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En promettant de révolutionner les jeux de tir à la première personne, Brink a placé la barre haute, mais une expérience criblée de problèmes techniques l'empêche de pleinement remplir ses promesses, pour l'instant.
Avant le déluge, l'Ark était un lieu de villégiature pour l'élite blasée de la société. Puis, avec la montée des eaux sur le globe, des rescapés d'un peu partout ont afflués par milliers pour y trouver refuge. Plusieurs pensent maintenant qu'il s'agit du dernier bastion de l'humanité, et la cohabitation entre les citoyens et les "invités" est de plus en plus précaire. Alors que les forces de sécurité tentent de préserver un semblant d'ordre, la résistance cherche à s'échapper de l'Ark pour découvrir si d'autres humains ont survécu ailleurs. D'entrée de jeu, vous devrez choisir la faction pour laquelle vous combattrez, mais heureusement, peut importe votre choix, la campagne vous permettra de découvrir les deux côtés de la médaille.
Une fois qu'on a choisi son camp, on doit personnaliser son avatar, son type de visage, ses tatouages, ses peintures de guerre et ses vêtements. On déverrouille de nombreux items supplémentaires en gagnant de l'expérience. Si la plupart des options ne sont qu'esthétiques, trois masses corporelles deviennent disponibles en cours de route, ce qui influe sur votre capacité d'absorber du dommage, mais aussi sur vos habiletés de parkour. Un corps mince vous laissera sauter plus haut et vous permettra de vous déplacer plus rapidement, mais vous serez moins résistant aux tirs ennemis. Les points d'expérience sont également utilisés pour acquérir de meilleures capacités pour chaque classe. La section "défis" du jeu quant à elle impose des entraînements dans un hangar et débloque des augmentations pour vos armes, comme des silencieux, des lunettes de visée ou de meilleurs chargeurs.
Les quatre classes disponibles sont assez similaires à ce qu'on retrouve dans Team Fortress 2, soit soldat, médecin, ingénieur et opérateur. Comme les objectifs varient pour chaque mission et que certains ne peuvent être remplis que par une classe particulière, vous devrez les essayer toutes plutôt que de jouer uniquement votre préférée. Chacune possède des habiletés distinctes. Les soldats peuvent planter des explosifs et fournir leur équipe en munitions, les médecins peuvent réanimer leurs confrères morts sur le champ de bataille, les ingénieurs peuvent augmenter la puissance des armes de leurs coéquipiers ou ériger des tourelles de défense, et les opérateurs peuvent débusquer les mines et se déguiser en ennemi. Avec toutes ces combinaisons, le jeu valorise davantage le travail d'équipe que la majorité des jeux de tir modernes.
Brink atténue la ligne entre la campagne solo et le mode multijoueur. La campagne propose 16 scénarios, huit pour chaque faction. Chacun contient des objectifs principaux et secondaires: voler un code secret, escorter un robot, empêcher un agent ennemi de se rendre à destination, pirater des postes de commande, etc. Si vous jouez seul, les ennemis et les membres de votre équipe seront pris en charge par l'intelligence artificielle, mais chaque partie peut accueillir huit personnes en mode coopératif, et seize en mode versus. Le mode "jeu libre" reprend les mêmes missions que la campagne, mais avec des joueurs en ligne plutôt qu'avec des "bots". On se retrouve donc avec des parties multijoueur qui contiennent plusieurs objectifs, et non pas de la simple capture de drapeau ou de la mise à mort en équipe.
La devise de Brink est qu'il faut bouger davantage que tirer pour survivre. Pour ce faire, on a intégré le système de mouvements SMART, qui permet des déplacements de style parkour. Près d'un obstacle, il suffit d'appuyer un seul bouton, et votre personnage pourra grimper, glisser, longer des corniches, etc. Ça fonctionne la plupart du temps assez bien, mais ne vous attendez pas à un système de parkour aussi complexe que celui de Mirror's Edge. Au niveau des graphiques, les rendus sont adéquats, mais on retrouve moins le style visuel prononcé des cinématiques dans le feu de l'action. Au moins, les environnements colorés se démarquent de la plupart des jeux de tirs modernes par leur direction artistique. On ne retrouve au total que huit cartes différentes, ce qui est assez peu, et laisse présager du contenu téléchargeable.
Pour un titre qui mise principalement sur le jeu en ligne, deux problèmes majeurs viennent gâcher le plaisir. Premièrement, l'absence inexplicable de lobby. Peu importe le mode de jeu, il n'y a pas de lobby où on peut attendre ses amis avant de lancer la partie, ou s'assurer qu'il y a assez de joueurs avant de commencer. Il s'agit d'un oubli majeur qui ne facilite pas les parties amicales. Le deuxième problème vient du côté des serveurs. Même avec une première mise à jour, une partie sur quatre connaît des problèmes de latence pénibles, au point où l'expérience devient carrément injouable. Il est difficile d'apprécier la fluidité de mouvements quand les rendus sont saccadés à l'extrême. Souhaitons que la prochaine mise à jour réglera ces problèmes de serveurs qui constituent la source principale de frustration.
Brink est un jeu qui possède un bon potentiel, malgré une réalisation technique décevante. Il propose plusieurs bonnes idées pour dynamiser les jeux de tir en ligne, et quand il roule comme il devrait, les parties sont mémorables. Si vous aimez le travail d'équipe en ligne, vous apprécierez ce titre malgré ses problèmes techniques.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Patrick Robert
Évalué sur: Xbox 360
Systèmes: PC, Xbox 360, PS3
Éditeur: Bethesda
Développeur: Splash Damage
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
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Bon test! J'adore le jeu, mais il manque vraiment de contenu! Depuis mardi, en jouant que quelques heures par jour, j'ai presque tout débloqué... c'est assez décevant! Heureusement, le premier DLC qui sortira en juin sera gratuit. J'ai bien hate de voir ce qu'il contiendra. Brink est un excellent jeu, mais plus de missions en ligne et de défis n'auraient pas fait de tort!
Brink est étonnamment intéressant lorsqu'on y joue vraiment en équipe. Le problème est que souvent les équipes sont complétées par des AI qui sont stupides. J'ai fais le test hier, suivre un AI pendant 5-10 minutes. Il a regardé le mur pendant 2 minutes (chronométrées) et a décidé de courir au travers d'une armée ennemie ... SANS TIRER SUR AUCUN ENNEMI !
