Prenez Spider-Man, ajoutez une généreuse sélection de vilains, mélangez le tout dans un New-York offrant des missions non-linéaires et vous devriez obtenir l'ultime jeu de super héros... Ce serait le cas si le jeu était balancé.
Après une cinématique d'introduction sommaire, résumant les faits marquants du comics Ultimate Spider-Man, lancé en 1999, les joueurs se retrouvent aux commandes de Peter Parker alors qu'il doit se battre avec Venom. La trame de départ reprend donc le scénario des comics 33 à 39 de la série. Il faut rapidement se familiariser avec les contrôles du jeu. Première source de frustration, des instructions apparaissent régulièrement dans de petites cases et interrompent maladroitement l'action. De plus, on découvre rapidement que des murs invisibles sont omniprésents dans toutes les missions du jeu: quand Spider-Man les atteints, il rebondit violemment et un texte nous averti que la zone est inaccessible. Les joueurs en quête de liberté risquent donc d'être déçus. La série Grand Theft Auto nous ayant permis de goûter à cette liberté, on se surprend à vouloir tester les limites de bien des jeux soit-disant "ouverts". Celles-ci sont bien présentes dans USM.
L'interactivité avec l'environnement est plutôt limitée lorsque l'on contrôle Spider-Man. Rien n'est destructible, on ne peut entrer dans aucun immeuble, ni perturber la circulation. Seules les missions où nous incarnons Venom nous permettent de lancer des voitures, casser quelques façades d'immeubles et engloutir des piétons. Ces missions, en contraste avec celles de Spider-Man, se déroulent la nuit et contiennent souvent un élément de course qui décourage toute exploration. Bien que l'histoire soit présentée avec brio telle une bande dessinée, les environnements à explorer sont plutôt pauvres. Les graphiques sont toutefois plus fins dans les versions Xbox et PC du jeu. La version PS2 du jeu est sans doute la plus problématique, puisqu'elle comporte des bogues sonores, comme des pertes de synchronismes entre l'action et les bruitages.
À part se balancer d'un immeuble à l'autre, il n'y a pas grand-chose à faire dans le New-York de Ultimate Spider-Man. La mécanique se limite à se promener entre les quartiers de Queen et Manhattan. Spidey doit réussir un nombre prédéterminé de défis pour faire apparaître une icône histoire. Il se rend jusqu'à cette icône, ce qui déclenche une cinématique et une mission. Les missions se composent, en grande partie, d'une super bagarre de type boss de niveau; celle-ci est précédée d'un défi vitesse, ou nous poursuivons le vilain, tout en sauvant des citoyens. Lorsque le méchant est K.O., l'histoire s'arrête complètement jusqu'à ce que nous ayons accompli notre nouveau quota de défis. Ces interruptions narratives sont mortelles pour l'histoire. Grosso modo, il y a deux types de défis qu'il faut relever pour activer une mission. Il y a les défis fixes et les défis aléatoires. Les premiers sont indiqués par des jetons tournoyants; on s'en approche et une épreuve de course chronométrée débute, ou on entame un parcours de ratissage de bandits. Pour ce qui est des évènements aléatoires, ils sont annoncés par de la musique et des appels au secours. Spidey doit localiser la source avec son radar; une fois sur place il devra arrêter un chauffard fou, sauver des victimes d'accidents, conduire les blessés à l'hôpital ou encore aider la police à appréhender des criminels. Ces défis manquent de variété et sont rarement excitants.
Ultimate Spider-Man est un jeu qui aurait gagné à être mieux balancé. Tantôt le jeu propose des combats de boss intenses, tantôt il offre des défis pointilleux. Les graphiques sont inégaux, la présentation sous forme de bd est réussie, de même que la carte de la ville, mais les environnements manquent de définition. Spidey est facile à contrôler et effectuer des pirouettes avec beaucoup de panache, alors que Venom est plutôt limité. Une bonne location.
Après une cinématique d'introduction sommaire, résumant les faits marquants du comics Ultimate Spider-Man, lancé en 1999, les joueurs se retrouvent aux commandes de Peter Parker alors qu'il doit se battre avec Venom. La trame de départ reprend donc le scénario des comics 33 à 39 de la série. Il faut rapidement se familiariser avec les contrôles du jeu. Première source de frustration, des instructions apparaissent régulièrement dans de petites cases et interrompent maladroitement l'action. De plus, on découvre rapidement que des murs invisibles sont omniprésents dans toutes les missions du jeu: quand Spider-Man les atteints, il rebondit violemment et un texte nous averti que la zone est inaccessible. Les joueurs en quête de liberté risquent donc d'être déçus. La série Grand Theft Auto nous ayant permis de goûter à cette liberté, on se surprend à vouloir tester les limites de bien des jeux soit-disant "ouverts". Celles-ci sont bien présentes dans USM.
L'interactivité avec l'environnement est plutôt limitée lorsque l'on contrôle Spider-Man. Rien n'est destructible, on ne peut entrer dans aucun immeuble, ni perturber la circulation. Seules les missions où nous incarnons Venom nous permettent de lancer des voitures, casser quelques façades d'immeubles et engloutir des piétons. Ces missions, en contraste avec celles de Spider-Man, se déroulent la nuit et contiennent souvent un élément de course qui décourage toute exploration. Bien que l'histoire soit présentée avec brio telle une bande dessinée, les environnements à explorer sont plutôt pauvres. Les graphiques sont toutefois plus fins dans les versions Xbox et PC du jeu. La version PS2 du jeu est sans doute la plus problématique, puisqu'elle comporte des bogues sonores, comme des pertes de synchronismes entre l'action et les bruitages.
À part se balancer d'un immeuble à l'autre, il n'y a pas grand-chose à faire dans le New-York de Ultimate Spider-Man. La mécanique se limite à se promener entre les quartiers de Queen et Manhattan. Spidey doit réussir un nombre prédéterminé de défis pour faire apparaître une icône histoire. Il se rend jusqu'à cette icône, ce qui déclenche une cinématique et une mission. Les missions se composent, en grande partie, d'une super bagarre de type boss de niveau; celle-ci est précédée d'un défi vitesse, ou nous poursuivons le vilain, tout en sauvant des citoyens. Lorsque le méchant est K.O., l'histoire s'arrête complètement jusqu'à ce que nous ayons accompli notre nouveau quota de défis. Ces interruptions narratives sont mortelles pour l'histoire. Grosso modo, il y a deux types de défis qu'il faut relever pour activer une mission. Il y a les défis fixes et les défis aléatoires. Les premiers sont indiqués par des jetons tournoyants; on s'en approche et une épreuve de course chronométrée débute, ou on entame un parcours de ratissage de bandits. Pour ce qui est des évènements aléatoires, ils sont annoncés par de la musique et des appels au secours. Spidey doit localiser la source avec son radar; une fois sur place il devra arrêter un chauffard fou, sauver des victimes d'accidents, conduire les blessés à l'hôpital ou encore aider la police à appréhender des criminels. Ces défis manquent de variété et sont rarement excitants.
