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Shadow Of Rome (PS2)

Section: ACTION

Capcom nous plonge dans les arènes sanglantes de la Rome antique; aventures, intrigues politiques et combats brutaux sont au programme dans ce jeu d'action intense, qui deviendra sans doute une nouvelle franchise.

L'aventure débute peu après l'assassinat de Jules César. Pendant que tout l'empire romain est secoué par la nouvelle, un nouveau pouvoir se met en place et annonce la tenue d'un tournoi de gladiateur en l'honneur du défunt. Le champion de ce tournoi se méritera le privilège d'exécuter Vipsanius, le meurtrier présumé de César. Dans Shadow Of Rome, nous contrôlons deux personnages très différents l'un de l'autre. Le premier est un général romain; il se nomme Agrippa et il est le fils de Vipsanius. À l'annonce des accusations qui pèsent sur son père, il décide de devenir gladiateur et tenter l'impossible pour le secourir. Le second héros porte le nom d'Octavianus, il est le fils adoptif de César et ami d'enfance d'Agrippa. Octavianus ne croit pas en la culpabilité de Vipsanius et mène sa propre enquête afin de démasquer les véritables conspirateurs. L'intrigue se déroule donc sur un canevas historique rigoureux, les développeurs y ont cependant intégré quelques anecdotes et personnalités fictives qui contribuent à maintenir notre intérêt. La progression de l'histoire alterne entre les deux héros. Lorsque nous incarnons Agrippa, c'est le combat qui domine, tandis qu'avec Octavianus il s'agit plutôt d'espionnage. Les deux se contrôlent sans aucun problème; et chose rare dans un jeu de Capcom, même la caméra se manipule de façon très satisfaisante.

L'engin de combat m'a beaucoup impressionné; les armes portées par Agrippa ont toutes un poids et un comportement particulier. Une massue qu'il faut tenir à deux mains fait beaucoup de dommage à l'adversaire; mais elle diminue notre protection et notre vitesse. Le glaive est beaucoup plus rapide; et si nous combinons nos attaques avec des coups de bouclier à pointes, l'effet sera extrêmement dévastateur. Notre survie dans l'arène dépend souvent de notre opportunisme, toutes les armes, boucliers et armures ayant une durée de vie limitée. Après avoir bloqué un matraquage en règle, notre bouclier se brise et nous devons nous débrouiller avec ce qui est disponible sur place. Agrippa peut ramasser l'équipement échappé par les autres gladiateurs, il lui est aussi possible d'agripper et voler l'arme d'un adversaire vivant. Cette improvisation constante rend les combats très excitants. D'ailleurs il est important d'exciter la foule au maximum en réussisant des démembrements et des attaques spectaculaires. Lorsque la foule assoiffée de sang est satisfaite, certains spectateurs lancent des armes et de la nourriture dans l'arène.

A l'opposé, Octavianus semble beaucoup plus démuni face à l'ennemi. La ruse et les bananes sont ses armes principales. Quand Octavianus est repéré, il faut aussitôt s'enfuir car le moindre coup de glaive lui est fatal. Il peut se cacher dans des vases décoratifs, grimper sur des corniches et des armoires. S'il nous faut éliminer un garde, on peut soit l'assommer, soit l'étouffer, ou encore le faire glisser sur une pelure de banane. En plus de bien nous faire rire, Octavianus passe son temps à ramasser des pièces d'argent. Celles-ci servent à mesurer son progrès, mais il peut aussi les employer pour s'acheter des meubles et décorer son appartement. On se croirait presque dans Les Sims! J'ai été agréablement surpris par le degré de réalisme des environnements, ainsi que par le fait que Shadow Of Rome ne se limite pas seulement à l'aspect combat de gladiateur. Le produit est sensationnel à bien des niveaux; les courses de chariots à la Ben-Hur mériteraient un jeu à elles seules!

Un des défauts du jeu réside dans sa structure linéaire: il arrive parfois que le joueur se retrouve bloqué, pendant un certain temps, par des défis de taille. De plus, le jeu me semble un peu déséquilibré si l'on compare la facilité des missions d'espionnage d'Octavianus à la difficulté brutale des combats d'Agrippa. Sur la trentaine d'heures qu'il faut pour compléter l'aventure, il n'y en a pas plus de six requises par les séquences d'Octavianus. Quoi qu'il en soit, ce produit mérite toute notre attention et ne soyons pas surpris si une suite nous est promise.



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Texte rédigé par : Raynald Doré
Publié dans JOUEZ! le 24 mars 2005


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