Après avoir effectué un retour plutôt mitigé l'an dernier avec Arc The Lad: Twilight of the Spirits, cette série de jeux de rôle emprunte une nouvelle direction sur la PS2, privilégiant davantage l'action et le jeu en-ligne.
De 1995 à 2000, Arc The Lad a fait trois apparitions sur la PlayStation. Ces titres ont connu un succès instantané au Japon. Il aura fallu attendre jusqu'en 2001 pour qu'un coffret réunissant ces trois aventures paraisse en Amérique. L'an dernier, la série est débarquée sans tambour ni trompette sur la PS2, avec Twilight of the Spirits. C'est triste a dire, mais la série Arc The Lad a toujours été un cran en arrière des autres franchises de jeux de rôle plus populaires. End Of Darkness n'améliore en rien la situation, tant le jeu est ordinaire. Malgré tout, le héros que nous incarnons n'est pas un mauvais bougre! Il se nomme Edda, et vit sur une île qu'il doit quitter pour devenir le premier chasseur/exorciseur du monde.
Le jeu vous propose de visiter une demi-douzaine de villages, comportant des boutiques et divers lieux où il est possible d'obtenir des informations et du travail. Une fois que Edda est inscrit à la guilde des chasseurs, il lui est permis de voyager, et de choisir des contrats correspondant à son niveau dans les différents comptoirs de la guilde. Dès qu'il accepte une mission et qu'il arrive sur les lieux, le jeu bacule en mode combat; c'est là que la sauce commence à se gâter. La première chose que l'on remarque est la pauvreté des environnements extérieurs et intérieurs: des sentiers, des champs de blé, des corridors et des pièces vides. Visuellement le jeu flirt dangereusement avec le moche! Tous ces décors s'enchaînent avec peu de cohérence. Quand un ennemi nous repère, les sorties se bloquent pour nous forcer au combat. Il faut alors tuer tout le monde pour que les portes s'ouvrent à nouveau. On passe à la zone suivante, identique à celle que nous venons de quitter. Il suffit de poursuivre cette expédition jusqu'à l'exécution de notre contrat, qui consiste à éliminer trois monstres, retrouver une personne ou un objet quelconque, etc.
Le jeu n'est pas très excitant et comble de malheur, les contrôles répondent mal dans presque toutes les situations. Si nous prenons un ennemi à la fois, les contrôles répondent relativement bien: les boutons latéraux nous permettent de le contourner, par la gauche ou la droite, et de frapper ses points faibles lorsque l'occasion se présente. Mais la bagarre avec des adversaires multiples est plus ardue, il y en a toujours un qui nous frappe dans le dos ou nous canarde à distance. D'ailleurs, les ennemis bénéficient d'attaques excessivement dévastatrices et imprévisibles. Autre frustration, les vilains se régénèrent constamment et ce n'est qu'un faible pourcentage d'entre eux qui peuvent être exorcisés. Tous les autres que nous éliminons ne nous permettent pas d'améliorer nos statistiques. Une fois le contrat complété, nous recevons de l'argent et notre réputation de chasseur augmente. Le pécule sert à acheter des cartes magiques et la réputation nous permet de faire évoluer la catégorie de chasseur de notre héros.
Les vrais amateurs de la série apprécieront la possibilité de faire revivre une vingtaine de leurs personnages favoris des épisodes précédents. Des cartes les représentants sont disséminées dans le jeu. Une fois matérialisés ces héros peuvent remplacer Edda dans les confrontations en-ligne et lors de certaines missions. Bien que End Of Darkness ait toutes les apparences d'un honnête jeu de rôle, il manque de substance. Une illusion de profondeur est créée par le grand nombre de cartes à manipuler et les interminables dialogues muets. En location ou à l'achat; c'est à vos risques et périls!
De 1995 à 2000, Arc The Lad a fait trois apparitions sur la PlayStation. Ces titres ont connu un succès instantané au Japon. Il aura fallu attendre jusqu'en 2001 pour qu'un coffret réunissant ces trois aventures paraisse en Amérique. L'an dernier, la série est débarquée sans tambour ni trompette sur la PS2, avec Twilight of the Spirits. C'est triste a dire, mais la série Arc The Lad a toujours été un cran en arrière des autres franchises de jeux de rôle plus populaires. End Of Darkness n'améliore en rien la situation, tant le jeu est ordinaire. Malgré tout, le héros que nous incarnons n'est pas un mauvais bougre! Il se nomme Edda, et vit sur une île qu'il doit quitter pour devenir le premier chasseur/exorciseur du monde.
Le jeu vous propose de visiter une demi-douzaine de villages, comportant des boutiques et divers lieux où il est possible d'obtenir des informations et du travail. Une fois que Edda est inscrit à la guilde des chasseurs, il lui est permis de voyager, et de choisir des contrats correspondant à son niveau dans les différents comptoirs de la guilde. Dès qu'il accepte une mission et qu'il arrive sur les lieux, le jeu bacule en mode combat; c'est là que la sauce commence à se gâter. La première chose que l'on remarque est la pauvreté des environnements extérieurs et intérieurs: des sentiers, des champs de blé, des corridors et des pièces vides. Visuellement le jeu flirt dangereusement avec le moche! Tous ces décors s'enchaînent avec peu de cohérence. Quand un ennemi nous repère, les sorties se bloquent pour nous forcer au combat. Il faut alors tuer tout le monde pour que les portes s'ouvrent à nouveau. On passe à la zone suivante, identique à celle que nous venons de quitter. Il suffit de poursuivre cette expédition jusqu'à l'exécution de notre contrat, qui consiste à éliminer trois monstres, retrouver une personne ou un objet quelconque, etc.
Le jeu n'est pas très excitant et comble de malheur, les contrôles répondent mal dans presque toutes les situations. Si nous prenons un ennemi à la fois, les contrôles répondent relativement bien: les boutons latéraux nous permettent de le contourner, par la gauche ou la droite, et de frapper ses points faibles lorsque l'occasion se présente. Mais la bagarre avec des adversaires multiples est plus ardue, il y en a toujours un qui nous frappe dans le dos ou nous canarde à distance. D'ailleurs, les ennemis bénéficient d'attaques excessivement dévastatrices et imprévisibles. Autre frustration, les vilains se régénèrent constamment et ce n'est qu'un faible pourcentage d'entre eux qui peuvent être exorcisés. Tous les autres que nous éliminons ne nous permettent pas d'améliorer nos statistiques. Une fois le contrat complété, nous recevons de l'argent et notre réputation de chasseur augmente. Le pécule sert à acheter des cartes magiques et la réputation nous permet de faire évoluer la catégorie de chasseur de notre héros.
