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Rocket Knight est une belle réalisation technique, mais dont le prix est relativement élevé, le jeu ayant une durée de vie plutôt courte.
Rocket Knight est la continuité des aventures de Sparkster dont les épisodes précédents furent lancés sur Sega Genesis (Rocket Knight Adventures, Sparkster: Rocket Knight Adventures 2). C'est en quelque sorte une résurgence de la franchise. Or, cette fois, le développement a été confié à un développeur britannique du nom de Climax Studios. L'histoire se déroule dans le royaume de Zephyrus, habité par un peuple d'opossums. Sparkster découvre avec stupéfaction que les Devotindos, les cochons qu'il a combattus dans ses aventures précédentes, s'y sont installés en toute quiétude. Il décide donc d'émigrer ailleurs avec sa famille pour un certain temps, jusqu'à ce qu'une nouvelle menace ressurgisse dans le royaume de Zephyrus. À sa grande surprise, il découvre que les cochons se sont alliés aux opossums pour combattre une armée de loups, dirigée par l'ennemi juré de Sparkster, Axel Gear, qui a agi en son absence. Suspectant que quelque chose ne va pas, Sparkster décide d'enfiler son équipement et de se joindre à la mêlée pour combattre l'armée de loups. Une fois que le chef de l'armée de loups est défait, le général des Devotindos se retourne contre les opossums étant donné que la principale menace est écartée. Sparkster doit donc retourner à Zephyrus afin de sauver son royaume et anéantir l'armée des Devotindos.
Côté présentation, l'interface et les menus sont très rudimentaires. Les séquences narratives sont simplistes. Le style est plutôt coloré et donne l'impression d'une bande dessinée. Il s'agit d'un jeu d'action, de plates-formes et de tirs, somme toute linéaire. Les niveaux sont segmentés en chapitres. Au niveau du graphisme Rocket Knight se défend bien. La palette de couleurs est très diversifiée et celles-ci sont vibrantes. La conception des niveaux, quoique très linéaire, est plutôt recherchée. La variété est au menu et plus l'on progresse dans le jeu, plus les éléments de la jouabilité se précisent. Les personnages sont bien modélisés et l'animation est très fluide. L'environnement sonore rend justice à l'action qui se déroule à l'écran. Le bruitage est assez complet. Les contrôles sont robustes. Le jeu propose son lot de combinaisons intéressantes qui permettent d'exécuter toutes sortes de mouvements ou d'attaques. L'utilisation de la fusée à réaction permet des enchaînements variés et d'user de stratégie pour éliminer un adversaire ou encore, assurer une certaine progression. Le jeu déroge des éléments de plate-forme habituels. C'est ce qui fait la richesse de cette série. En revanche, les niveaux axés sur les séquences de tirs ne présentent aucun intérêt, mais fort heureusement, ils ne reviennent qu'à très peu d'occasions.
Rocket Knight en offre peu au joueur pour son argent. Le jeu dure tout au plus deux heures. Les suppléments sont quasi-inexistants, hormis un niveau de difficulté plus élevé. Offert à près de 20$, Rocket Knight est un jeu coûteux pour le plaisir éphémère qu'il procure. L'aventure se complète rapidement et laisse le joueur sur sa faim. Il s'agit tout de même d'une production et d'une réalisation de qualité qui justifie son prix un peu plus élevé. Notez que sur PSN et Steam, il est légèrement moins cher. Rocket Knight est tout de même digne d'intérêt, mais attendez plutôt qu'il baisse de prix. Essayez tout de même la démo, ça vaut le détour.
Jeu disponible en français (textes à l'écran seulement)
Une critique de Stéphane Hayes
Évalué sur: XBLA (1200 Points)
Systèmes: PC, XBLA, PSN
Éditeur: Konami
Développeur: Climax
Lien: Site Web officiel
par JOUEZ.com
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