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Après toutes ces années, la série Battlefield n'a plus besoin de présentation. Bad Company revient en force avec plus d'explosions, plus de destruction et plus de plaisir.
Les précédents épisodes de la série Battlefield ont connu la gloire grâce à leur mode de jeu multijoueur axé sur le combat à grande échelle, à la présence d'une multitude de véhicules et plus récemment grâce à un système de caractéristiques déblocables avec l'expérience. Bad Company est la seule variation de la série à proposer une campagne solo. Le premier volet, paru en 2008, avait reçu de bonnes critiques, mais la plupart étaient restées tièdes face à cette portion du jeu. Qu'à cela ne tienne, les développeurs de DICE n'ont pas baissé les bras. Dans Bad Company 2, le joueur se retrouve à nouveau au sein de la "B-Company", dans la peau du soldat Preston Marlowe. Le groupe de soldats se lance à la poursuite d'une arme de destruction massive datant de la Seconde Guerre mondiale, pour éviter qu'elle ne tombe aux mains des Russes. Aux trousses de cette mystérieuse arme, les quatre comparses seront expédiées dans les terres glaciales de la Russie jusqu'aux montages des Andes afin de sauver les États-Unis d'une attaque aux proportions épique. Autant le dire, le scénario est prévisible, les rebondissements sont ennuyants et les dialogues sont presque accessoires. Fort heureusement, l'espace libre laissé par l'intrigue est comblé par l'action. A l'instar de son prédécesseur, Bad Company 2 offre des environnements destructibles. Cette fois, des immeubles en entier pourront s'écrouler sous vos yeux. Le résultat est très satisfaisant et change la façon dont on peut attaquer un ennemi. Un tireur d'élite embusqué dans une tour? Un lance-roquette devrait en venir à bout rapidement (de la tour, bien sûr). Même les soldats cachés dans la forêt peuvent être mis à découvert en rasant les arbres autour.
L'armement est bien sûr orienté vers la destruction à grande échelle: armes automatiques munies de lance-grenades, lance-roquettes, explosifs C4, sans oublier que les campements ennemis sont parsemés de plusieurs barils d'essence. À peu près tout est prétexte à l'explosion dans Bad Company 2. Malgré ce festin pyrotechnique, le joueur ne peut que transporter deux armes à la fois. Pour éviter que ce dernier ne s'accroche à une ou deux armes, le jeu propose un système de "banque" d'armes. Une fois une nouvelle arme découverte, celle-ci sera toujours disponible via les caisses de provisions (généralement installées près des points de sauvegarde). Ceci permet donc de ne pas trop s'en faire si on troque une bonne arme contre un citron. Sans être complètement renversante, la campagne solo, d'une durée d'environ 6-10 heures, offre un plaisir honnête. Par contre, l'absence d'un mode de jeu coopératif semble difficile à justifier étant donné que la quasi-totalité de la campagne se déroule en compagnie de trois autres soldats. Ceci étant dit, la campagne solo n'est pas le fer de lance de la série Battlefield. 4 modes multijoueurs sont donc présents. Le premier, "Rush" consiste à protéger (ou attaquer) une série de paires de stations de communication. À chaque fois que l'équipe défenderesse perd deux stations, l'équipe adverse se voit accorder du temps additionnel afin d'éliminer deux autres stations, et ainsi de suite. Le mode "Conquête" propose de capturer différents points sur le champ de bataille; l'équipe contrôlant une majorité de points fait décroître le pointage de l'équipe adverse. Éliminer des soldats ennemis contribue aussi à faire décroître le pointage de l'autre équipe. Deux autres modes basés sur les escouades sont offerts, soit le mode "duels à mort", qui propose des combat en équipe de 4 et le mode "squad rush", semblable au premier mode mentionné, mais opposant seulement des escouades de part et d'autre.
Encore ici, Bad Company 2 ne réinvente rien. C'est dans l'exécution que le jeu trouve toute sa saveur. Bien que les champs de bataille soient toujours aussi vastes, l'utilisation de véhicules est moins intense que dans les précédents opus. Selon les niveaux, le joueur a accès à des VTT, jeeps, blindés, hélicoptères et drones. Les escouades sont aussi d'une importance capitale lors des combats. Elles permettent notamment aux membres du groupe de ressusciter à côté de ses compatriotes. Lorsque bien utilisés, ceux-ci font économiser bien des pas et permettent de lancer des attaques soutenues sur l'ennemi. Chacune des quatre classes de soldats (médecin, ingénieur, assaut et reconnaissance) possède un arbre de caractéristiques à déverrouiller (certaines sont communes à toutes les classes). Le médecin pourra éventuellement mettre la main sur un défibrillateur afin de réanimer ses frères d'armes tombés au combat et le spécialiste en reconnaissance pourra déclencher une attaque aux mortiers. Certains kits permettent d'améliorer les caractéristiques des véhicules dans lequel le joueur se trouve (ex.: permettre une plus grande détection des ennemis sur l'écran radar). Ces caractéristiques sont disponibles automatiquement lorsque le joueur a accumulé suffisamment de points de combat. Comme le jeu s'adresse aux joueurs confirmés, on s'attend à ce que les participants s'y accrochent sur une longue période. Ainsi, l'accès aux classes et aux caractéristiques est ajusté en conséquence. C'est-à -dire qu'on ne grimpe pas si facilement les échelons, cela prend du temps et des efforts afin de pouvoir mettre les mains sur le matériel le plus prisé. Bien sûr, cela désavantage les novices et ceux qui débutent dans le jeu. Par contre, cela n'empêche pas leur progression et incite les gens à rester plus longtemps dans le jeu afin d'obtenir plus de points.
Le volet destruction est toujours bien présent dans les parties multijoueurs. Personne ne peut compter sur les murs de béton ou encore sur une solide maison pour se protéger. L'ennemi peut percer la structure à tout moment et même causer l'écroulement d'un édifice en entier (bien que cela nécessite une force de frappe considérable). Cela encourage un style de jeu bien différent, plus ouvert et force les joueurs à se tenir à l'extérieur des structures (ou du moins à en déguerpir rapidement lorsqu'il est repéré). Bad Company 2 fait mieux que sont prédécesseur en matière de campagne solo, mais c'est le volet multijoueur qui vole la vedette. L'aspect destruction du jeu est bien réalisé et reste la signature de cette variation à la série. Avec suffisamment de caractéristiques à déverrouiller, le jeu risque d'attirer bon nombre d'amateurs.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Frédéric Dubois
Évalué sur: PS3
Systèmes: PC, Xbox 360, PS3
Éditeur: Electronic Arts
Développeur: Digital Illusions
Lien: Site Web officiel
par JOUEZ.com
VotezAprès avoir joué au premier opus, je dois dire que j'étais septique sur ce titre. Cependant, ta critique m'a convaincue, et lorsque j'aurai terminé ma liste de jeux à finir (il m'en reste 5 ou 6 XD), je pourrai probablement acheter BC 2 à rabais !
Très bonne critique ;)
J'ai achetewr ce jeux et franchement j'addore. C'est un bon jeux de gun avec de très bon graphique.