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lundi 26 janvier 2009 à 20H00

Test: Spore


Note de JOUEZ.com: 4 étoiles

Système: PC
Éditeur: EA
Développeur: Maxis
Lien: Site Web officiel

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Produit vedette du studio Maxis, SPORE propose ni plus ni moins que de suivre l'évolution d'une espèce de la simple cellule à un empire galactique et de personnaliser sa civilisation de A à Z. Un pari osé qui a techniquement réussi mais reste trop timide pour être appelé une révolution.

spore-2.jpgAvant de commencer il est primordial de comprendre que SPORE est, comme les autres jeux de Maxis, un simulateur, à savoir un jouet avant d'être un jeu. Son nom lors de sa conception était d'ailleurs "Sim Everything". Il est néanmoins possible de le traiter tel un jeu comprenant une gamme poussée d'outils intégrés. Le jeu est divisé en cinq phases contenant de plus en plus d'éléments à gérer. On commence par une cellule aquatique dont on choisit le mode d'alimentation : carnivore ou herbivore. Le but de cette phase est de manger sans être mangé. Lorsque cette cellule a assez évoluée, elle peut sortir de l'eau et s'installer dans un nid avec une huitaine de ses congénères. On contrôle toujours une seule créature, mais une fois sur terre, elle explore son environnement à la recherche d'autres créatures. Il appartient au joueur de choisir de quelle façon elle interagit avec les autres; soit pacifiquement, soit agressivement. Lors de la troisième phase, très courte et peu étoffée, on prend le contrôle d'une tribu qui doit ultimement contrôler une nation.

spore-3.jpgLa quatrième phase fait penser au jeu Civilization, le but est de conquérir le monde soit par la force, la conversion religieuse ou l'achat des autres nations! Lorsque le joueur domine la planète, il débloque un ovni qui lui permet de voyager d'étoile en étoile et ultimement à travers toute une galaxie. Au cours de cette cinquième phase, votre ovni peut aussi utiliser une quantité incroyable d'outils qui vont des torpilles à la colonie en kit, en passant par le rayon d'amitié. Une grande liberté est laissée au joueur et le nombre de tâches à accomplir s'accroît considérablement. Celles-ci sont représentées par des badges-récompenses qui sont accordés, par exemple, pour l'exploration de cent systèmes solaires différents ou l'achat d'un certain nombre d'outils. Toutefois, on se rend vite compte que les autres empires suivent à la lettre le modèle d'un des trois types de civilisation (militaire, économique et religieuse). Les missions, toutes copiées à partir du même moule, donnent rapidement une impression de déjà-vu.

spore-4.jpgTout au long du jeu, il est possible de concevoir et améliorer sa créature, ses costumes, ses bâtiments et ses véhicules en passant par une panoplie d'éditeurs. C'est là que le jeu prend toute son ampleur. À partir de ces éditeurs, on peut assembler et déformer divers morceaux pour obtenir une créature ou un objet et ensuite les colorer grâce à une interface très simple. Pour couronner le tout, les créatures s'animent d'elles-mêmes et généralement de façon assez réaliste, pour autant qu'on reste dans des formes raisonnables. Sinon, les résultats peuvent devenir assez hilarants. Il est présentement très difficile voire impossible d'ajouter de nouvelles textures ou ses propres modèles à la sélection fournie avec le jeu, ce qui limite malheureusement le potentiel des outils de création. Il est à noter qu'une bonne partie du contenu est généré de façon procédurale, c'est-à-dire que le jeu ne conserve qu'une petite série d'instructions et développe un élément à partir de celles-ci lorsque nécessaire, une planète ou une créature par exemple. Cette méthode permet à SPORE de produire des galaxies de milliers de planètes et de gérer les changements de chacune sur un PC, ce qui est tout simplement impressionnant.

spore-5.jpgSPORE est aussi doté d'un faux mode multi-joueurs dans lequel les joueurs ne partagent pas le même espace mais plutôt leurs créations. Cette base de données est appelée Sporepedia. En plus de cataloguer le contenu des joueurs, le jeu l'utilise pour remplir les parties de la galaxie virtuelle qui ne peuvent pas être générées aléatoirement de façon satisfaisante tels les bâtiments, les créatures et les véhicules. La possibilité de contact entre les joueurs aurait apporté une dimension supplémentaire au jeu qui n'est tout simplement pas remplaçable par une base de données et des espèces contrôlées par une intelligence artificielle. Pour résumer, SPORE est un jouet qui permet de simuler une galaxie vivante et dynamique. Sa façon de représenter l'univers et de permettre au joueur de faire preuve d'expérimentation en fait un excellent matériel éducatif. Cependant, des limites telles que l'absence de mode multi-joueurs ou l'impossibilité d'utiliser le plein potentiel de ses éditeurs minent considérablement sa durée de vie en tant que jeu.

Jeu disponible en français (textes à l'écran en français)

Une critique d'Étienne Grandmaison



par JOUEZ.com




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