Note de JOUEZ.com: 4,5 étoiles
Système: Wii
Éditeur: Nintendo
Développeur: Intelligent Systems
Lien: Site Web officiel
Clip vidéo: Branchez-Vous.TV
Le très bidimensionnel Paper Mario est de retour sur la Wii ! Contrairement à la majorité des titres de la console, celui-ci se concentre à offrir une jouabilité simple et agréable plutôt qu'un nouveau mode de contrôle. Par la même occasion, Super Paper Mario s'aventure dans une contrée jamais explorée par la série: La 3ème dimension !
Les frères Mario, ennuyés par le calme de la journée, souhaitent la venue d'un événement bouleversant. Quelques secondes plus tard, Toad apparaît pour rapporter un énième enlèvement de la princesse par Bowser. Arrivé à la forteresse du tyran, les frères découvrent que le kidnappeur est plutôt le Comte Bleck, un magicien d'une autre dimension. Peu après, ce dernier retourne dans son monde avec Luigi, Bowser et la princesse. Mario, avec l'aide d'un Pixl en forme de papillon nommé Tippi, part à la poursuite du comte pour le défaire à l'aide des 8 cœurs purs qu'il se doit de collecter. Paper Mario est donc de retour pour offrir aux joueurs un cocktail de nostalgie, de jeu de plate-forme, de jeu de rôle et d'absurdités. L'aventure amènera Mario à être un esclave, à prendre part à un « Dating show » pour déterminer l'identification d'une alliée ou encore à être vénéré pour la beauté de sa moustache.
Comme dans Super Mario Bros., l'essentiel de Super Paper Mario consiste à traverser des niveaux, éviter ou vaincre des ennemis, sauter par-dessus des pièges et défaire des boss. L'aspect jeu de rôle altère partiellement la jouabilité traditionnelle en offrant l'utilisation de divers personnages et attaques, des casses-têtes, l'achat et utilisation d'items et, évidemment, une amélioration des personnages au fil des combats. Une évolution intéressante par rapport au titre précédent est l'intégration des combats au volet de plate-forme au lieu d'être un module de jouabilité distinct. Par exemple, pour vaincre un ennemi coriace qui ère dans un niveau, Mario n'a qu'à sauter sur celui-ci à plusieurs reprises ou lui lancer un objet, chaque ennemi disposant d'un nombre de points de vie distincts. Mario doit aussi visiter des villages pour récolter des indices ou magasiner des items et explorer rigoureusement certains niveaux. Cependant, la mécanique marquante de Super Paper Mario est la possibilité de faire pivoter Mario de 90 degrés pour gambader en 3D dans des niveaux traditionnellement 2D. Cette mécanique devient vite essentielle pour compléter des casses-têtes, éviter de coriaces ennemis et voir des passages, blocs ou item cachés. Heureusement, cette mécanique n'est en rien futile en étant partie intégrante de la jouabilité et ne manque pas de faire sourire les joueurs qui ont connus la glorieuse époque des jeux 2D.
Mis à part la possibilité de contrôler des personnages comme Bowser et la Princesse Peach, Mario est aussi assisté dans sa quête par de petits êtres qui se nomme Pixls. Un Pixl, une fois sélectionné, permet au personnage jouable différentes actions comme lancer de bombes, agripper des objets ou créer des plate-formes flottantes. D'ailleurs, Tippi, l'un des Pixls, offre des informations à propos de n'importe quel objet à l'écran en pointant la télécommande Wii vers le téléviseur. Les contrôles du jeu sont un bel exemple de simplicité et d'intuitivité teinté de nostalgie. La télécommande Wii se tient comme un contrôleur NES : on déplace les personnages avec la croix directionnelle, le saut est amorcé par le bouton 2 tandis que le bouton 1 permet l'utilisation d'un Pixl. Dépendant du personnage sélectionné, certaines actions sont aussi possibles via d'autres boutons. Par exemple, Mario peut passer en mode 3D grâce au bouton A. Finalement, il est possible de sortir de certaines afflictions, comme le gel ou le sommeil, en secouant le contrôleur. L'univers visuel du jeu, comme dans les titres précédents, reste très « Marioesque », avec de très bons graphiques 2D, des objets de papier et quelques tournures amusante. Certains « Power Up » provoquent aussi l'apparition de personnages très pixellisés issus de Super Mario Bros. Ces apparitions brisent la charte graphique du jeu, mais sont empreints de nostalgie. Le point faible de la facture artistique, réside dans la perspective 3D des niveaux. La 3D est d'abord simpliste, étant un prolongement de la 2D, mais l'ensemble est aussi vide, peu inspiré et souvent fade. Les effets sonores, comme toujours, empruntent abondamment au vieux titres de la franchise et à un répertoire très cartoonesque pour soutenir l'action et l'humour du jeu. Les musiques, qui cadrent entièrement à l'univers Mario, sont tantôt mémorables tantôt banales.
On ne peut que recommander chaudement Super Paper Mario à la majorité des joueurs. Les fans de Mario y trouveront un brillant hommage et quelques fascinantes tournures de jouabilité tandis que les nouveaux joueurs ou enfants seront amusés et introduits en douceur aux jeux de plate-forme et de rôle. Les seuls laissés pour compte seront peut-être ceux qui désirent un titre de plate-forme pur, qui ne veulent pas jongler avec les dialogues, les items ou les puzzles. Dans ce cas, New Super Mario Bros. pour la DS ou l'éventuel et très attendu Super Mario Galaxy pour la Wii seraient des choix plus éclairés.
Une critique de Patrick Thellend
par JOUEZ.com
Il a l'air super ce jeu! ^^
Ca y est, le faux pas de Nintendo est arrivé avec Super Paper Mario. Il avait tout de seduisant, et c'est pas les rumeurs d'un portage de la nintendo gamecube qui m'ont refroidit.
Non ! Il s'agit là d'un jeu avec de tres bonnes idées comme le passage 2D/3D mais le scénario du jeu est finalement aussi plat qu'une 1D si je puis me permettre.
Fan de Mario (et Zelda) de la premiere heure, jamais un titre "Mario" ne m'avait déçu en 20 ans (hormis les Mario Party que je n'aime pas pour le genre).
Celui-ci ressemble bien à un jeu baclé bouche-trou dont le côté fun réside dans la bande annonce que vous avez pu voir, comme dans celles des mauvais films.
Les dialogues sont lassant (heureusement ils sont parfois marrrant). Les niveaux sont vite (ter)minables.
Sauf que parfois on bloque sur une enigme nulle ou il fallait en fait se retaper tout le niveau dans l'autre sens pour reparler à un personnage afin d'avoir le code machinchose...
Il y a un niveau ou il faut battre un personnage puis passer la porte et ca recommence 20 fois (heureusement ils avaient annoncé 99 au départ).
Il y a un tube dans lequel il faut faire 100 niveaux pour avoir des cartes et "que sais-je", mais j'ai perdu au 70 eme sans sauvegarder puisqu'on ne peux pas.
Envie de recommencer ? Naaaaaan ! Puis il y a des niveaux volontairement étirés, vous courrez dans le vide, tout ça pour rallonger la durée de vie du jeu.
Je ne vous parle même pas des ascenseurs et autres dialogues inutiles. Bref, ce jeu est presqu'une insulte pour les vieux fans...
Aller Mr Miyamoto, une telle erreur en 20 ans, c'est pardonnable mais qu'on ne vous y reprenne plus hein !