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mercredi 27 juillet 2011 à 10H00

Test - Call of Juarez: The Cartel


note de JOUEZ.com
2 sur 5
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Fort d'un deuxième opus bien reçu par la critique, Techland revient à la charge avec le troisième volet de la série Call of Juarez, nommé The Cartel. On troque les chevaux pour des voitures et l'or pour de la drogue dans ce western se déroulant au 21e siècle.

call_of_juarez-1.jpgLe gouvernement américain décide de mettre sur pied une unité spéciale pour démanteler un puissant cartel de drogue mexicain, le clan Mendoza. Les agents Benjamin McCall, de la police de Los Angeles, Kimberly Evans, FBI et Eddie Guerra, DEA, ont été sélectionnés pour accomplir cette tâche. Respectant la bonne vieille tradition western, les personnages sont loin d'être des enfants de chœur. Ils n'ont d'ailleurs pas envie de travailler ensemble et ne se font pas du tout confiance. Dans tous les niveaux, ils reçoivent un appel d'une connaissance ou d'un supérieur, et doivent réaliser une tâche spécifique sans être vus de leurs partenaires. Ces tâches ne sont jamais obligatoires mais aident à rendre le scénario plus complet, même s'il reste quelque peu simpliste.

call_of_juarez-3.jpgLe jeu est divisé en quinze chapitres et s'étend sur environ 8 heures. Il est possible de recommencer le jeu avec les deux autres personnages une fois qu'on l'a terminé. Malheureusement, il n'y a pas assez de différences entre les trois personnages pour qu'on veuille s'y aventurer une deuxième ou encore une troisième fois. Il n'offre pas assez de diversité. Au départ, on est charmé par les scènes de poursuite en voiture ou le fait d'avoir à détruire un hélicoptère mais on se rend vite compte que tous les niveaux se ressemblent. Les missions sont majoritairement remplies de fusillades interminables, fortement ralenties par un système de visée imprécis et une intelligence artificielle mal calibrée. Pas la peine d'essayer d'être subtil. Tous les ennemis savent exactement où vous êtes jusqu'à la fin de la fusillade à la seconde où vous avez été aperçu. À noter aussi le fait qu'ils sont tous tireurs d'élites et n'ont aucune difficulté à vous tirer dessus avec un fusil d'assaut alors que vous êtes à une distance rendant difficile le tir avec un fusil à lunette. Les fusillades sont souvent entrecoupées de scènes où les personnages doivent défoncer une porte et entrent ensuite dans un mode "tir au ralenti", faisant la notoriété de la série Call of Juarez. Pourtant, même ces moments deviennent rapidement ennuyants. The Cartel manque cruellement de surprises, on avance toujours en sachant exactement ce qui nous attend. Toutefois, un aspect intéressant est la coopération compétitive. Tous les personnages ont des objectifs personnels qui doivent être réalisés sans que ses compagnons ne les voient. Cet aspect prend tout son sens lorsqu'on joue avec deux autres personnes.

call_of_juarez-4.jpgEn effet, toute la campagne est jouable en mode multijoueurs. Au début de chaque mission, on est incité à se connecter pour jouer avec des amis. Au premier abord, la campagne à plusieurs est intéressante. On prend un malin plaisir à essayer de pincer nos alliés entrain de réaliser leurs objectifs personnels. Si un joueur est prit la main dans le sac, il obtiendra moins de points à la fin du niveau. Les points servent à débloquer des armes utilisables dans toutes les missions. Malgré tout, la coopération compétitive n'offre pas assez pour faire oublier les défauts du jeu. Même les modes multijoueurs conventionnels ne font pas l'affaire. On nous offre tous ceux qu'on voit régulièrement dans les jeux de tir à la première personne. C'est d'ailleurs en jouant contre d'autres joueurs qu'on se rend compte à quel point les contrôles du jeu sont déficients. Si viser un ennemi stationnaire parvient déjà à montrer l'imprécision des contrôles, tenter d'atteindre une cible en mouvement est un véritable cauchemar. Tous ces défauts sont accompagnés par des graphismes montrant déjà leur âge malgré une sortie récente. Par contre, la trame sonore est superbe et réussit très bien à capturer l'essence de l'atmosphère western.

Au final, tous les éléments présents dans un bon jeu de tir à la première personne répondent à l'appel mais sont très mal utilisés. Une campagne morne, un mode multujoueurs inintéressant, le tout aidé par une mauvaise jouabilité et des défauts techniques omniprésents, voilà ce qui décrit le mieux Call of Juarez: The Cartel.

Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)

Évalué sur: PS3
Systèmes: PC, Xbox 360, PS3
Éditeur: Ubisoft
Développeur: Techland
Lien: Site Web



par JOUEZ.com

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