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lundi 27 septembre 2010 à 13H00

Test - Halo: Reach


note de JOUEZ.com
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Avec Halo Reach, les créateurs de la série Halo revisitent pour une dernière fois l'univers qui les a rendu célèbres. Cette fois, le joueur vivra les premiers instants de cette épique saga opposant la race humaine aux Covenants.

halo-reach-1.jpgEn 2000, Microsoft a fait l'acquisition de Bungie, s'assurant ainsi l'exclusivité du jeu Halo, qui a grandement contribué au lancement de la Xbox l'année suivante. En 2007, tout juste après avoir lancé Halo 3, Bungie a annoncé que le studio avait retrouvé son indépendance. En contrepartie, Microsoft a conservé les droits sur la franchise Halo, qu'elle pourra continuer d'exploiter alors que Bungie développera de nouveaux projets pour le compte d'Activision. Soucieux de garder la franchise bien en vie, Bungie a tout de même été contracté afin de produire deux autres titres: Halo 3: ODST, lancé en 2009, puis Halo: Reach, fraîchement débarqué sur les tablettes. Les prochains titres de la franchise Halo seront développés par une nouvelle équipe, 343 Industries. Dans Halo: Reach, le joueur incarne Noble 6, un nouveau membre de l'équipe Noble, une unité de soldats Spartans dépêchés sur Reach afin d'enquêter sur les circonstances entourant la panne d'une station relais. Sur place, ils feront face à une impressionnante invasion de Covenants; le premier contact de la race humaine avec ceux qui ultimement les amèneront au bord de l'extinction. Tout au long de la campagne, le joueur vivra les événements qui ont mené à la trilogie Halo telle que nous la connaissons aujourd'hui.

halo-reach-2.jpgMalgré l'absence de Master Chief (ce dernier ne fait qu'un bref et subtil caméo dans le jeu), il s'agit bel et bien d'un jeu à la sauce Halo. Faisant partie d'une unité Spartan, le héros, connu sous le nom de code Noble 6, dispose de tout l'arsenal auquel Master Chief nous a habitué, avec quelques éléments en bonus. Ainsi, le jetpack permet de se propulser temporairement dans les airs, l'hologramme permet d'afficher une copie de soi-même afin de tromper l'ennemi, le camouflage actif rend invisible avec quelques contraintes, le sprint permet de courir plus rapidement pour une courte période de temps, la carapace rend temporairement invulnérable, mais aussi immobile. De nouvelles armes sont également disponibles. Sans les énumérer de manière exhaustive, certaines valent le détour. Un nouveau lance-grenade permet au joueur de larguer une grenade, et tout en gardant le doigt sur la gâchette, ce dernier contrôle le moment de sa détonation. Une puissante attaque aérienne peut aussi être appelée à l'aide d'une arme se présentant sous forme d'un pointeur laser. Lorsque déployée, l'attaque provoque d'importants dommages à quiconque se trouve dans son rayon d'action.

halo-reach-3.jpgHormis ces ajouts, la jouabilité est très similaire aux autres titres de la série, ce qui en soit n'est pas une mauvaise chose considérant le succès colossal de la franchise. Toutefois, le style commence à paraître un peu statique face à des jeux comme Gears of War qui permettent une plus grande interaction avec l'environnement (notamment quand vient le temps d'utiliser une couverture). Quoi qu'il en soit, l'essentiel de la qualité et du plaisir offert par la campagne ne vient ni des nouvelles armes, ni des nouvelles capacités, mais bien de la façon dont l'histoire est racontée. Cette fois, le joueur se voit offrir une expérience de jeu beaucoup plus intime que les précédents titres. On apprend à connaître ses frères d'armes par leur nom et leur visage. Bien sûr, Master Chief a connu la gloire en tant que héros sans identité, cependant cette touche d'humanisme est tout à fait la bienvenue. Malgré sa courte durée (approximativement 8 heures de jeu), l'intensité est au rendez-vous et le joueur y passe des savoureux moments en vivant les événements grandioses et tragiques ayant précédé ceux du tout premier titre. Le tout épaulé d'un engin graphique revampé offrant le meilleur visuel qu'aucun autre jeu Halo n'a eu la chance d'avoir ainsi que d'une solide trame sonore signée encore une fois par le très talentueux Martin O'Donnell.

halo-reach-4.jpgTout comme les précédents titres, la portion multijoueur de Halo: Reach n'est pas en reste. Première nouveauté aux menus: les "loadouts". Similaires à des classes, ces derniers peuvent être choisis par le joueur en début de partie. Ils constituent les armes et équipements faisant partie de l'arsenal par défaut du joueur. Quelques nouveaux modes de jeu font aussi leur apparition, certains comme "chasseur de têtes" requièrent d'éliminer les joueurs adverses à l'aide d'un tir à la tête bien senti afin d'en récupérer leur crâne. Chaque crâne obtenu doit être déposé dans des zones définies, permettant alors de marquer des points. Un joueur peut transporter autant de crânes que possible, cependant, si celui-ci est éliminé, sont butin se retrouve au sol et peut donc être récupéré par l'ennemi. S'en suit donc une partie effrénée où le pointage peut varier de manière importante, et ce, en très peu de temps. Il est bon de souligner que lors d'une préparation d'une partie en ligne, les joueurs ont la possibilité de voter sur le prochain mode de jeu ou niveau. Si une majorité souhaite une nouvelle ronde de vote, de nouveaux modes et niveaux sont proposés jusqu'à ce qu'un consensus soit obtenu. Un système de rang est aussi proposé. À chaque partie, que ce soit en ligne ou hors-ligne, le joueur accumule des crédits lui permettant d'accéder à une classe supérieure. Les crédits accumulés peuvent être dépensés sur de l'équipement additionnel. Contrairement à d'autres jeux de tirs comme Modern Warfare ou Bad Company, ces ajouts ne sont qu'esthétiques et n'offrent aucun avantage réel sur le champ de bataille. Ce système est donc intéressant pour juger de l'expérience d'un joueur, mais n'offre rien de plus.

En conclusion, Halo Reach ne réinvente pas la roue, on y retrouve la même jouabilité qui a fait le succès de la franchise. La campagne solo est impeccable: intense, plus intime, plus spectaculaire et constitue certainement la campagne la mieux exécutée de toute la série. La portion multijoueur vient facilement compenser la courte durée de la campagne solo en offrant plusieurs modes de jeu, et le déploiement du service de "matchmaking" à la totalité des modes de jeu est fort apprécié. Halo Reach est une magnifique façon pour Bungie de tirer sa révérence auprès des admirateurs de la série, et force est de constater que ceux qui prendront le relais auront de très grandes chaussures à remplir.

Jeu disponible en français ou en anglais (textes à l'écran et voix parlées)

Une critique de Frédéric Dubois

Système: Xbox 360
Éditeur: Microsoft
Développeur: Bungie
Lien: Site Web officiel



par JOUEZ.com

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