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Note de JOUEZ.com:4 étoiles
Système: PSP
Éditeur: Nihon Falcom
Développeur: Mastiff
Lien: Site Web officiel
Clip vidéo: Branchez-Vous.TV
Les jeux comme Zelda ne verront jamais le jour sur la console portable de Sony. C'est alors qu'on se met à espérer qu'un titre de qualité alliant jeu de rôle et jeu d'action voit le jour, comme Gurumin: A Monstrous Adventure.
L'éditeur Mastiff se spécialise dans l'importation de jeux développés un peu partout dans le monde et qui ayant connu une distribution discrète dans leur terre d'origine malgré leurs qualités. Développé par Nihon Falcom, les créateurs de la série Y's, Gurumin a su séduire Mastiff, avec son côté mystérieux, sympathique et invitant à souhait, qui nous pousse à l'essayer et à vouloir connaître la suite des évènements, le tout sur un ton très léger. Gurumin suit la folle aventure d'une fillette de 12 ans prénommée Parin, qui débarque chez son grand-père Hyperbole dans le village de Tiese. En effet, ses parents étant archéologues de métier, ceux-ci travaillent à l'étranger et doivent donc faire garder leur petite fille. Ce qui est ennuyeux du village de Tiese, c'est qu'il n'y a aucun enfant, c'est un village minier! Peu de temps après son arrivée, Parin aperçoit une autre petite fille, mais elle apprend bien assez tôt que c'est un monstre qui habite un village situé à proximité de Tiese, mais dont les adultes ignorent l'existence, puisqu'ils ne sont pas capables de les voir. Parin, pour se divertir, suit donc la petite fille monstre et découvre alors le village des monstres, en proie à une attaque d'esprits maléfiques. Après ce tragique évènement, Parin est investie d'une mission de la plus haute importance: récupérer les divers items qui aideront les monstres à reconstruire leur village. Pour se faire, elle devra faire usage d'une perceuse légendaire, capable de vaincre les esprits maléfiques, dirigés par un Prince ténébreux, dont les sombres desseins sont inconnus.
Ces étranges prémisses viennent appuyer des mécaniques de jeu plutôt conventionnelles. Comme c'est le cas de bien des jeux d'aventure intégrant des éléments de jeux de rôle, le joueur devra explorer des donjons pour trouver les objets qui aideront à faire progresser la quête principale du jeu. Pour ce faire, le joueur devra utiliser la perceuse pour disposer des ennemis ou détruire les nombreux objets qui se trouveront sur son chemin. Lors des combats, la perceuse pourra être chargée pour faire plus de dégâts. Il sera aussi possible d'esquiver les coups de nos adversaires et effectuer des combinaisons de coups, qui produiront des dégâts plus importants selon les objets équipés par Parin. A ce propos, lorsque Pari porte des équipements en particulier, notamment des costumes, ces derniers sont visibles en temps réel. Ils permettent d'ajouter des effets de feu, d'électricité ou d'eau sur la perceuse. Les combats se déroulant en temps réel, l'action prend une bonne partie du temps de jeu. Chaque fois que Parin rapporte un objet précieux au village, un des villageois lui permet d'aller explorer de nouveaux donjons. A quelques occasion, elle doit aussi affronter un des gardes du Prince pour connaître leur maléfiques intentions et progresser jusqu'à la fin.
En explorant les différents endroits on ne peut s'empêcher de remarquer la musique, celle-ci étant totalement enivrante, on se surprend même à cesser de jouer pour apprécier les morceaux de musique à la fois jovial, entraînant et très bon enfant, qui nous collent un sourire au visage sans même que l'on s'en rende compte. Les voix traduites en anglais que l'on entend lors des cinématiques sont aussi d'une qualité se situant au-dessus de la normale, mis à part peut-être quelques voix un peu nasillardes d'un ou deux personnages. Si on se laisse attendrir par la musique il n'en va pas de même pour le visuel car Gurumin nous propose un style épuré qui tend plus vers une qualité que l'on retrouvait sur la PS1 que la PS2. Les textures sont délavées et ne contiennent que très peu de détails. Mais il faut noter que les personnages ont droit à une attention plus particulière en ce sens qu'ils peuvent présenter plusieurs types de visages selon la situation de jeu pour nous laisser connaître leurs émotions. Le plus grand reproche que l'on peut faire à Gurumin est de respecter les conventions des jeux du même genre, ce qui l'empêche de se démarquer. Les mécaniques sont bien exécutées mais le joueur n'a pas un large éventail d'actions non plus. Les nombreux chargements entre les niveaux sont encore une fois frustrants, comme c'est la coutume de bien des jeux sur PSP. Il est aussi dommage qu'il n'y ait aucun mode multijoueur.
Bien que Gurumin possède un charme indéniable, grâce à son histoire complètement farfelue et combien sympathique, le jeu ne peut prétendre s'élever au même rang que les Zelda de ce monde en raison d'une jouabilité assez limité et des temps de chargement trop nombreux. Quoiqu'il en soit, Gurumin nous fait passer un très bon 15-20 heures et nous rend joyeux à notre insu.
Une critique de Pierre-Luc Foisy
par JOUEZ.com
