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Note de JOUEZ.com: 4 étoiles
Système: PSP
Éditeur: Sega
Développeur: Planet Moon Studios
Lien: Site Web officiel
Sega s'associe avec Planet Moon Studios pour faire revivre la nostalgie de l'un de ses grands classiques avec After Burner : Black Falcon sur PSP. Les graphiques en 2D font maintenant place à une expérience entièrement conçue en 3 dimensions. Le résultat est-il concluant?
Il ne faut pas se le cacher : l'histoire de After Burner : Black Falcon est bien mince. Une division militaire secrète d'aviation responsable du développement d'avions de chasse supersoniques est malheureusement victime d'une infiltration. Résultat : treize de ses machines de guerre sont dérobées par un groupe mercenaire ayant l'intention de les revendre au plus offrant sur les marchés terroristes. En tant que membre d'un regroupement militaire d'élite, vous êtes recruté afin de piloter l'avion prototype Afterburner Mark X pour rattraper chacun de ces mercenaires avant qu'il ne soit trop tard. Après avoir choisi le personnage que vous incarnerez parmi trois pilotes différents (ce qui ne fait foncièrement aucune différence) vous serez rapidement exposés à la nature de votre mission. Vous devrez ensuite sélectionner votre jet parmi un éventail relativement varié d'avions de guerre comme le F-14D Tomcat, le F/A 18E Super Hornet ou le F-15E Stike Eagle. Il va s'en dire que seule une infime partie de la flotte est disponible au départ. Vous serez donc lancé aux trousses des avions dérobés sur une série de missions à progression linéaire (il n'y pas de place au choix ici).
Une fois le long temps de chargement écoulé, l'action ne démord pas. Dans la tradition des jeux AfterBurner, votre jet se déplace à une vitesse constante à basse altitude à l'intérieur d'un corridor aérien invisible. Votre objectif est d'atteindre la fin du niveau en détruisant tout sur votre passage. Trois armes sont mises à votre disposition : la mitraillette, utile à coutre portée, les missiles têtes chercheuses pour les ennemis aériens et une nouveauté cette fois-ci, les roquettes pour atteindre les cibles au sol. Alors que le décor défile à toute vitesse, vous devez vous empresser de détruire un maximum d'avions de chasse ou de tourelles avant qu'ils ne lancent un missile en votre direction. Ces missiles peuvent être détruits quoiqu'il soit possible de les éviter en effectuant des tonneaux aériens.
Afin de causer le maximum de dégâts, le jeu vous impose de balayer les cibles disponibles (aériennes ou terrestres) avec votre curseur avant de pouvoir lancer une salve de missiles ou de roquettes. Vous serez alors récompensé par l'octroi d'énergie et de munitions sous forme de vivres parachutées pour chaque escadron abattu en plein vol. Avec Black Falcon, vous avez maintenant la possibilité de ralentir votre vitesse ou de l'accélérer de façon passagère en utilisant vos rétro-propulseurs. Ce dernier aspect joue un rôle important dans le montant qui vous sera octroyé à la fin d'une mission car vous serez récompensé en fonction du nombre de cibles détruites, certes, mais également en fonction du temps passé dans le niveau. Cet argent peut être ensuite réinvesti dans l'amélioration de votre jet ou dans l'achat d'un nouveau.
En somme, l'hommage au jeu d'origine est indéniable. Il y a cependant une ombre au tableau : la frénésie de l'action et le nombre élevé d'explosions viendront souvent voiler les attaques en votre direction. Il vous arrivera donc fréquemment de voir votre avion exploser en plein vol sans raison apparente. Cette situation peut s'avérer frustrante considérant le nombre de vies limitées par mission mais si le niveau de difficulté digne des jeux de l'époque ne vous importune guère, vous aurez un grand plaisir à jouer à After Burner : Black Falcon.
Une critique de Thomas Wilson
par JOUEZ.com
