Arès, le dieu de la guerre, semble d'humeur très hostile ces temps-ci! Il complote contre tout le monde et menace même de détruire la ville d'Athènes. Vous êtes Kratos, un spartiate, et vous seul peut venir en aide aux dieux.
Comme vous le devinez; cette histoire, qui à tout d'une tragédie grecque, a lieu dans l'Antiquité. Nous y jouons le rôle de Kratos, un guerrier tourmenté par les remords depuis qu'il se sait responsable de la mort de sa propre famille. En échange du pardon de ses crimes, Kratos accepte de partir à la recherche de la boîte de Pandore et de s'en servir pour tuer Arès. Une quinzaine d'heures vous seront nécessaire pour accomplir sa mission. Kratos devra traverser une multitude d'environnements parsemés de pièges, tout en combattant un impressionnant bestiaire mythologique... Minotaures, gorgones, hydres, harpies, cerbères, centaures et cyclopes tenteront de lui barrer le chemin. Bien que la quantité d'ennemis qui nous agresse puisse parfois sembler excessive, le système de combat répond bien. Il fait usage principalement de deux boutons d'attaque. Deux autres boutons nous servent aussi à bloquer et à agripper nos adversaires. Parfois lorsqu'un ennemi est affaibli par nos attaques, une icône apparaît au-dessus de sa tête et nous avons le choix de reproduire une succession de coups précis, afin de causer plus de dommages et recueillir des bonis.
L'armement de Kratos est conséquent. Il taille son chemin avec deux courtes épées attachées par des chaînes à ses avants bras. Il les lance à ses adversaires, les fait tournoyer avec virtuosité; les animations sont très fluides et brutales. De plus, quand notre jauge de magie contient assez de puissance, nous pouvons utiliser les pouvoirs des dieux de l'Olympe. La furie de Zeus permet de lancer des éclairs aux ennemis éloignés, le regard de la Méduse les transforme en pierre, etc. Tous nos pouvoirs et nos armes peuvent êtres augmentés jusqu'à cinq niveaux d'efficacité différents et on s'amuse bien à en tester les effets. Visuellement, God Of War est d'une splendeur indéniable. Les cinématiques ont de quoi ravir jusqu'au joueur le plus blasé; elles font progresser l'intrigue, tout en s'intégrant parfaitement à l'action principale. Les environnements regorgent d'une profusion de détails pittoresques, et leur enchaînement se fait avec des temps de chargements brefs et peu nombreux. Même lorsque nous mourrons, ce qui est assez fréquent dans certains niveaux, l'engin nous remet vite en selle et la frustration est gardée sous le seuil du tolérable
Un autre point fort de God of War est sa trame sonore qui, avec ses chants de chorales et orchestrations classiques, souligne habillement le côté épique et tragique des situations. J'aurais bien aimé pouvoir télécharger cette trame à partir du site de "Sony Connect"; mais contrairement à ce qui est écrit sur la pochette du jeu, l'offre de téléchargement gratuit est réservée aux résidents des États-Unis...Dommage! Après les fleurs, le pot! Bien que Kratos soit un costaud, il a lui aussi son talon d'Achille... Il s'agit de la caméra cinématographique qui ne se place pas toujours de façon logique. Je trouve ridicule que Sony s'obstine à nous montrer notre personnage, en traveling, courant vers la caméra, alors que personne ne le poursuit! Le joueur ne préférerait-il pas voir ce qu'il y a devant? Aussi ce fait, de ne jamais pouvoir jouer avec l'axe de la caméra, nous handicape fortement dans toutes les situations où nous devons sauter ou encore éviter des obstacles. Il est également plus difficile de s'orienter et se sentir impliqué dans un monde que nous voyons seulement à travers des plans éloignés.
