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Avec un univers inspiré de la mythologie allemande et des combats qui combinent hémoglobine et magie, Knights Contract nous propose une alliance inusitée entre une sorcière et son bourreau.
Les relations entre les sorcières et les humains ont toujours été compliquées. Ce n'est pas différent dans le monde de Knights Contract. Il y a plus de cent ans, le bourreau Heinrich a exécuté des dizaines de femmes trouvées coupables de sorcellerie. Sa dernière victime lui a toutefois jeté un sort. Aucune blessure ni maladie ne peut venir à bout du bourreau, qui est depuis condamné à l'immortalité. Un jour, Heinrich retrouve Gretchen, la responsable du maléfice qui pèse sur lui. La sorcière ressuscitée lui propose de lever la malédiction s'il accepte de combattre ses consœurs magiciennes, folles de vengeance, qui ont déclaré la guerre à la race humaine. C'est le contrat que le héros devra honorer pour gagner le droit de mourir. Knights Contract est un jeu d'action à la troisième personne, dans la veine gothique de Castlevenia: Lord of Shadows ou de Dante's Inferno. Armé d'une gigantesque faux qui fait également office d'épée et de lance, Heinrich devra combattre des hordes de créatures infernales avant de se mesurer à des gardiens comme Raiponce la sorcière ou Faust lui-même. Les combats sont viscéraux et satisfaisants, avec une série de combos que l'on effectue en alternant attaques normales et puissantes. C'est le partenariat entre Gretchen et Heinrich qui donne une personnalité propre au jeu. Malgré son immortalité, Heinrich peut être assommé par les ennemis. On doit alors appuyer frénétiquement sur un bouton pour le remettre sur pied. Gretchen par contre peut tomber sous les coups, et si elle meurt, la partie se termine. En prenant la sorcière dans ses bras, on augmente la régénération des points de vie chez les deux personnages, ce qui fait un peu plus de sens que d'utiliser des potions.
On passe beaucoup de temps à protéger Gretchen, mais en contrepartie, la sorcière prête ses pouvoirs magiques au guerrier. On peut assigner quatre sortilèges pour le combat rapide, parmi une vingtaine de sorts disponibles. Chacun peut être amélioré, en utilisant les âmes qui s'échappent des ennemis tués comme monnaie d'échange. Les sorts possèdent une belle signature visuelle, comme des épines d'acier qui jaillissent du sol pour déchirer les ennemis, ou une lance d'énergie qui transperce les boucliers et les armures. Si le sort atteint sa cible, Heinrich peut alors exécuter l'adversaire en appuyant sur le bouton affiché à l'écran. Les batailles contre les gardiens d'un niveau font aussi appel à des actions contextuelles, mais le temps alloué pour reproduire la séquence est très court, ce qui oblige souvent le joueur à recommencer la bataille. On obtient une note à la fin de chaque chapitre, basée sur le temps requis pour traverser le tableau, le nombre de morts laissés dans son sillage, la complexité des combos effectués, etc.
Étrangement, les nombreuses cinématiques ne possèdent pas toujours la même qualité visuelle que le jeu en tant que tel. Certaines paraissent délavées, avec des textures un peu floues et des couleurs fades. Heureusement, le jeu possède une meilleure finition, avec une palette vibrante et des rendus qui s'acquittent très bien de leur tâche, même s'ils ne comptent pas parmi les plus beaux. Le placement de la caméra est parfois problématique, surtout lorsqu'on doit affronter des créatures volantes en utilisant la lance. On passe alors à une vue rapprochée qui complique le simple fait de viser, et ralentit l'action au point de briser le rythme des combats. La vingtaine de chapitres offre des environnements assez variés, mais truffés de corridors labyrinthiques et d'écrans de chargement à l'intérieur d'un même tableau. Knights Contract est une affaire solitaire. Il n'y a pas de mode coopératif, ni de mode en ligne. Seulement une campagne solo qui s'étend sur une dizaine d'heures, et des tableaux de classement pour comparer ses performances avec les autres joueurs à travers le monde.
Knights Contract n'est ni le plus beau ni le plus original des hack'n'slash, mais il offre tout de même une dizaine d'heures remplies de combats satisfaisants. Il s'agit d'un titre qui plaira davantage aux inconditionnels du genre, et à ceux qui peuvent passer outre quelques problèmes techniques et une réalisation légèrement inférieure à la compétition.
Jeu disponible en français (texte à l'écran seulement)
Une critique de Patrick Robert
Évalué sur: Xbox 360
Systèmes: Xbox 360, PS3
Éditeur: Namco Bandai
Développeur: Game Republic
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
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Bonne critique, j'avoue que celui-là suscite mon intérêt. Je vais probablement attendre les soldes :)
Salut Maxime,
Merci pour tes bons mots concernant ma critique...
Dans l'ensemble, je pense que Knights Contract n'est pas un mauvais jeu, j'ai eu du plaisir à l'évaluer (malgré quelques frustrations techniques), mais il vaut mieux le louer ou attendre que le prix descende un peu, surtout compte tenu du peu de durée de vie du titre...
Je ne comprends vraiment pas pourquoi les sites internet de jeux vidéo ne lui donne que des notes oscillant entre 3 et 4 sur 10. Il mérite au moins un 7/10. L'histoire est immersive, la jouabilité très bonne. Certe le paterne est semblable entre chaque sorcière. Les boss battle sont épiques. J'adore ce jeu...
