Depuis que le jeu ICO a gagné le coeur des critiques en 2001, tout le monde attendait impatiemment le prochain titre de l'équipe talentueuse qui l'a créé. Le voici enfin et il porte le nom de Shadow of the Colossus!
Le jeu raconte l'histoire d'un héros guerrier, qui cherche à ramener une jeune fille dans le monde des vivants. Accompagné de sa fidèle monture Agro, il part à la recherche de mystérieux colosses, qu'il peut traquer à l'aide de son épée. Cette phase de recherche et d'exploration est généralement courte. Une fois qu'il déniche un colosse, il peut aussi utiliser son épée pour trouver ses points faibles ou obtenir de précieux indices pour l'escalader. Chacun des 16 colosses doit être abordé de différemment. Il faudra le prendre d'assaut à pied ou à cheval, utiliser l'environnement à notre avantage ou encore attirer son attention avec notre épée et notre arc. Une fois bien agrippé, le héros devra trouver les points faibles du colosse, en prenant soin de se reposer quelques fois, afin d'éviter de chuter. Une jauge toute simple indique d'ailleurs quand le héros s'apprête à perdre prise. Chaque colosse possède un ou plusieurs points faibles, qu'il faudra frapper à quelques reprises avec notre épée. Plus souvent qu'autrement, il faudra s'y prendre à plusieurs reprises pour défaire un colosse. Lorsqu'il s'effondre, on ne peut qu'être fier d'avoir remporté ce combat épique. Chaque colosse nous transmet à sa mort une énergie que nous allons pouvoir canaliser afin de ramener à la vie celle qui nous tient à coeur.
A notre réveil dans le temple des colosses, où nous sommes ramené automatiquement chaque fois que nous en terassons un, sans doute par son esprit bienveillant, l'une des 16 statues du temple est détruite avec fracas, signe que nous progressons dans notre noble quête. Ensuite, une voix grave et divine nous indique qui sera le suivant et où se cache-t-il. Bien que le jeu soit linéaire, il est toujours intéressant de repartir à la recherche d'un nouveau colosse, le monde dans lequel nous évoluons étant d'une grande beauté. Les contrées que nous explorons sont très vastes, mais un peu vides. S'ils avaient été peuplés d'ennemis secondaires, le jeu n'aurait pas été plus intéressant. Si jamais vous craignez vous égarer dans ce vaste monde, une carte peut être affichée à tout moment. Elle nous indique le chemin parcouru et où se trouvaient les précédents colosses. Parfois, le héros devra explorer à pied divers lieux. Ces phases d'exploration sont plutôt intuitives et permettent de mieux apprécier la qualité du travail réalisé par les animateurs du jeu, le héros se déplaçant avec une grande fluidité, aussi bien sur terre que sous l'eau. Il est d'ailleurs capable d'effectuer des sauts périlleux et de s'agripper à des rebords.
Le coeur du jeu demeure sans contredit les colosses. Ces derniers semblent tout droit surgir des mythologies mayas, incas ou aztèques. Ils sont terrifiants, même s'ils se déplacent avec beaucoup de lenteur. Leur puissance ne fait aucun doute. Il faudra beaucoup de courage pour les affronter, mais encore plus d'intelligence pour les vaincre. Fait remarquable, le jeu est aussi agréable à jouer qu'à regarder. Si vous y jouer avec un groupe d'amis, ne soyez pas surpris si ces derniers vous encouragent et vous prodiguent des conseils, le jeu étant à se point captivant. L'escalade des colosses est parfois laborieuse et risquée, mais ô combien stimulante, grâce en partie à la trame sonore qui est magistrale. Elle évoque l'héroïsme de notre quête avec brio. Certains reprocheront le manque de couleur du jeu, les artistes ayant opté pour des teintes grises, brunes et vertes, en parfaite harmonie avec celles utilisées dans le jeu ICO. L'ensemble dégage une tristesse et une mélancolie évidente.
