La troisième édition du Bivouac Urbain a pris fin cette semaine. Du 4 au 7 août, plus de 200 créateurs se sont affrontés dans trois marathons de création (48 heures), notamment un de jeux vidéo. Voici un aperçu de Nine Lives, le jeu des vainqueurs.
Ce matin, j'apprenais que mes collègues beenoxiens avaient remporté la compétition de création de jeux vidéo du Bivouac Urbain 2011. Leur équipe était composée d'un trio d'artistes visuels (Louis-Philippe Lebel, Jonathan Simard et Stéphane Rabattu), d'un artiste technique (Renaud Lessard) et d'un programmeur (Alexandre Lalancette). Ces derniers n'ont dormi qu'une dizaine d'heures au cours des deux derniers jours afin de créer un jeu inspiré du thème "La fuite en avant". Dans Nine Lives, qui met en scène un chat noir, le héros du jeu doit compléter chacun des niveaux, plus souvent qu'autrement au détriment d'une vie. Le concept initial aurait contraint le joueur à ne pas perdre plus de neuf vies par niveau, mais faute de temps, ils ont opté pour un nombre illimité de vies. Le résultat final est tout de même impressionnant.
Pour réaliser cette prouesse, ils ont utilisé l'engin Unity ainsi que d'autres plugiciels maison. Voici comment ils se sont divisé le travail: Alexandre Lalancette a chapeauté la conception du jeu en plus de faire une bonne partie du travail de programmation. Louis-Philippe Lebel a dessiné des croquis pour établir la vision du jeu, conçu les éléments visuels de l'interface de même que quelques niveaux. Stéphane Rabattu s'est chargé de la modélisation des personnages, d'éléments de l'environnement et de la création d'effets spéciaux. Renaud Lessard a pour sa part créé le "rig" des personnages, produit les effets sonores et la musique, de même que quelques niveaux, en plus d'apporter un coup de pouce au niveau de la programmation. Enfin, Jonathan Simard a réalisé les animations et conçu également des niveaux de même que des mécaniques de jeu. Ils m'ont confié ne pas avoir rencontré de difficultés majeures, si ce n'est qu'à la fin, alors que le temps filait et qu'ils ne disposaient pas de leurs outils quotidiens pour terminer le travail. La chaleur suffocante et le brouhaha ambiant ont également été des nuisances.
par François Taddei
En voyant les images du jeu, ça me rappelle un genre de mélange entre le jeu Abe's Odyssey et un vieu jeu que j'avais joué dans l'temps "Out of this World" ou "Another World"