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vendredi 14 janvier 2011 à 8H00

Test - Divinity II: The Dragon Knight Saga


note de JOUEZ.com
3 sur 5
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Dans cette édition qui comprend Ego Draconis et Flames of Vengeance, reprenez les armes et mettez un terme aux maléfices qui frappent toujours le monde fantastique de Rivellon.

divinity_2_the_dragon_knight_saga-1.jpgDivinity II: Ego Draconis est un jeu de rôle développé par Larian Studios qui est passé quasi inaperçu lors de sa sortie en 2010. On pouvait y suivre les péripéties d'un protagoniste tueur de dragon qui, contre toute attente, changea de camp pour devenir un être apte à se transformer en dragon. Ses nouveaux pouvoirs maitrisés servirent à mettre un frein au dieu diabolique qui menace le monde de Rivellon. Les critiques d'Ego Draconis avaient plutôt été mitigés, mais malgré tout, le jeu possédait des qualités qui le différenciaient et lui permettaient d'être comparé aux grands du milieu des jeux de rôle. Ce qui le distingue particulièrement des autres jeux de genre est la possibilité de se transformer en dragon et ainsi dominer les terres de Rivellon tout en crachant le feu. Près de un an après sa sortie, une réédition du jeu, incluant l'expansion Flames of Vengeance a vu le jour. Elle reprend exactement où l'aventure d'Ego Draconis se terminait. Bien qu'il soit possible de commencer le jeu dès l'expansion, les joueurs seront déroutés par tant de complexité, d'autant plus que les statistiques de votre avatar seront moindres que celles provenant d'une aventure terminée d'Ego Draconis.

divinity_2_the_dragon_knight_saga-2.jpgFlames of Vengeance cherche à ajouter de la profondeur à un jeu qui souffrait d'une histoire des plus générique et bourrée de stéréotypes dans le genre. Le joueur sera amené dans une ultime bataille contre les forces du mal. Cette fois-ci, l'histoire est mieux dirigée bien qu'elle reste toujours aussi peu prenante. Confinée dans la ville d'Aleroth pour la majeure partie du jeu, le joueur ne se retrouvera pas perdu dans l'immensité des landes de Rivellon, comme nous avait habitué Ego Draconis. Les affrontements sont mieux équilibrés évitant du même coup des frustrations inutiles devant l'impossibilité de vaincre un monstre de niveau plus élevé. Outre ces aspects, le jeu reste habité par les mêmes forces, mais aussi les mêmes faiblesses. Les combats sont toujours aussi répétitifs, impliquant de devoir se déplacer dans tous les sens sans trop de cohérence puisqu'il est toujours impossible de bloquer les attaques. Il faudra toujours être vigilant et effectuer fréquemment des sauvegardes manuelles, puisque le jeu possède son lot de difficultés. L'intelligence artificielle se heurte souvent aux collisions, des options de dialogue qui changent peu ou pas le court de l'aventure et une interface défaillante qui aurait mérité une petite retouche. Une série de quêtes devront être complétées, histoire d'avoir obtenu assez d'expérience pour affronter les défis sans trop de frustration. Ces quêtes, bien que nombreuses, sont peu intéressantes. Ce qui est le plus décevant, c'est la mise au rancard du pouvoir de se transformer en dragon pour la quasi totalité de l'expansion, une des grandes réussites du jeu initial. Par ailleurs, la Tour de Guerre perd de son utilité, ne servant qu'à accumuler vos trouvailles.

divinity_2_the_dragon_knight_saga-3.jpgVisuellement, le jeu arrive à recréer de beaux espaces crédibles. Par contre, l'environnement limité de la ville devient rapidement redondant. La suite des bâtiments et les rues linéaires viennent briser l'impression d'être dans une énorme cité. Les tunnels et cavernes sont tous très similaires. De plus, plusieurs personnages croiseront votre chemin. Souvent des copies en apparence, ces personnages sont toujours exagérément animés avec des mouvements très prononcés. Il faut noter que les voix françaises sont encore une fois très réussies et ajoutent de la personnalité aux personnages. Puisque Flames of Vengeance inclut Ego Draconis, l'acquisition de Divinity II: The Dragon Knight Saga s'avère très intéressant. Malgré l'histoire peu prenante et toujours stéréotypée, l'expérience globale de jeu est charmante. Toutefois, à elle seule, l'expansion est quelque peu faiblarde. Techniquement très peu de changements s'ajoutent à l'univers et bien qu'elle soit mieux ficelée, l'aventure reste plutôt courte et très linéaire.

Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées), grâce à la collaboration de PMD-Logisoft

Une critique de Mathieu Mercier

Système: PC
Éditeur: Focus Home Interactive
Développeur: Larian Studios
Lien: Site Web



par JOUEZ.com

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