Note de JOUEZ.com: 5 étoiles
Systèmes: Xbox 360, PC
Éditeur: 2K Games
Développeur: Irrational Games
Lien: Site Web officiel
Clip vidéo: Branchez-Vous.TV
Le studio Irrational Games (2K Boston depuis peu), qui nous a offert le classique System Shock 2, s'impose à nouveau avec BioShock, un jeu de tir à la première personne à la fois dérangeant et enivrant. Un sérieux candidat au titre de jeu de l'année.
«Bienvenue à Rapture», c'est le message d'accueil qui défile devant les yeux de notre protagoniste, quelques minutes après l'écrasement de son avion au milieu de l'océan. Il se trouve à l'entrée d'une immense cité moderne secrètement dissimulée sous les eaux. En y pénétrant, il se rend compte rapidement que quelque chose ne tourne pas rond. Les citoyens ont totalement perdu la tête. Les lieux sont dévastés, abandonnés et parsemés de cadavres. On découvre des messages nous faisant comprendre que Rapture fut l'invention d'un génie, Andrew Ryan, dont le rêve était de construire un endroit isolé du reste du monde où l'homme libre pourrait réaliser le plein potentiel de son intelligence et repousser les limites de la science. Un rêve probablement trop grand, menant tout droit à la catastrophe.
BioShock est un jeu d'action à la première personne qui peut paraître linéaire aux premiers abords, mais qui ouvre tellement de portes au joueur que l'expérience de jeu peut s'avérer fort différente d'une personne à l'autre. Le combat combine l'utilisation de diverses armes de main (clé anglaise, pistolet, mitrailleuse, lance-grenade, arbalète, etc.) et des pouvoirs acquis génétiquement grâce à des plasmides (lancer du feu, de la glace ou des essaims d'abeilles, télékinésie, chocs électriques, rendre les ennemis autodestructeurs, etc.). Des toniques sont aussi disponibles pour améliorer diverses habilités. On peut même éventuellement inventer de nouveaux items et munitions à partir d'objets trouvés. Le piratage est également présent, via un mini-jeu assez ingénieux, pour débloquer des coffres, des machines distributrices d'items et même pour retourner les systèmes de sécurité contre les ennemis. De plus, un appareil photo permet de prendre des clichés des différents types d'ennemis pour en apprendre plus sur eux et ainsi améliorer ses techniques de combat lors d'un prochain affrontement. Les possibilités sont donc très nombreuses pour expérimenter différentes combinaisons de techniques de combat et améliorer son personnage à sa guise.
Un aspect important du jeu est l'approvisionnement en ADAM, liquide permettant de se procurer de nouveaux plasmides et toniques. Cela ne se fait pas aisément, car ce liquide ne peut être obtenu qu'en tuant les «Little Sisters», de petites filles recyclant l'ADAM des cadavres de la ville. De plus, elles sont protégées par d'énormes gardiens de sécurité nommés «Big Daddies» qui offrent toujours un combat très ardu. Suite à la défaite d'un «Big Daddy», on vous présente un dilemme : éliminer la petite fille et obtenir 160 ADAM ou la sauver et n'obtenir que 80 ADAM. Les deux choix ont des conséquences à la fois bénéfiques et néfastes. Il faut donc réfléchir chaque fois avant de prendre une décision car le déroulement du jeu en sera influencé incessamment.
Le monde de BioShock est présenté de façon magistrale. L'histoire complexe et envoûtante vous est dévoilée au fur et à mesure grâce à des messages enregistrés trouvés un peu partout. Les environnements et les effets visuels tels que l'eau et la fumée, l'intelligence artificielle des personnages, l'ambiance et les effets sonores, la fluidité générale de l'action, tout est si réussi et convaincant qu'il est difficile de déposer le contrôleur de jeu pour faire autre chose! Deux petits bémols : le choix de design de mort sans véritable conséquence (on réapparaît pas très loin de l'endroit de notre mort et les ennemis demeurent dans le même état) rend le jeu plus facile, mais cela permet tout de même une progression plus fluide. Aussi, le changement d'armes en plein milieu d'un affrontement par le menu à l'écran brise un peu le rythme. La deuxième option qui est d'utiliser les boutons de changement rapide oblige à parcourir toute la liste, ce qui peut mener à des erreurs en pleine action. La première option demeure tout de même la meilleure.
En conclusion, BioShock s'avère une expérience exceptionnelle que tout amateur de jeux d'actions devrait vivre, sur Xbox 360 ou sur PC. C'est si impressionnant qu'on en redemande malgré une durée de vie très acceptable (20-25 heures). Le jeu est coté M pour 17 ans et plus.
Une critique d'Olivier Bédard
par JOUEZ.com
VotezQuelle est ton opinion sur le "rootkit" (certains disent que c'en n'est pas un...) de SecureROM qui est installé avec la version PC, ainsi que l'activation en-ligne obligatoire (maximum de 5 activations)?
C'est plutot 5 installations sur 5 ordinateurs différent en même temps, mais il est possible de désinstaller et réinstaller le jeux aussi souvent que l'on veut.
Moi je tiens surtout a féliciter Irrational pour avoir produit un jeux magnifique qui fonctionne sur une configuration très modeste.
Athlon 64 dual core 2ghz
Radeon X1600 pro
1go de RAM
Toutes ces pieces date d'au moins 1 ans et demi a 2 ans et le jeux fonctionne malgrés tout très bien avec une qualité graphique moyenne.
Pas comme Crysis...
Une ambiance flippante: on sursaute et le corps est irradié par la peur (pourtant on du mal à me surprendre, là c'estg garanti)
Un gameplay sans faille : on joue en fait à deux FPS, l'un avec la main droite et un autre avec la gauche.
Un autre monde : les lieux visités sont immenses, les voutes, corridors, couloirs, squares etc... vous plongent dans un univers dépaysant et d'une très grande beauté.
Scénario ; si vous avez aimé des titres comme Another World, Flashback, HL, HL2, DeusEx, GOW etc... vous adorerez Bioshock.
En 27 ans d'expérience ludique, j'ai peu souvent pris une claque aussi monumentale.
Les notes sur Internet ne sont pas exagérées, parole de gamer !
Autre bémol non-mentionné: Pas de mode multijoueur. Malgré tout, la chronique m'a convaincue. Il faut que je l'achète :)