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Profitant du momentum créé par le lancement du film Prince of Persia: The Sands of Time, Ubisoft lance en ce chaud printemps une nouvelle version du jeu sur pratiquement toutes les plateformes.
Alors que la version dédiée à la Wii et aux portables a été préparée par Ubisoft Québec, c'est le studio de Montréal qui s'est chargé de la version destinée au PC, à la PS3 et la Xbox 360. Alors que le film s'inspire directement des trois premiers titres développé par Ubisoft, l'histoire de The Forgotten Sands s'insère entre The Sands of Time et Warrior Within. Ce faisant, le prince retrouve son look habituel et poursuit l'histoire originale de la franchise (mettant donc de côté le style visuel expérimenté dans l'édition parue en 2008). Ainsi, le prince, rendant visite à son frère Malik, constate que le palais de ce dernier est le théâtre d'une attaque sans précédent de la part d'une mystérieuse armée. Désespéré, il réalise que son frère souhaite faire appel à la mythique armée des sables de Salomon, scellée depuis des millénaires au cœur du palais royal. Bien entendu, l'armée légendaire s'avère plutôt être une entité maléfique, qui une fois libérée, élimine non seulement l'ennemi, mais aussi ceux l'ayant ramené à la vie. Le jeune prince devra donc donner un sérieux coup de main à son frère pour bannir cette armée.
Toute cette mise en scène est bien entendu prétexte aux combats et particulièrement aux spectaculaires acrobaties du héros. Comme le palais étant truffé de pièges et de précipices, toutes les capacités de ce dernier sont mises à l'épreuve. Certains mouvements, signature de la franchise, sont de retour: le prince peu donc courir sur les murs, escalader des parois abruptes et s'agripper aux poutres avoisinantes. La fluidité des mouvements et de le l'enchaînement entre eux est toujours au rendez-vous. Il est possible de parcourir un précipice en courant le long du mur pour terminer en s'élançant vers un parapet à proximité. Et que dire aussi des fameuses descentes le long des étendards suspendus aux murs, qui se déchirent au fur et à mesure. Dès le début du jeu, le prince acquiert la capacité de manipuler le temps. Comme dans la précédente édition, il peut reculer le temps en appuyant sur un bouton (une quantité limitée d'essais sont offerts). Si en début de partie, cela permet d'éviter le sol qui s'effondre subitement sous nos pieds, plus tard cela permet au joueur de corriger ses erreurs ou de s'éviter une mort douloureuse au fond d'un abîme. La fonctionnalité est bien réalisée et est très simple à utiliser, toutefois, il est souvent difficile d'arrêter le « rembobinage » au moment voulu.
Non content de manipuler le temps, le prince acquiert, au cours de son aventure, d'autres pouvoirs mystiques, notamment la capacité de solidifier l'eau pendant un cours laps de temps. Alors qu'à ce point de la campagne solo, le joueur a déjà assimilé une série de cascades déjantées, le contrôle de l'eau dévoile une toute nouvelle facette au jeu. Les chutes deviennent des murailles pouvant être escaladées, une fuite provenant du plafond se transforme en pilier pouvant être gravi et les jets des fontaines deviennent des pôles sur lesquels s'agripper. Il faut, par exemple, judicieusement activer et désactiver cette fonctionnalité afin de gravir un torrent d'eau pour ensuite se propulser à travers la chute adjacente. Un peu plus tard, il est aussi possible de littéralement « ré-imaginer » des sections du palais qui ont été détruites, permettant de progresser (une section à la fois) à travers les décombres. Alors que le joueur découvre progressivement les possibilités offertes par ces pouvoirs, on en apprécie toutes les subtilités jusqu'à la fin du jeu. En cours de route, le joueur acquiert des points d'expériences pouvant être utilisés pour améliorer différentes caractéristiques du héros. Notamment, il est possible de déverrouiller trois sorts magiques: un permettant de protéger momentanément le prince, un autre produisant une trainée de feu blessant les ennemis suivant le joueur de trop près et un dernier permettant de produire une puissante onde de choc au sol afin de secouer l'ennemi. Afin d'éviter que le joueur ère sans but dans les méandres du palais, la caméra est constamment repositionnée afin de faire en sorte que le prochain objectif soit clairement visible par le joueur. Ceci permet de donner un rythme soutenu au jeu, mais a toutefois le désavantage de limiter l'exploration (bien que le joueur puisse tout de même contrôler dans une certaine mesure l'angle de caméra).
Tout n'est pas parfait cependant. C'est notamment du côté des combats que The Forgotten Sands perd des points. Alors que le joueur est encore subjugué par les premières séquences acrobatiques, les séances de combat risquent de refroidir l'enthousiasme de bien des joueurs. À peine quelques mouvements sont offerts et leurs combinaisons semblent parfois maladroites. Si le joueur a le malheur de se trouver près d'un précipice, il n'est pas rare de voir le prince s'élancer dans le vide alors que l'intention était d'atterrir sur la tête d'un ennemi. Même le système de caméra, jusqu'alors fort bien ajusté, joue de vilains tours au joueur en s'approchant d'une manière déroutante de l'action, parfois en offrant un point de vue obstrué par un mur ou d'autres ennemis, ajoutant ainsi à la confusion. Les gardiens sont également décevants. Alors que tout amateur de jeu vidéo qui se respecte est en général enthousiaste à l'idée de combattre ces immenses monstruosités, ces portions de The Forgotten Sand sont pénibles. En aucun cas le joueur n'est appelé à utiliser l'agilité du héros ou ses fameux pouvoirs afin de vaincre ces créatures, seule l'épée en sa possession est mise à profit, et ce n'est pas pour le mieux. De plus, après quelques-uns d'entre eux, on constate qu'ils sont à peu de chose près tous semblables et que la parade ayant servi à éliminer le précédent est encore d'actualité pour le prochain. Seul l'ultime affrontement propose un combat sensiblement différent des autres, mais le tout est rapidement terni par une fin particulièrement abrupte.
Le retour au style original de la série, bien que moins poétique que son prédécesseur, est chaudement accueilli. L'aspect jeu de plateforme est finement exécuté, les mouvements sont fluides, les contrôles sont en général excellents et les différentes nouveautés telles que le contrôle du temps et de l'eau ajoutent une dimension originale et rafraichissante au genre. Malheureusement, la portion combat du jeu échoue tristement à captiver le joueur et rendre l'expérience de jeu complète. On ne peut s'empêcher de penser que la parution du film a possiblement précipité la sortie du jeu. Néanmoins, si vous n'avez jamais fait l'expérience d'un jeu de cette série, cet opus mérite votre attention.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Frédéric Dubois
Évalué sur: Xbox 360
Systèmes: PC, Xbox 360, PS3
Éditeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft Montréal
Lien: Site Web officiel
par JOUEZ.com
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La note n'est pas visible. À lire la critique, j'imagine bien un 4 étoiles, mais bon je devine :)
Sinon très bonne critique, je vais sans doute le louer. Un mot sur la durée de vie ?
Entièrement d accord avec la critique. Cependant pour les combats je le trouve pas si mal que cela.Curieusement je m'étais un peu ennuyé avec le précédent... Il faudra surement que je mis recolle.Les graphisme sont superbes, le rythme excellent. et le faite de ce demander ou on va même si c'est assez simple est correct.Comme il est dit si vous n'avez jamais joué aux antécédent... Allez y... Très fun!!! Bon jeu
