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Note de JOUEZ.com: 2,5 étoiles
Système: Xbox 360
Éditeur: AQ Interactive
Développeur: Artoon
Lien: Site Web officiel
Artoon, le développeur qui nous a donné les sympathiques jeux de plateforme Yoshi Topsy Turvy, Yoshi's Island DS et l'intriguant Blinx : The Time Sweeper sur Xbox nous propose aujourd'hui un jeu d'un tout autre registre, Vampire Rain, un jeu de furtivité où l'on doit éviter des vampires. Un heureux mélange ou un cocktail désastreux?
Le jeu débute lorsque le Bureau des Renseignements Américain crée une unité de combat spéciale devant faire face à la présence sans cesse grandissante et inquiétante de Vampires. Selon le Bureau, la population des Vampires pourrait éventuellement dépasser celle des humains si rien n'est fait pour réduire leur nombre. C'est à ce moment que l'on incarne John Lloyd, un ancien membre des Forces Spéciales qui a déjà combattu les Vampires, mais qui a vu toute son équipe périr au combat. Lorsque le Bureau crée une équipe spécialisée dans l'éradication des Vampires, il n'hésite pas à effectuer son retour. C'est à ce moment que la chasse commence dans la ville, mais heureusement pour Lloyd et son équipe, la pluie qui fait rage affecte grandement les sens aiguisés des Vampires.
Vampire Rain se déroule donc presque entièrement dans une ville, dont on ne connaît pas le nom, où il pleut toujours. Le jeu se déroule à la manière de Splinter Cell, il faut donc compléter chaque mission remise par le Bureau pour passer à la prochaine. Les missions sont toutefois peu variées, elles se résument, pour la plupart, à infiltrer un endroit précis de la ville, en passant du point A au point B, et à affronter les Vampires qui se trouvent sur votre chemin. Pour ce faire, il faut avancer dans l'obscurité et utiliser les différents environnements de la ville à notre avantage pour réussir notre mission. Bien sûr, il ne faut pas se faire repérer par les Vampires qui arpentent les rues car s'ils sentent votre présence, votre vie sera de courte durée. En effet, même si notre personnage bénéficie d'une force d'attaque non négligeable et d'innombrables gadgets technologiques, les combats contre les Vampires devront être évités coûte que coûte, leur vitesse de déplacement et leur force surhumaine leur donnant un avantage quasi insurmontable. Il faudra vider au moins un chargeur de votre fusil d'assaut sans rater une fois la cible pour détruire un seul Vampire. Pour éviter ces bains de sang, il faudra donc trouver un chemin qui passe par les toits, par une ruelle ou par un câble reliant deux édifices. Il faudra aussi faire preuve de furtivité chaque fois que l'on apercevra un Vampire qui garde ou bloque l'accès à un lieu.
Comme il est difficile de juger à quelle distance il faut se tenir des Vampires pour éviter d'attirer leur attention, il n'est pas aisé de comprendre comment ils arrivent à nous repérer et il est impossible de déterminer comment adapter notre stratégie lorsque l'on échoue une mission. Le jeu devient donc frustrant rapidement. Les environnements étant répétitifs, il est difficile de trouver des points de repère pour s'orienter dans la ville. Les édifices se ressemblant tous, on se perd facilement. La pluie est aussi un élément irritant, car elle n'est pas particulièrement réussie et elle n'amène rien au jeu, sinon de justifier pourquoi il n'est pas possible de voir au loin. La brève cinématique qui nous est présentée chaque fois qu'un Vampire nous capture repose sur une qualité visuelle qui ne rend pas justice à la Xbox 360. Si la campagne solo ne vous enchante pas, le mode multijoueur en-ligne ne sauve malheureusement pas Vampire Rain. Bien qu'il propose huit modes de jeu, dont les conventionnels duels à mort en solo ou en équipe, les modes de jeu les plus prometteurs (Périr ou devenir un Vampire ainsi que Destruction en Équipe) ne sont pas bien balancés, les Vampires étant trop forts.
Sur papier, Vampire Rain avait des atouts intéressants. Hélas, le développeur japonais Artoon s'est plutôt affairé à rendre tous les petits irritants, que l'on retrouve dans les jeux furtifs, encore plus désagréables et d'une façon exponentielle. Le niveau de difficulté du jeu n'est pas bien balancé, l'emballage visuel et des plus moribonds, indigne d'une console de nouvelle génération.
Une critique de Pierre-Luc Foisy
par JOUEZ.com
