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lundi 27 juin 2011 à 12H00

Test - Shadows of the Damned


note de JOUEZ.com
4 sur 5
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shadows_of_the_damned-5.jpg shadows_of_the_damned-6.jpg shadows_of_the_damned-7.jpg shadows_of_the_damned-8.jpg

Ce n'est pas la première fois qu'un jeu vidéo nous propose d'aller faire un tour en enfer, mais Shadows of the Damned le fait avec un style et un humour inégalé.

shadows_of_the_damned-1.jpgQu'est-ce qui se produit lorsque les créateurs de No More Heroes et de Resident Evil décident de collaborer ensemble? Il en résulte une expérience rafraîchissante intitulée Shadows of the Damned, qui propose un voyage rempli d'humour dans une version psychotronique de l'enfer. Garcia Hotspur est un chasseur mexicain de démons qui compte plusieurs ennemis surnaturels. Pour se venger de lui, Fleming, le maître des démons, kidnappe sa femme Paula afin de lui faire subir mille morts atroces. S'amorce alors pour le héros tatoué un véritable road-movie pour sauver Paula de la damnation éternelle. Si la trame narrative peut sembler classique, une présentation cinématographique à la sauce grindhouse et une direction artistique forte nous accroche dès les premières secondes et nous donne constamment envie de connaître la suite de l'histoire.

shadows_of_the_damned-2.jpgGarcia possède un guide précieux pour ce périple infernal en la présence de Johnson, un crâne de squelette flottant qui change de forme pour composer les différentes armes à votre disposition. L'ancien démon peut se transformer en phallique pistolet "Boner", en mitraillette qui crache des dents ou encore en carabine tronçonnée. Chaque arme dispose en plus d'un tir de lumière, qui fige les ennemis quelques instants et retire leur protection d'obscurité, ou illumine des têtes de moutons suspendues, ce qui dissipe les ténèbres aux alentours. On peut augmenter ses armes de deux façons, soit en utilisant les diamants rouges dispersés à travers l'enfer pour améliorer les compétences de chacune (puissance, capacité, vitesse de chargement), ou en dénichant des diamants bleus, beaucoup plus rares, qui permettent à Johnson d'incarner des versions plus puissantes des mêmes armes, transformant par exemple le simple "Boner" en "Hotboner".

shadows_of_the_damned-3.jpgLa vue rapprochée à la troisième personne et l'obligation de passer par la mire de visée pour utiliser ses armes est typique de ce genre de jeu d'horreur, mais on peut heureusement bouger et tirer simultanément (à la Dead Space), et même effectuer des attaques au corps à corps avec sa torche, ce qui crée un rythme beaucoup plus rapide. En plus d'un système de combat complexe et satisfaisant, on retrouve une dynamique d'obscurité et de lumière qui vient varier l'action. Les démons détestent la clarté, et plusieurs ennemis plongent l'environnement dans l'obscurité (parfois en pissant littéralement de la noirceur), ce qui endommage graduellement nos points de vie, mais révèle certaines faiblesses des ennemis et des mécanismes pour activer des passages bloqués par des...poils pubiens démoniaques?!? Dans l'ensemble, les mécaniques de jeu sont moins originales que l'univers que l'on explore, mais elles sont tout de même efficaces et bien intégrées.

shadows_of_the_damned-4.jpgVisuellement, Shadows of the Damned est du pur bonbon, davantage par la singularité de sa vision artistique que par la prouesse des rendus. Certaines textures mettent davantage de temps à se préciser et la caméra se place parfois dans une position inconfortable, mais ces défauts techniques sont mineurs en comparaison à la richesse visuelle et à la diversité des paysages, ainsi qu'à l'étrangeté du bestiaire qui nous assaille et nous garde en permanence sur le bout de notre siège. Les graphiques participent à créer un monde immersif qui ne cesse de nous étonner à chaque tournant. Le titre ne se prend jamais au sérieux, autant par l'humour juvénile de ses dialogues que par les actions scatologiques de certains personnages, et arbore fièrement ses influences de film de série B. Il est assez rare que l'on s'attarde à la trame sonore d'un jeu, mais la musique signée par Akira Yamaoka, le compositeur de Silent Hill, contribue énormément à étoffer l'ambiance. Oscillant entre le lounge glauque et le surf acidulé, chaque morceau accompagne merveilleusement bien cette aventure hallucinée. Certaines pièces pourraient même s'écouter en dehors du jeu, tellement elles sont de qualité.

Il n'y a aucun mode multijoueur, ni localement ni en ligne, ce qui écourte un peu la durée de vie du titre, surtout que la campagne ne vous prendra que de six à huit heures à compléter et que le jeu ne continue pas l'évolution de vos armes lors d'un second passage. Il faut aussi noter la faiblesse de la traduction française. L'aspect vulgaire et drôle des dialogues se perd complètement dans la traduction, ce qui est vraiment dommage, puisque les échanges en anglais entre Garcia et Johnson sont juteux et font sourire à plus d'une reprise. Les joueurs bilingues apprécieront davantage l'expérience que ceux qui doivent s'en remettre uniquement aux sous-titres. Au final, même s'il ne révolutionne pas le genre et offre un voyage somme toute assez court, Shadows of the Damned vaut définitivement le détour.

Jeu disponible en français (textes à l'écran seulement)

Une critique de Patrick Robert

Évalué sur: Xbox 360
Systèmes: Xbox 360, PS3
Éditeur: Electronic Arts
Développeur: Grasshopper
Lien: Site Web



par JOUEZ.com

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