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Si le premier chapitre a été critiqué comme étant linéaire et prévisible, avec un déroulement un peu rébarbatif, le studio Ubisoft de Montréal n'a pas fait la sourde oreille à ses critiques et a rapidement promis de corriger le tir. En lice pour le jeu de l'année aux Video Game Awards, Assassin's Creed 2 aurait-il tenu parole?
L'histoire démarre exactement là où son prédécesseur s'est arrêté, à savoir dans la peau de Desmond Miles, qui, cette fois, sera propulsé à la Renaissance italienne, pour incarner son ancêtre et un descendant d'Altair, à savoir Ezio Auditore da Firenze. Toujours aussi soigné et énigmatique, le scénario offre une cohérence rassurante qui démontre que rien n'est laissé au hasard dans la narration de l'histoire, et que le moindre détail peut en dire plus qu'il n'y paraît. Les missions, bien que nombreuses, ne diffèrent guère du précédent opus et peuvent paraître routinières, mais c'est dans la méthode de les compléter que tout change. Il ne suffit plus de tuer tout ceux qui s'approchent de nous, il faut souvent user de discrétion et de ruse pour éviter l'échec. La rapidité d'exécution et la foule dense sont, entre autre, des atouts non-négligeables pour réussir. Les concepteurs ont d'ailleurs intégré plusieurs moyens pour attirer l'attention d'un ennemi ou pour permettre à Ezio de se fondre dans l'environnement et la foule. Des courtisanes et des voleurs peuvent même être engagés pour distraire les gardes et ainsi ouvrir la voie aux joueurs. Léonard de Vinci est aussi de la partie, et les concepteurs font régulièrement des clins d'œil à ses inventions.
Les mouvements du personnage ont aussi été retouchés, les laissant ainsi plus fluides et crédibles, mais aussi légèrement plus rapides. Le corps d'Ezio s'ajuste réellement à son environnement, comme lorsqu'il escalade la parois étroite d'un mur. Par contre, il est fréquent que la caméra, elle, ne s'ajuste pas comme il se doit. Il en résulte que le joueur ignore ce qui se trouve après l'obstacle qu'il franchit. D'ailleurs, chose invraisemblable, les joueurs subiront davantage de dommages en tombant d'une bâtisse qu'ils n'en recevront jamais d'un puissant coup d'épée. Les combats ont, eux aussi, leur lot de nouveaux mouvements très intéressants et très bien conçus. En plus des habilités typiques de chaque type d'arme, il est possible de s'emparer de celle de son adversaire et de l'achever avec cette dernière. Fait amusant, si le joueur n'est pas assez rapide, l'ennemi optera soit pour la fuite, soit il trouvera une autre arme à proximité. Ceci dit, chaque mouvement que le joueur peut faire, l'ennemi aussi est en mesure le faire, bien que cela ne se produise que très rarement. Même à main nue, les joueurs possèdent certains atouts qui peuvent leur assurer la victoire. Le jet de sable au visage de son ennemi, le grappin ou encore les bombes fumigènes en sont quelques-uns. L'aspect visuel de l'environnement a aussi été peaufiné avec beaucoup de soin, et la reconstitution du 15e siècle est excellente.
Uniquement pour un joueur, le jeu offre tout de même une vingtaine d'heures de plaisir. Ces heures demeurent variables, indépendamment des missions secondaires qui sont accomplies ou non. Il aurait été plaisant de voir l'arrivé d'un mode multijoueurs comme Ubisoft a su le faire avec sa franchise Splinter Cell. L'intelligence artificielle laisse aussi un peu à désirer, étant visiblement la source du problème de déroulement prosaïque de cette série. Il est aussi impossible de relever le degré de difficulté du jeu, étant déjà relativement trop facile, même pour les néophytes. À cela, il faut ajouter des objectifs plutôt similaires entre eux, la principale critique que son prédécesseur avait reçu, à la seule différence que, cette fois, il est possible de les réaliser différemment.
Assassin's Creed 2 est, somme toute, un excellent jeu qui vaut son pesant d'or. Malgré ces quelques défauts, les joueurs seront ravis de tous ces ajouts et par le scénario solide et évolutif. Certaines nouvelles options sont brillantes, d'autres peuvent être ignorées, mais aucune n'a le démérite d'être complètement inutile. Alors pari tenu? Il est clair que oui, pour autant que vous n'attendiez pas une révolution complète, malgré que plusieurs éléments du jeu aient changés pour le mieux.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Maxime Bergeron
Systèmes: Xbox 360, PS3
Éditeur: Ubisoft
Développeur: Ubisoft Montréal
Lien: Site Web officiel
par JOUEZ.com
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Tout de suite après Uncharted 2... le jeu de l'année! Tellement le faufinement du premier, tellement beau et fluide dans les mouvements... pas loin du chef d'oeuvre.
Meilleur que le premier,les ajouts excellents,il y a plus de couleur alors que le premier était en "couleur un peu délavée", un bémol pour le déplacement du personnage qui est souvent comme "une poule pas de tête" la finale laisse présager une suite quoique je l'ai trouvée un peu en queue de poisson mais cela est mon opinion alors que pour d'autre il en n'est surement pas de même.Il est voué à un succès.
