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Le système Kinect était jusqu'à présent connu comme familial, à la portée de tous, et Rise of Nightmares peut donc se vanter d'être le premier jeu d'horreur sur ce système. Une prouesse hélas entachée par un manque de finition.
Dans la peau de Josh, les joueurs devront affronter des créatures effrayantes et éviter des pièges mortels pour sauver l'épouse de ce dernier des griffes d'un scientifique fou, caché aux confins de son lugubre château. Le scénario est tout ce qu'il y a de plus cliché, et les ressemblances avec les séries à succès Resident Evil et Silent Hill sont omniprésentes. Le scénario est classique, et tout au long de la progression, il n'y va pas en s'améliorant. C'est banal, court, et très simple. Même les dialogues sont d'une simplicité ridicule. Ceci étant dit, le jeu en question n'est pas pour n'importe qui tellement il peut sombrer dans la calomnie, l'infamie et les pires atrocités, au point d'en être parfois ridicule. Mais pour s'assurer un minimum de succès, un jeu de cette trempe doit avant tout réussir à plonger complètement les joueurs dans l'ambiance exécrable qu'il propose. Hors, la technologie Kinect étant ce qu'elle est, le peu de précision qui est capté nous fait rapidement sortir de ladite ambiance.
Un pas en avant fera avancer le personnage, un en arrière le fera reculer, tourner le torse le fera pivoter et ses bras serviront à interagir avec l'environnement et à tabasser des zombies. C'est un pari audacieux que de laisser les joueurs diriger complètement leurs actions, mais encore faut-il qu'elles soient bien interprétées. En effet, non seulement Kinect a un peu de mal à bien saisir les mouvements, mais une courte latence entre le mouvement du corps et celui à la télévision est évidente. Un défaut plutôt ennuyeux pour éviter les pièges qui dorment dans cet environnement hostile. Quand il faut se battre davantage pour maitriser les contrôles que pour tuer des zombies, il est évident que quelque cloche. Même marcher en ligne droite peut être un défi en soi et on passe plus de temps à pester contre le système qu'à l'utiliser. Il faut dire que les concepteurs ont ajouté plusieurs aides en jeu, comme la marche automatique en levant le bras droit, mais c'est comme un aveu d'un jeu qui manque encore de travail ou d'une technologie limitée.
Un autre manque franchement ridicule à ce jeu revient à la traduction. Un mélange de voix anglaises et françaises se chevauchent dans la même discussion, avec un texte en français au bas de l'écran. Ce qui est entendu et ce qui est écrit diffère d'ailleurs bien souvent. Le jeu des acteurs est pitoyable et nous fait décrocher rapidement. La trame sonore et les bruitages sont cependant honnêtes et bien travaillés. Non pas qu'ils soient parfaitement réussis mais au moins ils se marient bien avec l'ambiance recherchée. Graphiquement, Rise of Nightmares est un ramassis de clichés et pratiquement une copie de quelques jeux du genre. L'aspect visuel est cependant bien conçu et réussit à atteindre son objectif, à savoir créer un climat d'horreur. La durée de vie du jeu est très courte, et c'est bien ainsi. Les dix chapitres passent rapidement, et heureusement, dû à son absence de mode multijoueurs, le jeu pourra ainsi être oublié plus rapidement.
Rise of Nightmares aurait pu être une bombe sur Kinect, mais ses défauts surpassant largement ses qualités, il devient un titre à éviter, ou peut-être, à la limite, à essayer le temps d'une location. À part les grands amateurs d'hémoglobine, peu de joueurs s'y attarderont véritablement.
Jeu disponible en français (textes à l'écran seulement)
Une critique de Eric Hamel
Système: Kinect
Éditeur: Sega
Développeur: Sega
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
VotezJ'ai cessé de jouer après quelques minutes de jeu, il en devenait frustrant de pas pouvoir faire interagir le tout comme on le désire. La Kinect réagit beaucoup trop au moindre petit mouvement, juste pour vous dire, mon chat est passé en arrière de moi pendant que je jouais et mon perso à commencer à reculer. Bref oui vraiment décevant comme jeu.