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Golden Sun: Dark Dawn est le nouveau venu de cette série de jeux parue au préalable sur le GBA. Cette 3e édition offerte sur DS est un jeu de rôle tout à fait conventionnel dans lequel nous suivons l'aventure des descendants des héros de la première heure.
Nous campons le chef de file nouvelle génération que l'on prénomme à notre convenance au début du jeu. Nos pères se sont battus trente ans auparavant afin de ramener l'équilibre dans ce monde dévasté par les pouvoirs de l'Alchimie. Ayant d'abord réussi à réduire son influence pour éviter que des êtres malfaisants abusent de ses pouvoirs extraordinaires, l'équilibre ultime en fut défait. C'est l'Alchimie, constitué de quatre Phares Élémentaires selon les éléments - vent, feu, terre et eau - qui garde Weyard en un morceau. Chaque personnage possède l'un de ces éléments en lui. Les aventuriers partent donc vers ces phares pour libérer cette lumière puissante et redonner vie à ce monde en déchéance. Toutefois, sa libération entraîna une panoplie de désastres naturels. Dans ce 3e titre, nous nous mesurons à des vortex synergiques qui drainent les pouvoirs de quiconque les approchant. Des ennemis croiseront notre chemin et malgré qu'ils nous semblent inconnus, eux, paraissent savoir qui nous sommes. Notre équipe de valeureux compagnons parcourra la vaste contrée d'Angara afin de rencontrer un vieil ami et allié qui saura nous guider vers l'équilibre et la survie de ce monde fantastique.
Golden Sun: Dark Dawn est un jeu de rôle se jouant dans les règles de l'art. Des ennemis apparaissent aléatoirement sur notre passage. En mode tour par tour, nous utiliserons à bon escient nos pouvoirs psynergiques et les djinns pour les combattre. Ces petites bestioles magiques ont le pouvoir de décupler notre attaque ou d'invoquer des divinités encore plus puissantes à notre rescousse. On n'a pas accès à la barre de santé de nos adversaires. Même si ça m'a un peu déstabilisée, ce n'est pas trop grave parce que ça m'a poussé à causer un maximum de dommages à chaque action intentée. Le jeu prend une grosse heure avant de réellement se lancer. Dans l'intro, nous aurons une 1re mini-quête consistant à retrouver notre ami Tyrell, perdu dans une grotte suite à un accident de soarwing. Ces ailes de bois fabriquées avec la plume d'un animal très rare sont capitales pour la quête principale des protagonistes. Nous nous dirigerons donc vers une contrée lointaine et dangereuse pour chercher une nouvelle plume afin de reconstruire l'engin. Nous aurons droit à nos premiers ennemis et notre premier vortex en affrontant un gardien. Le tout est relativement facile et nos paternels nous accompagnent en nous donnant un paquet de conseils par la même occasion. Nous compléterons ensuite l'entraînement officiel d'une vingtaine de minutes sur un parcours labyrinthique. C'est donc après ces deux aventures que le jeu commence vraiment. Les ennemis sont alors beaucoup plus nombreux et plus forts.
Les chemins sont sinueux et remplis de plateaux qu'il faudra atteindre pour capturer de nouveaux djinns, traverser grottes et donjons et visiter les nombreux villages d'Angara. On pourra s'y reposer, recueillir des informations et s'équiper le mieux possible avec l'argent que l'on gagnera par nos victoires ou que l'on trouvera dans les pots, coffres et barils qu'on fouillera un peu partout. De nombreux puzzles font partie du décor. La route à faire est linéaire mais truffée de labyrinthes et de casse-têtes. En tassant des blocs de pierres ou des billots, en grimpant aux lianes que l'on aura fait pousser ou en invoquant notre faculté d'attraper des objets à distance, on y arrivera sans trop de problème. Cela demande quelque fois une réflexion car on peut affecter uniquement ce qui est à notre hauteur. On acquerra de nouvelles habiletés en gagnant de l'expérience. Le stylet de la DS est utilisé avec la plupart d'entre elles. À la manière d'un pointer et cliquer, on pourra ouvrir les coffres et trouver des objets dans le décor. On peut également avancer à l'aide du stylet mais il est nettement plus facile de le faire avec la croix directionnelle. Vous remarquerez également que nos compagnons disparaissent lors de nos déplacements. Ils "entrent en nous" pour libérer l'espace. Surprenant au début, j'ai finalement trouvé cela plus pratique car on voit beaucoup mieux notre environnement et le chemin à suivre.
Golden Sun: Dark Dawn est un jeu qui finit par être redondant dans sa jouabilité et les combats surprises deviennent parfois un frein à notre avancée, allongeant les heures de jeu. Le graphisme est éclatant mais un peu pixélisé. C'est particulièrement apparent durant les scènes recoupant les périodes de jeu. Les développeurs sont toutefois passés du 2D au 3D dans cette nouvelle mouture des aventures des combattants de Vale. Avec une musique orchestrale plaisante à écouter, j'ai été surprise d'entendre des sons durant les dialogues. Très dérangeants, on peut heureusement les désactiver. L'histoire est hyper détaillée, ce qui résulte en quelques rebondissements dans le scénario et une quantité énorme de dialogues. S'ils sont scriptés, on peut à l'occasion choisir parmi quatre émoticônes pour signifier si l'on est content ou non d'une situation et réagir à la question qui nous est adressée. C'est intéressant mais ça n'a aucune réelle incidence quant à l'issue du jeu. Nous avons accès à une encyclopédie regroupant toutes les définitions spécifiques à cet univers, les lieux et les personnages. Les habitués de la série seront choyés par la quantité de matériel disponible et les néophytes possèderont toutes les informations nécessaires pour se plonger dans cette histoire épique.
Golden Sun: Dark Dawn est un titre qui coule gracieusement. Bien qu'il ne réinvente aucunement le genre, il saura offrir un divertissement satisfaisant aux amateurs.
Jeu disponible en anglais seulement
Une critique de Mélanie Boutin-Chartier
Système: DS
Éditeur: Nintendo
Développeur: Camelot
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
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