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Konami fait plaisir aux fans de la série Castlevania en offrant un deuxième titre cet automne. Reposant sur de solides mécaniques de jeu, le jeu souffre d'un manque d'originalité, au niveau du design de niveaux.
Ce nouvel épisode de la série Castlevania se déroule en 1479, soit trois ans après que Trevor Belmont ait vaincu Dracula. Castlevania: Curse of Darkness, disponible sur PS2 et Xbox, fait donc directement suite à Castlevania III: Dracula's Curse, paru sur le NES. Il ne suit donc pas le dernier épisode de la série paru sur PS2, Castlevania: Lament of Innocence, qui se déroulait au 11e siècle. Cet épisode introduit deux nouveaux personnages dans la série, soit Hector et Isaac, deux maîtres forgerons de l'enfer, qui ont été les ordres de Dracula. A la mort de ce dernier, Hector s'enfuit pour refaire sa vie avec Rosaly, sa bien aimée. Celle-ci est faussement accusée de sorcellerie et condamnée au bûcher, en partie à cause d'Isaac. Alors que la malédiction de Dracula s'abat dans la contrée de Valachia, Hector se lance à la poursuite d'Isaac pour se venger.
Curse of Darkness présente plusieurs améliorations par rapport à Lament of Innocence. D'abord, l'action se déroule dans une dizaine de lieux différents. Ainsi, en plus de visiter le traditionnel château de Dracula, les joueurs pourront explorer un temple, des ruines, une forêt, des montagnes, une cité, etc. Cette variété de paysages rend le jeu moins monotone. Hélas, le design des niveaux, entrecoupés d'une multitude de corridors, manque encore d'originalité. Puisqu'il faut souvent revenir sur nos pas, il aurait été intéressant que le personnage soit capable de courrir plus rapidement, afin de passer à toute vitesse les passages les plus ennuyeux. Depuis que la série a fait le saut à la 3D, Konami n'a jamais été en mesure de présenter des environnements aussi détaillés que ceux retrouvés dans les jeux 2D des consoles portables.
Par rapport à Lament of Innocence, les mécaniques de jeu ont été renforcées par des éléments de jeu de rôle, qui permettent aux joueurs de développer une cinquantaine de diablotins différents ainsi qu'une variété d'armes. En effet, au cours des combats, qui sont toujours aussi divertissants, les joueurs pourront accumuler des cristaux, qui serviront à faire évoluer des diablotins de six types différents, de même que des matériaux, qui seront utilisés pour créer plusieurs armes et armures. Selon le type d'armes utilisé au combat (épées, haches, lances, poings, divers), les cristaux recueillis seront différents et nos diablotins évolueront différemment. Puisque l'on peut faire évoluer plusieurs diablotins tout au long du jeu, ce brillant système encourage l'expérimentation. Autre belle surprise, il est désormais possible de dérober des items aux créatures lors des combats, en appuyant sur le bon bouton au moment opportun.
D'un point de vue technique, le jeu est honnête, mais sans plus. Bien que très répétitif, le jeu demeure divertissant, pourvu que l'on apprécie combattre, dans le but de faire évoluer nos diablotins. En plus de combattre à nos côtés, ces derniers possèdent plusieurs habiletés utiles et deviennent vite indispensables. Le jeu offre une bonne durée de vie de même que plusieurs bonus. Nous ne pouvons espérer que la direction de la série en 3D soit confiée à l'équipe de David Jaffe, responsable de God of War, qui a été approché par Konami.
Jeu disponible en anglais seulement
Une critique de François Taddei
Évalué sur: PS2
Systèmes: Xbox, PS2
Éditeur: Konami
Développeur: Konami
Lien: Site Web officiel
par François Taddei
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