Services
note de JOUEZ.com | note des usagers (sur 3 votes) | votez ici |
Transformers: Dark of the Moon est le jeu accompagnant le film du même nom toujours présent sur nos écrans cinématographiques. Le jeu est-t-il à la hauteur du film d'action à grand déploiement? Presque.
L'histoire commence alors qu'on pensait que les Decepticons étaient repartis sur Cybertron, laissant les Autobots vivre en paix avec les humains. En réalité, ils n'étaient qu'en retraite, attendant un retour surprise. En collaboration avec l'agent Reynolds du NEST, Optimus Prime réussit à capter les transmissions decepticoniennes révélant le lieu de leur repaire. La tâche des Autobots est donc d'aller détruire différentes bases dans lesquelles Megatron et son armée robotisée se terrent, en neutralisant des chefs Decepticon comme Mixmaster ou Shockwave. Pour leur part, ceux-ci ne veulent rien de moins que détruire Optimus Prime et son équipe pour ensuite prendre le contrôle de l'humanité. Entrant dans la peau d'un personnage différent à chaque début de chapitre, on suivra d'abord des héros du camp des Autobots, pour ensuite incarner des Decepticons dans la seconde moitié du jeu. Les fans reconnaîtront Bumblebee, Mirage, Ironhide, mais aussi Shockwave, Starscream ou Laserbeak sans oublier évidemment Optimus Prime et Megatron. Nous avons le choix d'utiliser le robot debout ou dans sa forme véhiculaire. Il se contrôle bien mais a besoin d'adaptation car en bougeant la caméra de vision, c'est tout l'engin qui bouge en même temps. Il peut même rouler de côté. Un bouton permet toutefois de rouler comme une voiture normale facilitant la conduite sur de longues distances. Les tirs sont aussi plus aisés en forme de voiture car on peut verrouiller nos cibles plus facilement. Sachez que dans le feu de l'action, il arrivera d'accrocher le bouton de transformation car il se situe sur L3, donc sur le stick analogique de mouvement. Les robots bougent parfois lentement, rendant les attaques difficiles à éviter.
Nos missions nous demanderont souvent d'aller rejoindre un allié en détresse ou sur les lieux à détruire. S'il arrive qu'ils nous aident dans les batailles, plus souvent qu'autrement, nos amis se font canarder assez rapidement et on fait pas mal tout le travail nous-même. Chaque personnage possède une compétence qui lui est propre ou une arme spéciale se rechargeant en accumulant l'énergon amassé sur les opposants défaits. Plusieurs objectifs sont d'ailleurs créés en fonction de ces habiletés comme d'utiliser le camouflage de Mirage pour contourner les Decepticons au lieu de les affronter directement ou lancer les missiles téléguidés de Starscream contre les avions de chasse Autobots. J'ai aimé plusieurs des défis proposés. Sortir d'un volcan en éruption à pleine vitesse m'a demandé une énorme concentration et les grosses batailles dans la deuxième moitié du jeu ne sont pas piquées des vers. Malgré le fait que les sauvegardes soient automatiques, il y en a beaucoup et ça permet de ne pas reprendre de longs passages lorsqu'on meurt ou qu'on quitte la partie. Plusieurs grosses batailles ont même des sauvegardes lorsqu'on franchit certaines étapes, faisant en sorte qu'on ne reprend pas le combat du début si l'on décide de prendre une pause. C'est très bien!
Personnellement, j'ai préféré incarner les Decepticons. La deuxième portion du jeu est meilleure et l'une des raisons est que ceux-ci prennent plusieurs formes différentes. Oui, on sera parfois une voiture mais aussi un oiseau mécanique et un jet. Cela amène de la diversité dans les missions qui sont dans l'ensemble assez redondantes. Durant les combats, les mêmes lignes de dialogues sont répétées et l'intelligence artificielle reste moyenne. Si les ennemis nous voient, ils se jettent sur nous sans relâche. En se cachant hors de leur champ de vision, il peut arriver que les robots ne réagissent aucunement à nos attaques. J'ai souvent réussi à éliminer de bons ennemis de cette façon. Le fait qu'on nous impose un robot au début de chaque chapitre élimine notre désir de faire partie d'une faction ou l'autre si c'est ce que l'on souhaitait. C'est la portion multijoueurs en ligne qui permettra de choisir le Transformer qu'on désire et de le personnaliser esthétiquement. On pourra alors se lancer à l'assaut des Autobots ou des Decepticons dans un duel à mort en équipe ou seul contre tous.
Jeu d'action classique, on se rend d'un objectif à l'autre en accomplissant des missions précises. Arrivant souvent par surprise à mi-parcours, quelques revirements de situation introduits par une cinématique changeront momentanément la routine du jeu. Il arrivera par exemple que notre robot soit défectueux et qu'il ne puisse se transformer à volonté comme il peut le faire habituellement. On se balade aux quatre coins du globe, du fin fond du volcan d'une île tropicale aux ruines mayas en passant par le Moyen-Orient. Les environnements visités sont différents et la qualité du graphisme change d'un endroit à l'autre. Si certains effets sont bien réalisés comme l'effet de camouflage de Mirage, le graphisme de la PS3 n'est pas optimisés à mon avis. Des murs invisibles et quelques bogues de collision sont présents. Une seconde de pause lors de certains chargements, avant de passer une porte par exemple, devient rapidement un irritant et brise l'immersion. En général, l'image est très sombre. Tellement que j'ai dû ajuster la luminosité au maximum pour être en mesure de bien voir tous ses recoins. Cela rend l'expérience plus fade pour ceux qui, comme moi, aiment une belle image lumineuse.
Transformers: Dark of the Moon n'est pas un grand jeu. Loin de là . L'histoire est sommaire mais peut-être que le titre vous incitera à revisiter les bandes dessinées de Hasbro pour en apprendre davantage sur ces personnages de la 1re génération de la franchise. Les cinéphiles s'apercevront également que le jeu est quelque peu différent du film éponyme. On incarne les robots et l'on voit peu les humains. C'est dommage, même l'agent Lennox, qui est pourtant impliqué dans cette bataille contre les Decepticons depuis le 1er film, n'y est pas. En fait, le jeu se déroule avant l'histoire de sa version cinématographique mais nul besoin d'avoir fait l'un ou l'autre au préalable pour en profiter. Si au final la campagne solo de Transformers: Dark of the Moon ne dure pas plus d'une dizaine d'heures, elle offre tout de même un divertissement intéressant pour les fans.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Mélanie Boutin-Chartier
Évalué sur: PS3
Systèmse: Xbox 360, PS3, Wii
Éditeur: Activision
Développeur: High Moon Studios
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
Votez
