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Maintenant que le PlayStation Network est de retour à pleine capacité, les utilisateurs peuvent y découvrir des bijoux de qualité. Parmi les importations japonaises il y a Wizardry: Labyrinth of Lost Souls.
La franchise qui appartenait originellement à Sir-Tech est maintenant développée par Acquire Corp., connue pour Tenchu et Way of the Samurai, et se veut rétro et vraiment difficile. Elle vise directement les joueurs fanatiques des classiques tels que Dungeon Keeper et Eye of the Beholder. C'est un jeu avec peu de récompenses que seuls les masochistes du genre sauront apprécier. Le néophyte sera automatiquement surpris et effrayé par la courbe d'apprentissage. Le jeu n'offre que très peu d'aide aux nouveaux venus. Par exemple, au départ, l'option d'utiliser la carte en appuyant sur la touche carré n'est pas activée aussi longtemps que le joueur n'a pas un Mage d'un certain niveau d'expérience qui apprend le pouvoir "Carte Arcane". Autrement dit, le joueur devra se balader dans le labyrinthe qu'est le donjon des heures avant de découvrir qu'il peut utiliser la touche carré pour comprendre le chemin. Les contrôles sont expliqués dans une rubrique d'instructions au début du jeu, mais d'une façon si nonchalante que le joueur n'a d'autre choix que de les découvrir au fil du jeu.
Au départ, le joueur a le choix de son personnage parmi un groupe de cinq races différentes: humain, nain, elfe, gnome et porklu. Chacun possède des aptitudes innées au combat ou à la magie, mais le joueur pourra utiliser des points supplémentaires pour en faire le guerrier désiré. Habituellement, le joueur gagnera entre six et vingt points supplémentaires pour la création de son avatar, mais, s'il désire être particulièrement compétitif et souhaite obtenir le maximum de points, il devra rouler les dés durant un bon moment. C'est grâce à ces points qu'il pourra utiliser convenablement les classes les plus prestigieuses que sont les Samouraïs, les Bishops, les Ninjas et les Seigneurs, au lieu de choisir parmi Mage, Prêtre, Guerrier ou Voleur. Chaque classe a un avantage et la plupart ont la possibilité d'apprendre des sorts. Une fois dans le jeu, le joueur devra accomplir la même chose pour les cinq autres membres de son équipe!
L'histoire n'est pas très importante dans ce jeu publié par XSEED. Lorsque le joueur choisit son avatar parmi les cinq races et les deux sexes, il découvre l'histoire légèrement ridicule de son personnage. Un Nain Mâle de l'alignement Mauvais a l'histoire la plus drôle: il a emménagé dans la capitale pour devenir fleuriste, mais par le manque d'argent, il est devenu aventurier. Toutes les autres combinaisons de choix de héros en ont une relativement semblable. L'ambiance générale est classique et rétro: Une race directement descendante des dragons fut créée par Arvul, le Dieu Créateur, deux milles ans avant notre ère. Cette race, les Draguuns, est tombée en raison de son arrogance. Les autres races se sont unies sous un empereur qui est sombré dans la folie peu après. Son royaume s'est divisé en trois parties et les factions se sont entraidées pour le bien du peuple. Toutefois, sans que quiconque ne sache réellement pourquoi, des créatures supposément emprisonnées par les anges ont commencé à refaire surface et, avec elles, les anciens démons aussi. Attirés par la gloire et la fortune, les aventuriers arrivèrent.
Les règles qui régissent le système de combat ressemblent à un étrange mélange de celles de Donjons et Dragons et des vieux Final Fantasy. Chaque personnage possède six statistiques, force, intelligence, piétée, vitalité, agilité et chance, qui seront la base des choix du joueur. Les classes s'activent selon les statistiques et l'alignement. Chacune d'elles possède une variété d'équipement utilisable. C'est un long apprentissage que l'utilisateur doit faire pour comprendre la tactique exacte la plus efficace pour lui; certaines classes s'utilisent mieux dans la rangée arrière, d'autres sont meilleures pour la magie et d'autres doivent être dans l'équipe simplement pour l'habilité qu'elles possèdent. Les séances de combats se déroulent tour à tour, mais le joueur doit faire les choix d'actions pour toute son équipe avant le début d'un tour. Les combattants décident eux-mêmes de leurs cibles et ce sont leurs statistiques qui dictent l'ordre d'attaque. Les périodes d'actions sont coupées de recherches et de voyages dans l'environnement faussement 3D glauque et sombre des donjons. Les donjons Shiin et Trial sont d'immenses labyrinthes très complexes. Et, plus le joueur se rend profondément dans les étages, plus ceux-ci deviennent ardus.
En définitive, Wizardry: Labyrinth of Lost Souls est un jeu rétro se voulant difficile et ne se prenant pas trop au sérieux. Il est long et laborieux, et les plus masochistes seront fiers et heureux de participer à ses quêtes. Il possède une énorme rejouabilité et un temps de jeu aussi grand. La variété des monstres, des sorts, de l'équipement et des donjons sont des points positifs. Et, malgré quelques défauts comme la trame sonore simpliste, la redondance dans les quêtes et l'absence quasi-totale d'histoire, Wizardry: Labyrinth of Lost Souls est une perle japonaise d'un style rétro rafraîchissant par sa rareté; le club sélect de joueurs pour lequel le jeu s'adresse sera comblé!
Jeu disponible en anglais seulement
Une critique de Jonathan L'Écuyer Lessard
Système: PSN
Éditeur: XSEED Games
Développeur: Acquire Corp
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
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