plus le goût de l'acheter, pour une fois que la durée de vie est supérieure à 30h, ça en fait un achat à faire. Très bel job!!!


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