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Square Enix nous surprend avec une aventure pittoresque dans un décor merveilleux. Hélas, celle-ci risque de faire sourciller bien des joueurs.
Annoncé à la moitié de la décennie, sa date de parution ne fut qu'à la fin de celle-ci. Je fais bien référence à Final Fantasy Crystal Chronicles : The Crystal Bearers. Certains d'entre vous se rappelleront même du petit Clavat, qui nous a été montré lors d'un avant-goût au E3 2006. Bien que le héro soit encore blond, il en a fait du chemin. Ce jeu a été en développement durant près de 5 ans pour finalement atteindre les tablettes le 26 décembre 2009. Pour votre plaisir, je me suis fait un devoir d'en analyser le contenu de mes 26 heures de jeu. Pour ceux qui sont étrangers à la série Final Fantasy Crystal Chronicles, chaque épisode se situe dans un univers commun où quatre tribus se côtoient. Les Lilties, espèce d'hommes plantes souvent liés aux oignons dans des plaisanteries douteuses; Les Selkies, physiquement près des humains mais dotés d'une agilité surprenante; Les Yukes, qui sont des armures animées par une âme et finalement les Clavats, qui sont des humains bien simples. Bien sûr, les classiques du bestiaire des Final Fantasy sont toujours aussi présents, allant du simple Chocobo aux Behemoth et Tonberry. Pour les fans de Moogles, ils vous attendront à chaque coin du monde en tant que vendeurs et artisans.
L'histoire prend place 1000 ans après la « Grande Guerre », les Lilties sont devenus la tribu dominante et les Yukes sont en voie de disparition. Nous incarnons Layle, le protagoniste de l'histoire, un « Crystal Bearer » qui possède le pouvoir de la gravité. Ce pouvoir, que nous utilisons tout au long du jeu et sur lequel l'entière jouabilité repose, s'apparente beaucoup à la télékinésie. Propulsés dans le vif du sujet dans les premières minutes, nous sommes introduits au jeu par une multitude de mini-jeux et de cinématiques qui risquent de nous confondre plus les uns que les autres. Notre premier combat ne se situant qu'après une ou deux heures de jeux, les sentiments du joueur seront déjà très mitigés rendu à ce stade. Surtout si vous aviez des attentes au niveau du genre, le jeu prend plus la forme d'une expérience d'aventure et d'exploration plutôt que d'un jeu d'action ou même d'un jeu de rôle. En effet, la courte histoire principale n'occupant que 6 à 10 heures du jeu, et ceci en comptant toutes les fois où vous vous perdrez en cherchant votre prochaine destination, ne saura donc contenter les plus affamés des joueurs et c'est à ce moment que le terme exploration prend tout son sens. Éparpillés dans tous les coins et recoins, des défis, mini-jeux et « Easter Egg » vous attendent. Que ce soit de trouver comment vaincre le puissant Malboro ou de pêcher des poissons en utilisant nos pouvoirs, il nous est indiqué qu'il y a plus de trois cent secrets à trouver dans le système de médailles du jeu. Lui-même, d'ailleurs, prend la forme d'une charte où lorsque nous trouvons l'une de ses médailles, des indices nous sont dévoilés sur ceux adjacents.
Il est aussi important de mentionner que le système de combat est très peu... orthodoxe? Chacun de ceux-ci prennent la forme de tableaux appelés « Miasma Streams » qui apparaissent par intermittences dans les zones d'explorations à l'extérieur des villes. Vous n'êtes armés que de vos pouvoirs et vous devez vous servir de ceux-ci et de votre environnement. Mais bon, si ce n'est que pour trouver les médailles mentionnées plus tôt, lancer des cailloux devient très rapidement lassant. Heureusement, la majorité des combats peuvent être ignorés en sortant de la zone mais au prix de ne pouvoir explorer la zone sans l'influence du « Miasma ». Car lorsque vous terminez un combat, la zone reprend son apparence normale, vous permettant de l'explorer pour une courte durée jusqu'à ce que le « Miasma Stream » apparaisse à nouveau après quelques minutes. Cela peut souvent s'avérer frustrant, je vous l'assure... Final Fantasy Crystal Chronicles : The Crystal Bearers se mérite tout de même la note de passage, même si j'ai presque lancé ma manette lorsque j'ai eu l'impression que les contrôles des mini-jeux fonctionnaient mal. Si le temps me le permet, j'y jouerais bien une deuxième fois simplement pour voir les cinématiques supplémentaires et m'amuser tranquillement à découvrir les médailles dans ce monde joliment étalé. Mais attention, c'est un jeu que l'on apprend à aimer et qui donne un sentiment très mitigé dans les premières heures comme je l'ai mentionné précédemment.
Jeu disponible en français (textes à l'écran seulement)
Une critique de Rick Lachance
Système: Wii
Éditeur: Square Enix
Développeur: Square Enix
Lien: Site Web officiel
par JOUEZ.com
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