Spy Hunter: Nowhere to Run, inspiré d'une hypothétique sortie au cinéma, n'a rien pour satisfaire un public de plus en plus exigeant. Même si le film mettant en vedette The Rock a été reporté, le jeu s'est faufilé jusqu'à nous.
Dès le début on réalise rapidement que l'histoire a tout du concept alambiqué, avec comme héros un gros bras qui ne réfléchit pas trop, ne cherche pas trop et résout les problèmes à coup de poing. En fait rien n'accroche le joueur au départ et la suite ne laisse rien présager de bon. Spy Hunter : Nowhere to Run est malheureusement un ramassis d'idées déjà vues à la troisième personne, d'actions sans inspiration et de graphiques à la limite du médiocre. Le titre offre un amalgame d'action en véhicule ainsi qu'à pied. Malgré un concept assez simple et peut être même accrocheur, Midway n'a pas su balancer le jeu pour rendre cette expérience intéressante. Spy Hunter semble favoriser l'approche directe au corps à corps plutôt que l'utilisation d'une percutante M16. C'est à la limite du découragement total, lorsque vous le réalisez, entouré d'une demi douzaine de gardes, que vos poings sont plus dévastateurs et faciles à utiliser que la bonne vieille mitraillette. Le fait est qu'une grenade ne semble pas créer l'effet qu'on pourrait s'attendre tandis qu'une prise de lutte qui n'a le mérite que d'être comique, est plus destructrice.
Les objectifs du jeu sont, on ne peut plus simples, vous ne chercherez pas longtemps votre chemin d'autant plus que le design du jeu est somme toute linéaire. Pour ce qui est des balades en véhicule, c'est tout aussi hasardeux qu'à pied. On n'a pas l'impression d'avoir un bon contrôle du bolide et de ses mouvements. Par peur de nous ennuyer complètement on a droit à deux autres variantes du véhicule, soit la moto et le hors bord. L'idée peut paraître amusante, mais comme les deux autres véhicules sont tout aussi difficiles à manier correctement et qu'ils ne sont que des prétextes pour descendre des ennemis qui arrivent en rafales, le plaisir s'essouffle rapidement. De plus, ils nous donnent l'impression d'affronter une armée sans âme et dénuée d'intelligence. C'est peu dire, l'intelligence artificielle est si prévisible et dépourvue d'initiative que le tout semble être du tout cuit si ce n'était de l'incroyable difficulté à viser convenablement.
Au niveau des graphiques, c'est tout aussi décevant. On peut observer une assez bonne ressemblance avec The Rock, qui incarne Alec Decker, mais outre le personnage principal, on ne peut que rester sur sa faim. Le protagoniste féminin est plus proche de l'androïde bâclé que de l'humain et ses gardes semblent avoir été conçus en série avec de mauvais moules. On peut tout de même trouver un point plus ou moins positif dans le rendu de l'eau et des explosions, qui sont d'ailleurs monnaie courante à un tel point que baisser le volume de votre télévision est pratiquement une nécessité. Le jeu souffre d'un retard considérable par rapport à ce qui se fait actuellement pour Xbox et PS2. Sa réalisations s'apparente à celle des jeux à petit budget.
Outre pour les fanatiques de The Rock, il est difficile de recommander ce jeu à qui que ce soit. Un seul conseil tient la route : passez votre chemin. Le seul point positif que vous retirerez de ce jeu, c'est de rire aux éclats lors des cinématiques on ne peut plus ridicule et des explosions superflues.
Dès le début on réalise rapidement que l'histoire a tout du concept alambiqué, avec comme héros un gros bras qui ne réfléchit pas trop, ne cherche pas trop et résout les problèmes à coup de poing. En fait rien n'accroche le joueur au départ et la suite ne laisse rien présager de bon. Spy Hunter : Nowhere to Run est malheureusement un ramassis d'idées déjà vues à la troisième personne, d'actions sans inspiration et de graphiques à la limite du médiocre. Le titre offre un amalgame d'action en véhicule ainsi qu'à pied. Malgré un concept assez simple et peut être même accrocheur, Midway n'a pas su balancer le jeu pour rendre cette expérience intéressante. Spy Hunter semble favoriser l'approche directe au corps à corps plutôt que l'utilisation d'une percutante M16. C'est à la limite du découragement total, lorsque vous le réalisez, entouré d'une demi douzaine de gardes, que vos poings sont plus dévastateurs et faciles à utiliser que la bonne vieille mitraillette. Le fait est qu'une grenade ne semble pas créer l'effet qu'on pourrait s'attendre tandis qu'une prise de lutte qui n'a le mérite que d'être comique, est plus destructrice. 
Les objectifs du jeu sont, on ne peut plus simples, vous ne chercherez pas longtemps votre chemin d'autant plus que le design du jeu est somme toute linéaire. Pour ce qui est des balades en véhicule, c'est tout aussi hasardeux qu'à pied. On n'a pas l'impression d'avoir un bon contrôle du bolide et de ses mouvements. Par peur de nous ennuyer complètement on a droit à deux autres variantes du véhicule, soit la moto et le hors bord. L'idée peut paraître amusante, mais comme les deux autres véhicules sont tout aussi difficiles à manier correctement et qu'ils ne sont que des prétextes pour descendre des ennemis qui arrivent en rafales, le plaisir s'essouffle rapidement. De plus, ils nous donnent l'impression d'affronter une armée sans âme et dénuée d'intelligence. C'est peu dire, l'intelligence artificielle est si prévisible et dépourvue d'initiative que le tout semble être du tout cuit si ce n'était de l'incroyable difficulté à viser convenablement.
Au niveau des graphiques, c'est tout aussi décevant. On peut observer une assez bonne ressemblance avec The Rock, qui incarne Alec Decker, mais outre le personnage principal, on ne peut que rester sur sa faim. Le protagoniste féminin est plus proche de l'androïde bâclé que de l'humain et ses gardes semblent avoir été conçus en série avec de mauvais moules. On peut tout de même trouver un point plus ou moins positif dans le rendu de l'eau et des explosions, qui sont d'ailleurs monnaie courante à un tel point que baisser le volume de votre télévision est pratiquement une nécessité. Le jeu souffre d'un retard considérable par rapport à ce qui se fait actuellement pour Xbox et PS2. Sa réalisations s'apparente à celle des jeux à petit budget.
