L'année 2004 sera probablement une année charnière pour Midway Games. L'éditeur a renforcé son image en publiant des jeux d'action solides et originaux tels que The Suffering mais aussi Psi-Ops plus récemment.
Nick Scryer, un soldat doué de pouvoirs paranormaux, part en mission contre une organisation terroriste. Pour éviter qu'il soit démasqué, ses employeurs décident de lui refaire le visage et lui placent un blocage mental qui l'empêche d'utiliser ses talents particuliers. Nick se retrouve rapidement dans les ennuis et il doit se débrouiller. Heureusement, il parvient à réactiver une à une ses six forces psychiques. Cela se produit sous forme de flashbacks, durant lesquels vous suivez Nick lors de son entraînement à l'institut Mindgate. Le premier pouvoir qu'il récupère est la télékinésie; elle permet de saisir, à distance, presque tous les objets ou ennemis du jeu, pour les lancer et les secouer. L'engin physique de Psi-Ops gère de façon très satisfaisante les explosions et les chutes de corps des ennemis. La manipulation du personnage est aussi efficace, tous ses pouvoirs sont accessibles instantanément; ce n'est qu'à la fin du jeu, lors des combats avec les boss de niveau, que la maîtrise est parfois plus ardue.
Psi-Ops offre beaucoup de liberté au joueur, il est amusant d'expérimenter les différents pouvoirs de Nick (télékinésie, pyrokinésie, contrôle psychique, vision lointaine, absorption d'énergie et vision d'aura) selon les situations qui sont présentées. De plus, pour vous encourager à utiliser nos forces mentales, les armes à feu que vous transportez sont limitées à deux: une arme de poing et une arme d'assaut. Vous pouvez échanger votre arme d'assaut avec celles trouvées au sol; mais il faut faire preuve de vigilance. Par exemple, si vous échangez une mitraillette chargée à bloc pour une carabine avec lunette d'approche. Lorsque vous avez tiré vos cinq cartouches, il ne faut pas oublier de ramasser votre mitraillette avant de repartir à l'attaque.
Visuellement, Psi-Ops a fière allure, même sur PS2. Bien que le jeu soit assez court (une douzaine d'heures maximum), il est très plaisant de refaire les huit vastes niveaux qu'il contient. Il suffit de crinquer la difficulté à fond et de foncer. De nombreux défis sont également débarrés en découvrant des statuettes cachées dans l'aventure principale. Malgré un sujet sombre et violent, les concepteurs ont intégré quelques touches d'humour qui ne dénaturent en rien le produit final. Évalué sur PS2, disponible aussi sur Xbox.