Pour une seconde fois, Acquire, le éveloppeur original de la série Tenchu, nous invite à pénétrer dans l'univers des samouraïs. Enfilez votre kimono, affûtez vos sabres et empruntez la voie du samouraï à vos risques et périls!
Bien que Way of the Samurai soit passé inaperçu à sa sortie, ce jeu a depuis trouvé un public fidèle. Le premier titre se déroulait en 1878; la suite, dont il est question ici, a lieu aux environs de 1850. L'histoire qu'on nous raconte est celle de la fin de la période Edo, qui marque le déclin des shoguns et des samouraïs. Avant de commencer, il faut d'abord bâtir votre samouraï. Vous sélectionnez parmi quelques visages et des kimonos; vous baptisez votre création et c'est parti. Votre personnage se retrouve aux portes de la ville d'Amahara. Selon les choix et les rencontres qu'il fait, le destin de votre samouraï croise les trois groupes qui se disputent le pouvoir à l'intérieur de la ville. Doit-il vendre ses services aux magistrats, au gang Aoto ou aux marchands? C'est à vous de décider et d'expérimenter: il y a quatorze fins différentes à cette aventure. Si le concept semble alléchant, ce qui se trouve dans le produit final est loin d'être aussi enthousiasmant.
Le peu de soin accordé aux environnements saute aux yeux: ils sont d'apparence médiocre et minuscule. On ne peut pas faire quatre pas sans frapper une zone de chargement, qui vous force à rebrousser chemin ou à changer de quartier. Pour explorer la ville, vous êtes obligés de passer par une carte pour pointer un des dix secteurs accessibles. Cette solution bon marché enlève énormément de cohésion à l'ensemble. L'interactivité est également très sommaire. Vous pouvez parler avec tous les personnages et leurs réponses s'adaptent à votre réputation; mais il est facile de devenir impatient, lorsque qu'il faut sans cesse écouter les mêmes discussions ou regarder des cinématiques ennuyeuses. L'interface du jeu n'est pas beaucoup mieux; elle se complaît dans le manque de clarté. La gestion des épées - il y en a plus de soixante à collectionner - en devient hasardeuse.
Malgré tout ce qui cloche dans ce titre, un aspect du jeu fonctionne bien: le combat à l'épée. Les batailles sont assez dynamiques et permettent une bonne variété de coups et contrecoups. En utilisant les services du forgeron, vos armes peuvent êtres améliorées et avec la maîtrise du contrecoup fatal, votre statut devient quasiment invincible. En pesant le pour et le contre, on ne peut que déplorer le résultat ordinaire de cette suite. Souhaitons que la série ne soit pas en péril et que Capcom et Acquire fassent bientôt justice au premier titre.
Bien que Way of the Samurai soit passé inaperçu à sa sortie, ce jeu a depuis trouvé un public fidèle. Le premier titre se déroulait en 1878; la suite, dont il est question ici, a lieu aux environs de 1850. L'histoire qu'on nous raconte est celle de la fin de la période Edo, qui marque le déclin des shoguns et des samouraïs. Avant de commencer, il faut d'abord bâtir votre samouraï. Vous sélectionnez parmi quelques visages et des kimonos; vous baptisez votre création et c'est parti. Votre personnage se retrouve aux portes de la ville d'Amahara. Selon les choix et les rencontres qu'il fait, le destin de votre samouraï croise les trois groupes qui se disputent le pouvoir à l'intérieur de la ville. Doit-il vendre ses services aux magistrats, au gang Aoto ou aux marchands? C'est à vous de décider et d'expérimenter: il y a quatorze fins différentes à cette aventure. Si le concept semble alléchant, ce qui se trouve dans le produit final est loin d'être aussi enthousiasmant.
Le peu de soin accordé aux environnements saute aux yeux: ils sont d'apparence médiocre et minuscule. On ne peut pas faire quatre pas sans frapper une zone de chargement, qui vous force à rebrousser chemin ou à changer de quartier. Pour explorer la ville, vous êtes obligés de passer par une carte pour pointer un des dix secteurs accessibles. Cette solution bon marché enlève énormément de cohésion à l'ensemble. L'interactivité est également très sommaire. Vous pouvez parler avec tous les personnages et leurs réponses s'adaptent à votre réputation; mais il est facile de devenir impatient, lorsque qu'il faut sans cesse écouter les mêmes discussions ou regarder des cinématiques ennuyeuses. L'interface du jeu n'est pas beaucoup mieux; elle se complaît dans le manque de clarté. La gestion des épées - il y en a plus de soixante à collectionner - en devient hasardeuse.
