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Solatorobo: Red the Hunter est un jeu d'action et de plateforme prenant place dans l'état de Shepherd, où les citoyens sont réveillés en sursaut par un tremblement de terre. C'est au chasseur Red qu'incombe la tâche de ramener l'ordre dans ce chaos.
Ne connaissant pas la nature réelle de cet événement déstabilisant, les météorologues indiquent que cela fait partie d'une vague de secousses dans l'ouest de la région. En réalité, on voit qu'un énorme robot a accosté au centre de l'état. Serait-ce une arme de destruction massive? C'est ce que craignent les autorités. Notre héros, Red, est un chasseur solitaire voyageant à bord de l'Asmodeus avec sa sœur et coéquipière Chocolat, qui le guide dans ses missions. Engagés par des clients, la première tâche de Red consiste à reprendre des données confidentielles. Quelques batailles s'en suivent avant de retourner au vaisseau avec le butin, un médaillon plus extraordinaire qu'il n'y parait et un jeune garçon blessé dans la foulée. Ayant l'air d'une coïncidence, leur rencontre s'avèrera plutôt être le fruit du destin. Le jeune Elh veut empêcher les Lares de détruire le monde et a besoin de Red pour l'aider. L'équipe doit également retrouver trois cristaux convoités par le gang des Kurvaz, ceux qui les talonnent depuis le début. On dit que réunis, les trois cristaux éveilleront le Pouvoir du Chaos. Finalement, nos trois comparses doivent se rendre à la Terre sacrée où le Rite d'Abandon doit être exécuté pour désactiver le médaillon. On devine que de nombreux combats sont au rendez-vous.
Chaque île visitée est différente de la précédente. Graphiquement, le jeu est donc assez joliment rendu. Un graphisme japonais avec les sons typiques l'accompagnent. La vidéo d'introduction est magnifiquement agencée à une chanson-thème digne d'un dessin animé. Solatorobo: Red the Hunter est d'ailleurs offert avec un CD de sa trame musicale. Pour les dialogues, ce ne sont que des mots ou des expressions clés qui sont dites (d'après ce que j'en comprends) en français avec un fort accent japonais. J'entends souvent des "Nom d'un chien!", "Sapristi!", "Bonjour!", "Et voilà !" ou "C'est pas vrai!". L'écran du haut de la DS affiche la carte de notre emplacement alors que l'action se déroule sur l'écran du bas. Dans l'Asmodeus, on peut sauvegarder à tout moment en allant dans les options. Je trouve dommage qu'il n'en soit pas ainsi dans le reste du jeu. Les sauvegardes sont situées à des endroits stratégiques ou à la fin d'une action principale.
Équipé de Dahak, son robot personnel, Red peut envoyer ses ennemis au tapis en les attrapant dans ses griffes métalliques et les rejeter pour les affaiblir. S'ils sont nombreux, on peut lancer celui qu'on tient sur l'autre opposant et les buter tous les deux par la même occasion. Pour diversifier la chose, on peut tenter un combo en sautant en même temps. Dans l'ensemble, les batailles sont assez simples d'exécution. Par chance, les gardiens sont plus difficiles. Sans eux, le titre aurait pu être d'une facilité désarmante. Red pourra à l'occasion profiter de ce que ses adversaires lui envoient. Dahak offre en effet l'opportunité d'attraper les projectiles lancés dans sa direction et les relancer aux ennemis pour les détruire. Les quêtes secondaires permettent d'amasser l'argent nécessaire pour améliorer notre robot, acheter des souvenirs sur pellicule (les portions cinématiques du jeu) ou réparer l'Asmodeus au besoin. Elles se remplissent dans l'ordre choisi par le joueur mais une fois acceptées, elles doivent être terminées pour poursuivre l'aventure. On ne peut malheureusement qu'accepter une seule quête à la fois, ce qui occasionne un va-et-vient entre les différentes îles parce que chacune d'elles demande un rang de chasseur minimal. On ira par exemple se battre dans des combats organisés, récupérer divers objets, jouer les gardes du corps ou faire le ménage d'une demeure en éliminant des insectes nuisibles chez des villageois. Ailleurs, on volera d'île en île avec un genre de jetpack et on ira à la pêche. La mécanique avec le harpon est celle que j'ai préféré dans le jeu, possiblement parce que c'est différent du reste.
En plus de l'aventure solo, Solatorobo: Red the Hunter offre aux joueurs de faire la course de vaisseaux aériens dans le circuit GP Aérobot en solo contre trois vaisseaux contrôlés par l'ordinateur ou avec jusqu'à trois amis en utilisant le signal WiFi local de la Nintendo DS. On parcourt l'une des cinq pistes offertes en choisissant l'un des cinq véhicules proposés. Pas aussi diversifié ou même personnalisable que d'autres jeux de course, ce mini-jeu pourra vous divertir quelques minutes seulement, d'autant plus qu'on fera déjà la course à un moment dans le jeu principal. En somme, Solatorobo: Red the Hunter est un jeu que plusieurs trouveront facile. Assez générique dans son ensemble, il pourrait avoir du mal à se démarquer du lot. Même si l'aventure se corse après quelques heures de jeu, je crois qu'il peut davantage s'adresser à des jeunes ou des joueurs occasionnels cherchant une histoire complète à se mettre sous la dent. Sans révolutionner le genre, l'histoire principale est tout de même intéressante.
Jeu disponible en français (textes à l'écran seulement)
Une critique de Mélanie Boutin-Chartier
Système: DS
Éditeur: Xseed Games
Développeur: CyberConnect2
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
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