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mardi 10 avril 2012 à 12H00

Test - Sumioni: Demon Arts


note de JOUEZ.com
3 sur 5
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Offert exclusivement pour la PS Vita, Sumioni: Demon Arts est un jeu de plateforme plongeant le joueur au cœur du folklore japonais ancien.

Sumioni_Demon_Arts-1.jpgL'histoire de Sumioni: Demon Arts tourne autour du grand chancelier Michisada, aimé de tout son royaume. Seimei est le seul à convoiter son trône. Pour parvenir à ses fins, il fera un pacte avec les esprits occultes pour convoiter l'Empire japonais en entier. Michisada et sa fille seront pris en otage et leur fidèle allié Tengan, envoyé au cachot. Se souvenant d'une vieille légende, Tengan cherchera à libérer Agura-le-Sumioni, un Inkdemon aux pouvoirs extraordinaires, emprisonné derrière un sceau enchanté. Malgré l'immense sacrifice requis de la part de Tengan, ce dragon est l'unique espoir pour sauver l'empereur et son royaume de l'emprise malsaine de Seimei. Nonobstant cet emballage folklorique, Sumioni: Demon Arts est un jeu à défilement latéral en 2D donnant l'impression de jouer sur un papyrus.

Sumioni_Demon_Arts-2.jpgSi j'ai passé un paragraphe entier à raconter l'introduction de cette légende, c'est que le texte est omniprésent dans les endroits stratégiques et sa lecture, imposante. Sans narration pour la supporter, ça risque d'encourager certains à la passer tout simplement. Si c'est ce que vous avez fait, vous connaissez maintenant les motivations du personnage principal, Agura. L'originalité de Sumioni: Demon Arts réside dans le fait qu'on dessine à l'encre les plateformes pour grimper, des traits enflammés ou des éclairs destructeurs pour attaquer et des bulles d'eau permettant d'annihiler des projectiles ennemis. Si l'on récolte des flacons d'encre et d'énergie en tuant certains ennemis, on peut également restituer l'encre utilisée en frottant le pavé tactile arrière de la PS Vita lorsque l'icône associé apparaît. C'est ce qu'on appelle l'art du Sumi-e, c'est-à-dire le "ink painting", art utilisé d'abord en Chine, puis dans tout l'Asie, inspiré de la nature. On se sert également de cette fonctionnalité pour invoquer les deux animaux sacrés du jeu. Au besoin, Agura sera aidé par ses deux alliés, Shidou et Yomihi, qu'on peut faire apparaître à tour de rôle en dessinant un symbole à l'écran. L'un est un phénix permettant une super attaque de feu alors que l'autre, un lion, nous protège dans la mesure du possible de certains projectiles et terminera par une attaque plus ciblée. Sans les diriger concrètement, on doit toutefois s'assurer que le héros soit près des cibles afin que nos alliés puissent s'acquérir de leur tâche adéquatement. À utiliser judicieusement car ils ne durent qu'un temps et prennent quelques minutes à redevenir disponibles.

Sumioni_Demon_Arts-3.jpgLa plupart des tableaux demandent de se rendre à la fin indemne. Quelques-uns se présentent comme des épreuves de survie dans lesquelles on doit riposter aux attaques fusant de toutes parts pendant un certain laps de temps. Plusieurs ont une barrière finale à défaire avec des archers, des roues d'engrenage, des bases piégées, des canons et autres scies mobiles à défaire afin de compléter le niveau. Dans l'épreuve à la fin du sixième tableau, on doit apprendre où se placer dans l'écran pour éviter projectiles et rayons mortels. Et - Ô surprise! - le générique de fin apparaît après ce sixième tableau. On pourrait donc dire qu'il est possible de terminer le jeu en moins de 30 minutes. Toutefois, selon l'arbre présenté dans le menu en appuyant sur Select, il y a 30 tableaux répartis sur six branches. Pour passer de la première à la deuxième, on doit nécessairement terminer le tableau qui précède un embranchement avec certains prérequis. On comprend qu'il y a six fins possibles à l'aventure, donc six conclusions à la légende des Inkdragons.

Sumioni_Demon_Arts-4.jpgAu final, j'aurais vraiment voulu donner plus à Sumioni: Demon Arts. Le graphisme donne l'impression de jouer sur du papyrus. On sent le trait de pinceau dans les dessins. L'histoire est intéressante quoique secondaire et la jouabilité, originale malgré le fait qu'on puisse trouver la mécanique quelque peu cahoteuse à prime abord. Le défi est motivant lorsqu'on arrive plus loin dans le jeu et une certaine tactique est requise pour traverser les différents tableaux. Là où le bât blesse est dans la redondance. En effet, pour réussir à parcourir l'ensemble du jeu, il faut souvent refaire les mêmes tableaux pour atteindre le pointage requis afin de passer d'une branche historique à une autre. Sa durée de vie réside du fait que ça prend une volonté de fer pour progresser dans l'arbre des niveaux. C'est dommage car ça donne le sentiment qu'on ne peut pas contrôler totalement notre progression. Il devient donc difficile de faire le jeu en entier indemne et sans frustration.

Jeu disponible en anglais seulement

Une critique de Mélanie Boutin-Chartier

Système: PS Vita
Éditeur: XSEED Games
Développeur: Acquire
Lien: Site Web officiel



par JOUEZ.com

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