Encore une fois, la ville de Silent Hill se retrouve à la source d'une tragédie qui capture le joueur et l'aspire dans un monde déglingué. Cette fois, les joueurs ont droit à une sortie simultanément sur PS2, Xbox et PC.
Avec son style axé davantage sur les tensions émotives que l'action pure; la série Silent Hill est devenue une référence majeure du « survival horror ». Après cinq années d'existence, voici qu'arrive Silent Hill 4, The Room; le troisième titre de la série à sortir sur les consoles de nouvelle génération. Nous ne savons pas grand-chose sur le héros de ce dernier épisode; il se nomme Henry Townshend, il demeure dans la chambre 302 des appartements Monts Ashfield Sud. Depuis cinq jours, Henry est tourmenté par d'affreux cauchemars; sa porte étant solidement cadenassée de l'intérieur, il ne peut même plus sortir de chez lui… Il a beau crier, appeler à l'aide, cogner aux fenêtres de son appartement; il est complètement isolé. En fin de compte, Henry découvre une brèche dans le mur de sa salle de bain; un tunnel lui permet de quitter le 302, mais le monde qui l'attend à l'autre bout ne ressemble pas à ses souvenirs.
Dans l'ensemble, la mécanique de jeu reste fidèle aux titres précédents; il y a toujours des lieux sordides à explorer, de nombreux documents à ramasser et à lire. Bien sur; nous avons, aussi, une fraîche sélection de créatures difformes à tabasser… Côté bagarre, le contrôle est correct; notre personnage peut donner des coups d'intensité variable, il peut également se protéger avec un mouvement de recul rapide. Notre choix d'armes est sévèrement limité; mais ceci n'est pas un handicap majeur, car presque tous les ennemis peuvent êtres éliminés avec un simple bout de tuyau… Certains spectres immortels sont plus inquiétants et tenaces; mais après une ou deux rencontres, nous savons comment les éviter. Pour ce qui est de la majorité des puzzles; il suffit de trouver des clés, ou des objets, et les utiliser aux bons endroits… Le seul gros changement, intégré par Konami, est l'utilisation d'une caméra subjective pour montrer toutes les actions se déroulant à l'intérieur de l'appartement 302. Le joueur doit revenir régulièrement au 302, car l'appartement se modifie sans cesse et des messages sont glissés sous sa porte. Le salon de Henry contient aussi le seul point de sauvegarde du jeu, ainsi qu'un coffre servant à entreposer nos surplus d'inventaire.
Même si j'ai été, encore une fois, déçu par le manque de flexibilité du système de caméra; je dois admettre que Silent Hill 4 est meilleur que ce à quoi je m'attendais. Le jeu semble court, facile et beaucoup moins intense que ces prédécesseurs; mais je n'ai pas encore décidé si mon manque de frayeurs était due au fait que je sois devenu insensible, ou à un défaut du produit? Le jugement final vous revient de droit! Jeu évalué sur PS2, offert également en version PC et Xbox…
Avec son style axé davantage sur les tensions émotives que l'action pure; la série Silent Hill est devenue une référence majeure du « survival horror ». Après cinq années d'existence, voici qu'arrive Silent Hill 4, The Room; le troisième titre de la série à sortir sur les consoles de nouvelle génération. Nous ne savons pas grand-chose sur le héros de ce dernier épisode; il se nomme Henry Townshend, il demeure dans la chambre 302 des appartements Monts Ashfield Sud. Depuis cinq jours, Henry est tourmenté par d'affreux cauchemars; sa porte étant solidement cadenassée de l'intérieur, il ne peut même plus sortir de chez lui… Il a beau crier, appeler à l'aide, cogner aux fenêtres de son appartement; il est complètement isolé. En fin de compte, Henry découvre une brèche dans le mur de sa salle de bain; un tunnel lui permet de quitter le 302, mais le monde qui l'attend à l'autre bout ne ressemble pas à ses souvenirs.
Dans l'ensemble, la mécanique de jeu reste fidèle aux titres précédents; il y a toujours des lieux sordides à explorer, de nombreux documents à ramasser et à lire. Bien sur; nous avons, aussi, une fraîche sélection de créatures difformes à tabasser… Côté bagarre, le contrôle est correct; notre personnage peut donner des coups d'intensité variable, il peut également se protéger avec un mouvement de recul rapide. Notre choix d'armes est sévèrement limité; mais ceci n'est pas un handicap majeur, car presque tous les ennemis peuvent êtres éliminés avec un simple bout de tuyau… Certains spectres immortels sont plus inquiétants et tenaces; mais après une ou deux rencontres, nous savons comment les éviter. Pour ce qui est de la majorité des puzzles; il suffit de trouver des clés, ou des objets, et les utiliser aux bons endroits… Le seul gros changement, intégré par Konami, est l'utilisation d'une caméra subjective pour montrer toutes les actions se déroulant à l'intérieur de l'appartement 302. Le joueur doit revenir régulièrement au 302, car l'appartement se modifie sans cesse et des messages sont glissés sous sa porte. Le salon de Henry contient aussi le seul point de sauvegarde du jeu, ainsi qu'un coffre servant à entreposer nos surplus d'inventaire.
