La franchise Ultima effectue un retour, sous la forme d'un jeu de gestion pouvant être joué à partir d'un navigateur Web. Je joue à la bêta depuis trois mois, c'est plutôt sympathique.
Il y a trois mois, je vous invitais à participer à la bêta ouverte de Lord of Ultima, , développé par EA Phenomic, qui ne vous proposait pas de revivre les belles années de cette saga de jeux de rôles, mais bien de vous plonger dans un jeu de gestion de cités. Je soupçonnais à l'époque que le jeu s'apparente au populaire, mais controversé, Evony. C'est en partie le cas. En effet, ce jeu étant gratuit, les développeurs ont mis en place un modèle économique incitant les joueurs moins patients à débourser des sous pour se procurer des diamants, pouvant être échangés contre divers items, permettant notamment d'accélérer la construction de bâtiments ou le recrutement de troupes. Vous pouvez même engager des ministres, qui durant une période de temps fixe vous octroieront des bonus divers. Si vous êtes patient, il vous faudra quand même plusieurs semaines pour maximiser une cité, comme celle-ci:
Malgré tout, le jeu a exercé une certaine fascination sur moi, puisque je n'ai pas vraiment cessé d'y jouer. J'y joue toutefois à petites doses, pas plus de 5-10 minutes par jour. J'aime bien construire une cité et recruter des troupes. Étant pacifique, je ne me suis pas encore engagé dans une guerre entre des alliances, n'ayant pas de temps à investir là -dedans. Qu'à cela ne tienne, le jeu permet d'être pacifique, ce n'est que lorsque l'on construit une forteresse que l'on peut attaquer d'autres joueurs et être attaqué en retour. D'ici là , on peut toujours être la cible de pilleurs, mais recruter des gardes et bâtir des structures permettant de mettre à l'abri nos ressources a un effet dissuasif. Si l'on tient absolument à guerroyer, on peut lancer nos troupes à l'assaut de donjons. Un aspect du jeu que je trouve moins intéressant, par rapport à Evony, c'est qu'il n'existe pas un volet recherche et développement. La seule manière de maximiser nos performances, c'est donc de bâtir différents types de structures. Ainsi, pour maximiser la production d'une terre à bois, il faut installer des habitations à proximité de même que des scieries. Chaque ville étant limité à une centaine de bâtiments, on doit donc faire des choix. Autre aspect moins intéressant, on ne peut vendre nos ressources qu'à des membres de notre alliance, il n'existe pas de système commercial global.
Vais-je continuer de jouer à ce jeu, qui ne fait pas honneur à la franchise Ultima, mais qui se compare quand même bien à des jeux en-ligne du même genre? Possiblement et quand j'aurai un peu de temps, je vais peut-être m'intéresser à l'aspect plus guerrier du jeu.
par François Taddei