Le monde électronique est de nouveau en péril! Dans le jeu Tron 2.0: KillerApp, prenez le contrôle de Tron et de Mercury pour combattre un virus qui s'attaque au réseau.
Il est difficile de croire que « Tron » célébrera bientôt son vingt-cinquième anniversaire. Ce film inspiré du monde de l'informatique et des jeux vidéo, a lui aussi donné naissance à plusieurs jeux sur arcades et consoles. L'année dernière, nous avons eu droit à Tron 2.0 sur PC, version qui a été adaptée sur Xbox récemment. Le jeu disponible sur GBA est librement adapté de ce titre; il s'agit d'une suite qui reprend Tron et le place dans un monde à perspective isométrique. Une partie de l'action est en 3D, il s'agit de niveaux ou nous conduisons des recognizers et des chars d'assaut. Malheureusement, ces séquences sont lentes et mal intégrées, le GBA est capable de mieux. Attardons-nous maintenant sur les décors; ils sont d'une banalité navrante. Des grilles, des murs et des planchers, colorés n'importe comment; ce manque de créativité ne fait qu'amplifier la linéarité du jeu. Les puzzles sont greffés à l'intrigue de manière monotone; nous sommes fréquemment bloqués par des pare feux et autres logiciels de sécurité, la progression dans le jeu devient alors plus une corvée qu'un plaisir.
On s'aperçoit assez vite que Tron 2.0: KillerApp a aussi de nombreux problèmes de jouabilité. Premièrement, les contrôles de notre personnage sont boiteux, nous devons nous déplacer sur d'étroits chemins… Un pas de trop, et nous marchons sur une surface destructive, ou tombons dans un précipice. Pour éviter ces morts peu glorieuses, il faut faire preuve d'une prudence excessive et avancer par petits coups; ce qui donne l'impression que Tron et Mercury ont chaussé des sabots de Bécassine. Les combats ne sont guère plus excitants; les ennemis nous attendent immobiles et nous mitraillent dès qu'ils nous voient. Tron réplique à ces attaques avec son disque; Mercury, elle, se sert d'un court bâton. On peut découvrir plus d'une centaine de puces d'extensions réparties au travers d'une quarantaine de niveaux. Ces puces servent à améliorer nos performances; il est possible d'en activer quatre simultanément et d'échanger celles que nous avons en double avec d'autres joueurs. Ce qui nous mène au mode multijoueurs; qui, avec la musique et les effets sonores, est un des aspects les mieux réussis du jeu. Ce mode nous propose d'affronter trois de nos amis, ou des adversaires cybernétiques, sur la grille des jeux. Il y a trois jeux en tout, les courses en Light Cycles et les batailles de recognizers et de chars d'assaut; plus de vingt arènes peuvent être débarrées en complétant les deux aventures principales.
Finalement, KillerApp échoue à nous présenter le monde de Tron d'une manière amusante. Le jeu propose quelques bons moments, mais l'ensemble ne lève jamais bien haut. Les joueurs nostalgiques apprécieront la présence, sur la cartouche, des anciennes versions arcades de Tron et Discs Of Tron… Les autres sont mieux de louer avant d'acheter!
Il est difficile de croire que « Tron » célébrera bientôt son vingt-cinquième anniversaire. Ce film inspiré du monde de l'informatique et des jeux vidéo, a lui aussi donné naissance à plusieurs jeux sur arcades et consoles. L'année dernière, nous avons eu droit à Tron 2.0 sur PC, version qui a été adaptée sur Xbox récemment. Le jeu disponible sur GBA est librement adapté de ce titre; il s'agit d'une suite qui reprend Tron et le place dans un monde à perspective isométrique. Une partie de l'action est en 3D, il s'agit de niveaux ou nous conduisons des recognizers et des chars d'assaut. Malheureusement, ces séquences sont lentes et mal intégrées, le GBA est capable de mieux. Attardons-nous maintenant sur les décors; ils sont d'une banalité navrante. Des grilles, des murs et des planchers, colorés n'importe comment; ce manque de créativité ne fait qu'amplifier la linéarité du jeu. Les puzzles sont greffés à l'intrigue de manière monotone; nous sommes fréquemment bloqués par des pare feux et autres logiciels de sécurité, la progression dans le jeu devient alors plus une corvée qu'un plaisir.
On s'aperçoit assez vite que Tron 2.0: KillerApp a aussi de nombreux problèmes de jouabilité. Premièrement, les contrôles de notre personnage sont boiteux, nous devons nous déplacer sur d'étroits chemins… Un pas de trop, et nous marchons sur une surface destructive, ou tombons dans un précipice. Pour éviter ces morts peu glorieuses, il faut faire preuve d'une prudence excessive et avancer par petits coups; ce qui donne l'impression que Tron et Mercury ont chaussé des sabots de Bécassine. Les combats ne sont guère plus excitants; les ennemis nous attendent immobiles et nous mitraillent dès qu'ils nous voient. Tron réplique à ces attaques avec son disque; Mercury, elle, se sert d'un court bâton. On peut découvrir plus d'une centaine de puces d'extensions réparties au travers d'une quarantaine de niveaux. Ces puces servent à améliorer nos performances; il est possible d'en activer quatre simultanément et d'échanger celles que nous avons en double avec d'autres joueurs. Ce qui nous mène au mode multijoueurs; qui, avec la musique et les effets sonores, est un des aspects les mieux réussis du jeu. Ce mode nous propose d'affronter trois de nos amis, ou des adversaires cybernétiques, sur la grille des jeux. Il y a trois jeux en tout, les courses en Light Cycles et les batailles de recognizers et de chars d'assaut; plus de vingt arènes peuvent être débarrées en complétant les deux aventures principales.