Shadow of the Colossus est une véritable oeuvre d'art empreinte d'une grande sensibilité qui saura toucher bien des joueurs blasés. Même si vous terrassez les 16 colosses en une dizaine d'heures, le jeu demeure plaisant à rejouer en mode time attack et s'avère une expérience tellement plus enrichissante que celle proposée dans bien des jeux aujourd'hui.
Le jeu raconte l'histoire d'un héros guerrier, qui cherche à ramener une jeune fille dans le monde des vivants. Accompagné de sa fidèle monture Agro, il part à la recherche de mystérieux colosses, qu'il peut traquer à l'aide de son épée. Cette phase de recherche et d'exploration est généralement courte. Une fois qu'il déniche un colosse, il peut aussi utiliser son épée pour trouver ses points faibles ou obtenir de précieux indices pour l'escalader. Chacun des 16 colosses doit être abordé de différemment. Il faudra le prendre d'assaut à pied ou à cheval, utiliser l'environnement à notre avantage ou encore attirer son attention avec notre épée et notre arc. Une fois bien agrippé, le héros devra trouver les points faibles du colosse, en prenant soin de se reposer quelques fois, afin d'éviter de chuter. Une jauge toute simple indique d'ailleurs quand le héros s'apprête à perdre prise. Chaque colosse possède un ou plusieurs points faibles, qu'il faudra frapper à quelques reprises avec notre épée. Plus souvent qu'autrement, il faudra s'y prendre à plusieurs reprises pour défaire un colosse. Lorsqu'il s'effondre, on ne peut qu'être fier d'avoir remporté ce combat épique. Chaque colosse nous transmet à sa mort une énergie que nous allons pouvoir canaliser afin de ramener à la vie celle qui nous tient à coeur.
A notre réveil dans le temple des colosses, où nous sommes ramené automatiquement chaque fois que nous en terassons un, sans doute par son esprit bienveillant, l'une des 16 statues du temple est détruite avec fracas, signe que nous progressons dans notre noble quête. Ensuite, une voix grave et divine nous indique qui sera le suivant et où se cache-t-il. Bien que le jeu soit linéaire, il est toujours intéressant de repartir à la recherche d'un nouveau colosse, le monde dans lequel nous évoluons étant d'une grande beauté. Les contrées que nous explorons sont très vastes, mais un peu vides. S'ils avaient été peuplés d'ennemis secondaires, le jeu n'aurait pas été plus intéressant. Si jamais vous craignez vous égarer dans ce vaste monde, une carte peut être affichée à tout moment. Elle nous indique le chemin parcouru et où se trouvaient les précédents colosses. Parfois, le héros devra explorer à pied divers lieux. Ces phases d'exploration sont plutôt intuitives et permettent de mieux apprécier la qualité du travail réalisé par les animateurs du jeu, le héros se déplaçant avec une grande fluidité, aussi bien sur terre que sous l'eau. Il est d'ailleurs capable d'effectuer des sauts périlleux et de s'agripper à des rebords.
Le coeur du jeu demeure sans contredit les colosses. Ces derniers semblent tout droit surgir des mythologies mayas, incas ou aztèques. Ils sont terrifiants, même s'ils se déplacent avec beaucoup de lenteur. Leur puissance ne fait aucun doute. Il faudra beaucoup de courage pour les affronter, mais encore plus d'intelligence pour les vaincre. Fait remarquable, le jeu est aussi agréable à jouer qu'à regarder. Si vous y jouer avec un groupe d'amis, ne soyez pas surpris si ces derniers vous encouragent et vous prodiguent des conseils, le jeu étant à se point captivant. L'escalade des colosses est parfois laborieuse et risquée, mais ô combien stimulante, grâce en partie à la trame sonore qui est magistrale. Elle évoque l'héroïsme de notre quête avec brio. Certains reprocheront le manque de couleur du jeu, les artistes ayant opté pour des teintes grises, brunes et vertes, en parfaite harmonie avec celles utilisées dans le jeu ICO. L'ensemble dégage une tristesse et une mélancolie évidente.
