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Comme mon collègue Olivier Caron en parlait tout récemment sur BRANCHEZ-VOUS.com, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a lancé récemment un documentaire choc sur YouTube. Je viens tout juste de voir ce reportage sur le site Web de partage de vidéo et j'ai été assez convaincu par la qualité de la chose. Est-ce qu'YouTube va être de plus en plus utilisé pour diffuser des reportages qualifiés de « sérieux »?
Évidemment, sur YouTube on retrouve n'importe quoi. C'est comme dans toute chose. Il y a du bon, du moins bon et du très mauvais. On peut, par exemple, retrouver des extraits d'émissions ou des émissions qui ont déjà été diffusées à la télé. Il y a aussi des émissions qui sont diffusées que sur YouTube. Mais bon! Je ne vous apprends rien là -dedans.
Pour en revenir à la vidéo de la FMOQ, j'ai d'abord été très content de la qualité vidéo. On a bien sûr le choix entre le 360p et le 460p. Par contre, j'ai bien aimé le fait que l'on puisse la regarder en 720p et surtout en 1080p. Je ne sais pas pour vous, mais je trouve ça plutôt agréable de regarder une vidéo en haute définition. Il me semble que je suis plus attentif au message.
Étant donné que c'est un blogue électronique, je ne veux pas commencer à débattre du message des médecins de famille. Ce n'est pas mon rayon. Toutefois, je trouve que le reportage a été bien conçu. Du point de vue strictement technique, c'est très professionnel.
Pour la Fédération, je crois que c'est un excellent moyen de diffuser un message. Il y a beaucoup de pubs qui circulent sur le Web pour en faire la promotion. La section YouTube consacrée à ce reportage est bien faite. Pour la FMOQ, Internet est un moyen plus économique que les médias traditionnels, comme la télévision. Dans ce dernier cas, il faut s'attendre à voir son émission entrecouper de pauses publicitaires. Par contre, on peut rejoindre plus de téléspectateurs dans une courte période de temps (ex: 500 000 personnes regardent le reportage à 20h à une chaine X). De l'autre côté, le reportage sur YouTube sera là pendant encore longtemps. Avec le bouche-à -oreille, de plus en plus de gens risquent de le regarder. Les débuts sont minimes, mais dans le long terme, il est possible de rejoindre plus de monde. Évidemment, cela peut varier selon plusieurs critères (publicité faite, qualité de la vidéo, accessibilité, etc.).
D'après moi, on va voir de plus en plus de reportages et d'autres émissions diffusées EXCLUSIVEMENT sur le Web. Est-ce une bonne chose? À vous de me le dire!
par Philippe Michaud
