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note de JOUEZ.com | note des usagers (sur 9 votes) | votez ici |
Voilà déjà un quatrième opus en l'espace de cinq ans pour Assassin's Creed. La série est-elle en train de s'essouffler? Peut-elle encore nous surprendre comme elle l'a fait au fil des ans?
Il s'agit également du troisième et dernier épisode avec le maintenant célèbre protagoniste Ezio Auditore. Pour ceux et celles qui s'attendent à une panoplie de nouveautés, aussi bien vous dire tout de suite que vous serez déçus. À part quelques petits ajouts ou modifications mineures, il s'agit presque d'une copie conforme du précédent opus. On y incarne un Ezio vieillissant, dans la cinquantaine, à la recherche de la bibliothèque de son ancêtre Altaïr (le héros du tout premier volet). Pour ce faire, il se rend à Constantinople afin de trouver les clés qui ouvriront la porte de la dite bibliothèque sacrée. Le principe reste le même que dans les autres jeux, les Templiers vous mettront des bâtons dans les roues sans arrêt et vous aurez droit à l'aide de quelques personnes qui vont également vous assigner des missions tout au long du jeu. Bref, rien de bien différent des autres volets. À noter qu'on effectuera quelques retours dans le passé dans la peau d'Altaïr au fur et à mesure que l'histoire progressera. Excellente idée puisqu'on peut apprendre plus en profondeur les événements qui ont marqué le premier opus ainsi que les événements subséquents.
Gagner des territoires aux mains des Templiers restera un point important du jeu mais puisqu'on y gagne de nouveaux territoires et de nouveaux repaires, il faudra également les défendre! Pour ce faire, vous devrez vous rendre au dit repaire et après avoir vaincu les Templier s'y trouvant, vous aurez droit à un jeu tactique qui ne plaira pas à tous, incluant votre hôte. On s'écarte complètement de la mécanique du jeu pour diriger nos troupes d'Assassins et comparativement au reste du jeu, c'est plutôt terne et peu approprié à ce que l'on nous a habitués au courant de la série. Un aspect qui pourrait plaire à certains, mais en repousser d'autres. Autre nouveauté: la possibilité de se fabriquer de multiples bombes. Les matières nécessaires se trouvent en fouillant les corps des gardes tués ou dans les (très) nombreux coffres de la ville, qui maintenant ne contiennent presque qu'exclusivement que ces matières. Ce qui est décevant par rapport à ce mode, c'est qu'on a l'impression qu'il a été ajouté pour donner un peu plus de contenu au jeu. Personnellement, je n'utilise jamais ces bombes sauf dans les rares missions où c'est exigé. Cela dépendra du style de jeu de chacun, mais à voir l'importance qu'on a accordée à cet ajout laisse croire qu'on ne peut s'en passer! C'est pourtant faux...
Contrairement aux épisodes précédents, où l'on avait une certaine histoire avec Desmond, cette fois-ci il se retrouve bloqué dans l'Animus, perdu au travers de voix qu'il entend, de conversation avec le Sujet 16 et de séquences déblocables en vue première personne fort ennuyeuses. Malheureusement, ce n'est pas avec Revelations qu'on réussit à s'intéresser plus à Desmond, qui commençait vraiment à avoir une histoire intéressante dans Brotherhood. À la fin de chaque séquence, on nous renvoi dans le passé d'Altaïr, qui s'avère beaucoup plus convainquant. C'est un peu la suite directe du premier opus divisé en mini-épisodes jouables. Quelques mission originales peuplent Revelations, mais les habitués de la série n'auront aucune surprise de retrouver les missions habituelles, comme tuer un capitaine, prendre une cible en filature, sauver des gens en éliminant des gardes, etc. Rien de surprenant mais toujours aussi plaisant. Plusieurs missions secondaires sont également de la partie, rallongeant grandement la durée de vie du jeu, qui va comme à l'habitude frôler les 30 heures avec ces missions. Rajoutez à cela un mode multijoueurs revampé et plus complet que Brotherhood et il y a de quoi tenir les joueurs en haleine pendant de longs moments.
Graphiquement, à peu près aucun changement vis-à -vis Brotherhood ne peut être observé, mis à part quelques petits problème d'affichage lorsqu'Ezio est en mouvement, mais peu de gens vont les remarquer. Ça reste un jeu magnifique, parmi les plus beaux jeux de la génération actuelle, avec une conception des niveaux hors pair. Les personnages sont très réalistes et on tombera vite sous le charme de Sofia... mais revenons à nos moutons! Le travail au niveau des voix est encore une fois exceptionnel, un doublage presque parfait. La trame sonore est encore une fois extrêmement solide, comportant plusieurs pièces mémorables et parfaitement bien adaptées. Pour répondre à la question initiale, on peut dire que oui, la série commence légèrement à s'essouffler. Étant fanatique de la série depuis les tous débuts, force est d'admettre que le peu de nouveautés d'importance se retrouvant dans cet épisode fait mal. Mais, ne vous méprenez pas: Assassin's Creed Revelations est un excellent jeu, aucun doute possible. Juste un peu en deçà des deux derniers opus. Espérons que le prochain titre de la franchise, prévu pour l'année prochaine, saura nous redonner l'eau à la bouche avec un nouveau héros, une nouvelle époque et une jouabilité remise à jour.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Maxime Bergeron
Évalué sur: PS3
Systèmes: PC, Xbox 360, PS3
Éditeur: Ubisoft
Développeur: Ubisoft
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
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La série s'est essouflée je suis d'accord. Le jeu demeure excellent, mais il sent clairement le réchauffé des précédents opus. D'ailleurs, graphiquement, il y a un petit côté largement raté... l'obscurité et pendant le chargement. C'est sombre, affreusement sombre, et les pixels sont vraiment trop visibles. Au chargement, on peut ne pas en faire de cas, mais en mission, quand c'est beaucoup trop sombre même avec le niveau de contraste au maximum... ça laisse à désirer. :)
J'oubliais... il demeure toujours trop court et trop facile :/ Multijoueurs plaisant, ceci dit.
Le jeux est toujours aussi amusant sauf quelque missions frustrante pour avoir le 100% (Souvent les missions qu'on ne doit pas se faire toucher et naturellement on nous envoie 40 ennemies...) Un peut comme dans brotherhood réussir le tank et la machine volante à 100% trop difficile et frustrant. J'ai trouvé la map trop petite comparé à assassin creed 2 où qu'il y avait plusieurs grande map. Mais comme point positif c'est qu'au moins on débloque la meilleur armure à mi chemin de l'histoire...contrairement dans brotherhood où j'ai eu l'armure la plus puissante vers la toute fin...la ça reste assez facile! Et le mini jeux pour défendre les tours...pas très bien! J'ai monté les 7 assassins niveau 15 en partant pour éviter qu'une tour se face attaquer(et perdre les revenus de se secteur).
J'aimerais voir une ville du calibre AC dans un Elder Scrolls..
Les villages de 3 maisons et les villes qui en ont 4, dans Skyrim, c'est la grosse faiblesse. On y croit moins.
Dans AC, on a vraiment l'impression d'être une goutte d'eau dans la mer.
