Revivez la Saga de Mardias à travers les aventures de huit personnages distincts. Choisissez un héros, recrutez ses compagnons et partez explorer la contrée. C'est ce que vous propose Square Enix dans Romancing Saga.
Romancing Saga est en quelque sorte une nouvelle édition d'une série de jeux jeu publiée dès 1992 pour le public japonais. Il s'agit d'une mégacompilation des trois titres de la saga inédits en Amérique. Le résultat est un jeu de rôle éclaté qui offre au-delà de cent heures d'aventures aux explorateurs les plus tenaces. Tout est en 3D, avec des dialogues enregistrés et une trame sonore améliorée. Malgré une profusion de mises à niveau technologiques, ce nouveau Romancing Saga demeure un jeu de rôle tout ce qu'il y a de plus traditionnel. Nous y incarnons un héros qui quitte son patelin; il rencontre et recrute des compagnons pour sauver le monde en tuant des monstres et en se remplissant les poches. Après une charmante cinématique musicale, où nous suivons un ménestrel déambulant parmi les principaux environnements de Mardias, il faut sélectionner un des huit héros de la saga.
Il y a une bonne dose de variété dans les aventures vécues par chacun des personnages; celles-ci débutent toutes dans des lieux différents. Des choix nous sont régulièrement présentés, afin d'influencer le destin. On a du plaisir à expérimenter avec les nombreuses trames narratives, même si elles finissent toutes par se rejoindre dans les mêmes nœuds. Les décors ne sont pas énormes, mais ils sont nombreux et très jolis. Nous évoluons dans deux sortes d'environnements. Il y a les espaces sauvages et les centres urbains. Le premier contient les ennemis et le second contient les boutiques pour regarnir notre inventaire ou encore acheter des techniques de combats spéciales. Un hôtel nous sert à sauvegarder notre progression et le bistro à faire des rencontres. Notre guide, le ménestrel, nous y attend; il s'agit d'un pivot important du jeu. Nous devons souvent passer par lui afin de modifier notre groupe de quatre compagnons. Cela peut devenir lassant, car si nous croisons une recrue intéressante avec nos effectifs complets, il faut se taper deux fois le chemin vers le plus proche bistrot, pour congédier un membre et le remplacer par un autre. Comme on ne sait jamais si on fait une bonne affaire, la tendance est de garder le même groupe le plus longtemps possible et d'en faire évoluer les habiletés selon nos besoins.
Le mode combat se déroule au tour à tour. L'interface y est stable et elle permet de porter de nombreux coups sans trop de chichis. L'ensemble est bourré de qualités indéniables, mais certains points laissent à désirer. Il est regrettable que les animations soient si peu évoluées. Par exemple, il n'y a aucune animation pour monter et descendre de cheval. Les coups dans les combats tour à tour sont également simplifiés au maximum. Chaque personnage procède mécaniquement. De plus, la caméra se place continuellement à l'arrière du combattant actif, ce qui peut donner jusqu'à dix déplacements rapides par séquence de combat. Les développeurs ont utilisé cette technique pour camoufler la faiblesse des animations. De plus, la caméra ne peut se contrôler directement, il faut déplacer notre personnage pour obtenir la vue désirée. Le positionnement du personnage est aussi problématique lorsque l'on veut réaliser certaines actions. Simplement discuter avec les villageois demande souvent une précision excessive.
Finalement, ce jeu va plaire surtout aux inconditionnels du genre. Les joueurs occasionnels, qui n'investiront pas le temps nécessaire, risquent d'avoir de la difficulté à le prendre en main. Même si vous êtes curieux, une courte location ne suffira malheureusement pas à vous donner la piqûre.
Romancing Saga est en quelque sorte une nouvelle édition d'une série de jeux jeu publiée dès 1992 pour le public japonais. Il s'agit d'une mégacompilation des trois titres de la saga inédits en Amérique. Le résultat est un jeu de rôle éclaté qui offre au-delà de cent heures d'aventures aux explorateurs les plus tenaces. Tout est en 3D, avec des dialogues enregistrés et une trame sonore améliorée. Malgré une profusion de mises à niveau technologiques, ce nouveau Romancing Saga demeure un jeu de rôle tout ce qu'il y a de plus traditionnel. Nous y incarnons un héros qui quitte son patelin; il rencontre et recrute des compagnons pour sauver le monde en tuant des monstres et en se remplissant les poches. Après une charmante cinématique musicale, où nous suivons un ménestrel déambulant parmi les principaux environnements de Mardias, il faut sélectionner un des huit héros de la saga.
Il y a une bonne dose de variété dans les aventures vécues par chacun des personnages; celles-ci débutent toutes dans des lieux différents. Des choix nous sont régulièrement présentés, afin d'influencer le destin. On a du plaisir à expérimenter avec les nombreuses trames narratives, même si elles finissent toutes par se rejoindre dans les mêmes nœuds. Les décors ne sont pas énormes, mais ils sont nombreux et très jolis. Nous évoluons dans deux sortes d'environnements. Il y a les espaces sauvages et les centres urbains. Le premier contient les ennemis et le second contient les boutiques pour regarnir notre inventaire ou encore acheter des techniques de combats spéciales. Un hôtel nous sert à sauvegarder notre progression et le bistro à faire des rencontres. Notre guide, le ménestrel, nous y attend; il s'agit d'un pivot important du jeu. Nous devons souvent passer par lui afin de modifier notre groupe de quatre compagnons. Cela peut devenir lassant, car si nous croisons une recrue intéressante avec nos effectifs complets, il faut se taper deux fois le chemin vers le plus proche bistrot, pour congédier un membre et le remplacer par un autre. Comme on ne sait jamais si on fait une bonne affaire, la tendance est de garder le même groupe le plus longtemps possible et d'en faire évoluer les habiletés selon nos besoins.
Le mode combat se déroule au tour à tour. L'interface y est stable et elle permet de porter de nombreux coups sans trop de chichis. L'ensemble est bourré de qualités indéniables, mais certains points laissent à désirer. Il est regrettable que les animations soient si peu évoluées. Par exemple, il n'y a aucune animation pour monter et descendre de cheval. Les coups dans les combats tour à tour sont également simplifiés au maximum. Chaque personnage procède mécaniquement. De plus, la caméra se place continuellement à l'arrière du combattant actif, ce qui peut donner jusqu'à dix déplacements rapides par séquence de combat. Les développeurs ont utilisé cette technique pour camoufler la faiblesse des animations. De plus, la caméra ne peut se contrôler directement, il faut déplacer notre personnage pour obtenir la vue désirée. Le positionnement du personnage est aussi problématique lorsque l'on veut réaliser certaines actions. Simplement discuter avec les villageois demande souvent une précision excessive.
