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À peine un an après la sortie du premier titre, Bioware nous livre Dragon Age II, un jeu de rôle qui a été amélioré du point de vue technique, mais qui offre un périple un peu moins épique que son prédécesseur.
L'histoire de Dragon Age II se déroule en parallèle du récit de Dragon Age Origins. Alors que la bataille contre les forces du mal fait rage, la ville de Lothering est détruite, obligeant ses habitants à fuir la région. On incarne Hawke, l'un de ces exilés, qui trouvera refuge avec les membres de sa famille dans la ville de Kirkwall, et qui devra remplir toutes sortes de tâches avant de devenir une légende locale. En commençant une nouvelle partie, si on possède une sauvegarde du premier jeu, on peut importer les décisions qu'on a prises. Celles-ci nourrissent principalement la trame de fond de l'univers, et les échos de vos choix passés se feront entendre. S'il n'est pas nécessaire d'avoir joué à l'opus précédent pour apprécier l'aventure, les nouveaux venus risquent de ne pas comprendre plusieurs des références qui s'y trouvent.
On peut personnaliser le sexe de Hawke, ainsi que sa classe (guerrier, mage ou archer). Le choix n'est pas si déchirant, puisqu'on ne contrôle pas uniquement son héros, mais une bande de quatre personnages, choisis parmi les compagnons rencontrés sur la route. En plus de superviser l'évolution de Hawke, on peut aussi distribuer soi-même les points de compétence des membres de son groupe, ou utiliser la fonction qui le fait automatiquement à chaque niveau. On peut encore entretenir des relations plus intimes avec certains compagnons, peu importe son orientation sexuelle. Chaque personnage qui vous accompagne dispose d'une jauge qui oscille entre amitié et rivalité en fonction de vos actions. Les décisions que l'on prend sont souvent déchirantes, et chaque compagnon réagira différemment à votre façon de résoudre un problème. Il n'y a pas de compas moral à proprement parler. Qu'un compagnon vous aime ou vous déteste, il vous suivra tout de même, et les deux extrêmes fournissent des bonus d'attaque ou de défense au groupe.
Cette version a clairement été pensée pour les consoles, car assigner un sort ou une compétence à un bouton de la manette s'effectue avec simplicité. Les combats sont davantage naturels que dans Dragon Age Origins, ce qui n'en fait tout de même pas un titre qui se joue comme un jeu d'action. La possibilité de mettre le combat sur pause et d'user de stratégie est toujours présente, et même nécessaire lors de plusieurs batailles. D'autres aspects ont aussi été simplifiés. On ne peut pas changer les pièces d'armure de ses compagnons avec les objets de l'inventaire par exemple, sauf lors de rares exceptions. Pour les nombreux dialogues, on a intégré le système radial de Mass Effect. On choisit le ton général de sa réplique, indiqué en plus par une icône au centre, et la conversation se déroule sans reprendre les mêmes mots exactement. Cette façon de faire rend les dialogues beaucoup plus vivants.
Graphiquement, même si le rendu général a été amélioré, la zone à explorer est plus restreinte, se limitant à la ville de Kirkwall et ses environs immédiats. Les zones individuelles sont assez petites et séparées par des écrans de chargement, ce qui donne une impression davantage linéaire à l'ensemble, d'autant plus qu'on revisite souvent les mêmes endroits. Les décors sont donc magnifiques et bourrés de détails, mais deviennent rapidement répétitifs. Lors de combats plus intensifs, où les effets visuels des sorts magiques et les ennemis remplissent l'écran, le mouvement général saccade un peu, mais très légèrement. Alors que dans la plupart des jeux de rôle, il faut rien de moins que sauver le monde, la majeure partie de Dragon Age II ne demande simplement que d'acquitter différentes tâches afin de financer une expédition dans les tréfonds. Même si les personnages et les dialogues demeurent intéressants, il manque un côté épique à la trame narrative. La campagne est plus courte cette fois-ci, mais il vous faudra tout de même une trentaine d'heures pour la compléter, ce qui constitue une bonne durée de vie, même s'il n'y a toujours pas de mode multi joueurs.
Les puristes des jeux de rôle seront peut-être déçus que certains aspects de Dragon Age II aient été simplifiés, mais dans l'ensemble, il s'agit d'un titre d'une grande qualité qui vous tiendra captivé par ses combats fluides et la profondeur de son univers mature.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Patrick Robert
Évalué sur: Xbox 360
Systèmes: PC, Xbox 360, PS3
Éditeur: Electronic Arts
Développeur: BioWare
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
VotezJ'ai bien aimé ce jeux. Le mode de combat est effectivement plus satisfaisant que dans le premier et beaucoup de choses ont été simplifiées. L'arbre des sorts et compétences est très bien fait et très diversifié. Les décors sont répétitifs, mais les tâches sont variées, ce qui compense.
Un bon jeux, qui n'a rien d'épique ni de révolutionnaire.
En passant, un détail qui n'est pas à négliger: ces temps-ci, en achetant une copie de Dragon Age II, vous obtenez gratuitement une copie PC de Mass Effect 2...
Le premier Dragon Age était meilleur, à mon avis. Dans celui-ci, les quêtes sont effectivement différentes mais l'environnement est pratiquement toujours le même. La ville entre autre a été négligée sur bien des points. Et je ne peux pas trop être en accord sur le fait de mettre sur pause et de donner des ordres aux compagnons, par nécessité. L'AI est assez ordinaire, et même j'ai trouvé que les laisser faire à leur guise s'avérait plus utile. La traduction FR est ratée, et manque clairement d'émotions. Et malheureusement, même en apportant les sauvegardes du premier jeu, les conséquences dans le deuxième sont minimes ou simplement oubliées. Par exemple, j'avais tué Flemeth mais ô miracle, elle est toujours bien portante dans le 2.
Bref, un très bon jeu mais je m'attendais à mieux, du gabarit de ME quoi. :)
En passant Éric, lorsque tu as tué Flemeth, Morrigan t'as surement mentionné que tu n'avait éliminé qu'une de ses formes et qu'elle risquait de revenir d'une façon ou de l'autre. Je pense qu'elle a calqué un peu ses pouvoirs sur ceux de Voldemort ;-)