Bien que j'aie apprécié God Of War, je doute que nous soyons ici en présence du jeu de la décennie! Le tout commence en lion, avec de spectaculaires séquences de bataille sur des bateaux naufragés, mais cela se termine par une conclusion bâclée, où notre héros doit sortir de l'enfer pour confronter Arès dans un combat plat et peu inspiré. On dirait que les développeurs, en s'apercevant de la brièveté du jeu, ont décidé de retarder le joueur en ajoutant des ennemis superflus et des obstacles déplaisants à traverser. Le disque contient quelques extra intéressants à débarrer mais, côté jouabilité pure, il n'y a rien d'original à découvrir.
Comme vous le devinez; cette histoire, qui à tout d'une tragédie grecque, a lieu dans l'Antiquité. Nous y jouons le rôle de Kratos, un guerrier tourmenté par les remords depuis qu'il se sait responsable de la mort de sa propre famille. En échange du pardon de ses crimes, Kratos accepte de partir à la recherche de la boîte de Pandore et de s'en servir pour tuer Arès. Une quinzaine d'heures vous seront nécessaire pour accomplir sa mission. Kratos devra traverser une multitude d'environnements parsemés de pièges, tout en combattant un impressionnant bestiaire mythologique... Minotaures, gorgones, hydres, harpies, cerbères, centaures et cyclopes tenteront de lui barrer le chemin. Bien que la quantité d'ennemis qui nous agresse puisse parfois sembler excessive, le système de combat répond bien. Il fait usage principalement de deux boutons d'attaque. Deux autres boutons nous servent aussi à bloquer et à agripper nos adversaires. Parfois lorsqu'un ennemi est affaibli par nos attaques, une icône apparaît au-dessus de sa tête et nous avons le choix de reproduire une succession de coups précis, afin de causer plus de dommages et recueillir des bonis.
L'armement de Kratos est conséquent. Il taille son chemin avec deux courtes épées attachées par des chaînes à ses avants bras. Il les lance à ses adversaires, les fait tournoyer avec virtuosité; les animations sont très fluides et brutales. De plus, quand notre jauge de magie contient assez de puissance, nous pouvons utiliser les pouvoirs des dieux de l'Olympe. La furie de Zeus permet de lancer des éclairs aux ennemis éloignés, le regard de la Méduse les transforme en pierre, etc. Tous nos pouvoirs et nos armes peuvent êtres augmentés jusqu'à cinq niveaux d'efficacité différents et on s'amuse bien à en tester les effets. Visuellement, God Of War est d'une splendeur indéniable. Les cinématiques ont de quoi ravir jusqu'au joueur le plus blasé; elles font progresser l'intrigue, tout en s'intégrant parfaitement à l'action principale. Les environnements regorgent d'une profusion de détails pittoresques, et leur enchaînement se fait avec des temps de chargements brefs et peu nombreux. Même lorsque nous mourrons, ce qui est assez fréquent dans certains niveaux, l'engin nous remet vite en selle et la frustration est gardée sous le seuil du tolérable
Un autre point fort de God of War est sa trame sonore qui, avec ses chants de chorales et orchestrations classiques, souligne habillement le côté épique et tragique des situations. J'aurais bien aimé pouvoir télécharger cette trame à partir du site de "Sony Connect"; mais contrairement à ce qui est écrit sur la pochette du jeu, l'offre de téléchargement gratuit est réservée aux résidents des États-Unis...Dommage! Après les fleurs, le pot! Bien que Kratos soit un costaud, il a lui aussi son talon d'Achille... Il s'agit de la caméra cinématographique qui ne se place pas toujours de façon logique. Je trouve ridicule que Sony s'obstine à nous montrer notre personnage, en traveling, courant vers la caméra, alors que personne ne le poursuit! Le joueur ne préférerait-il pas voir ce qu'il y a devant? Aussi ce fait, de ne jamais pouvoir jouer avec l'axe de la caméra, nous handicape fortement dans toutes les situations où nous devons sauter ou encore éviter des obstacles. Il est également plus difficile de s'orienter et se sentir impliqué dans un monde que nous voyons seulement à travers des plans éloignés.
