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Des balles qui volent de toutes les directions, des cadavres à chaque coin de rue et des gangsters qui s'entretuent à coup de...godemichets géants?!? Si le plaisir est l'élément qui définit un bon jeu, Saints Row: The Third est excellent.
Disjoncté, irrévérencieux et complètement loufoque, le troisième titre de la série Saints Row est un regard satirique sur le gangstérisme. L'histoire prend place après le deuxième opus. Les Saints, un gang de rue devenu légèrement trop connu, ont perdu l'essence même de la criminalité. En fait, ils sont devenus une marque commerciale, vendant des boissons énergétiques et des caleçons aux couleurs de leur clan. Depuis, lorsqu'ils tentent des vols, ils se font demander des autographes. Par ailleurs, d'autres groupes de gangsters se sont rassemblés sous un syndicat. Ils demandent plus de la moitié des profits des Saints s'ils veulent conserver leur mainmise sur Steelport. Évidemment, c'est avec son arme à feu que le "héros" du jeu répond. Une guerre éclate donc entre les Saints et le syndicat composé des Luchadors, des Morningstars et des Deckers.
Dans le jeu, le maître et sa bande doivent compléter plusieurs missions pour chasser ou éliminer les autres groupes. Afin d'y arriver, des mécaniques simples et efficaces sont proposées. La violence, avec ou sans armes, est accessible à tous les joueurs et, mais la mort n'est pas punitive. Les voitures se contrôlent comme un charme. À ce sujet, les pistes musicales implantées dans la radio sont nombreuses : du rap, du reggae, du métal, du rock et du pop sont dispersées sur une dizaine de chaînes différentes. Outre la complétion des missions principales de l'histoire, l'objectif du jeu est de reprendre son territoire. Pour ce faire, il y a une tonne d'activités à compléter. Lorsque le joueur achève certains de ses mandats, il gagne du respect. Plus le niveau de respect est élevé, plus de nouvelles mécaniques et systèmes deviennent disponibles. Au dernier niveau, une invincibilité totale est accessible et ce n'est pas une triche! De surcroît, une quantité énorme de matériel est disponible à l'achat à l'intérieur du jeu et l'argent se gagne plutôt aisément.
Depuis ses débuts, la franchise Saints Row a su évoluer et s'est distancée de son concurrent direct, Grand Theft Auto. Les deux points qui démontrent cet écart sont la personnalisation et les mini-jeux. Dès le début, le joueur choisi entièrement l'apparence de son personnage. Tout au court du jeu, les mécaniques de personnalisation sont récompensées et mises au premier plan. Les vêtements, les tatouages, les voitures, le choix des armes, les bâtiments et même l'équipement de sa bande sont modifiables au goût du joueur. Il peut même se créer une bande audio en choisissant parmi la totalité des pistes. De plus, Saints Row: The Third est parsemé d'une quantité incroyable de mini-jeux. Il est possible de surfer sur des voitures, de compléter des courses contre la montre alors que le personnage est enflammé (ce feu permet d'exploser tout ce qu'il touche), de voyager dans un monde virtuel, de participer à une émission de télé-réalité où le meurtre est amusant ou encore de courir nu dans les rues pour effrayer les piétons.
Des modes de coopération et en ligne augmentent davantage le temps de jeu. La campagne solo vous occupera une vingtaine d'heures, simplement pour prendre possession de tous les territoires et terminer toutes les missions de l'histoire. Par contre, les missions secondaires du "Saints Book", qui consistent à voler de véhicules et perpétrer des assassinats, augmentent la durée de vie du jeu. De plus, le mode Horde, jouable en ligne, qui consiste à survivre à une trentaine de vagues d'ennemis sans jamais savoir quelles armes seront disponibles, ajoute également à la valeur de rejouabilité. En bref, Saints Row: The Third est un jeu où la liberté est totale. Cette liberté est toujours récompensée. À l'intérieur du jeu, il y a une tonne de matériel différent, drôle et rafraichissant. Le jeu est bourré de blagues, de parodies et de situations incompréhensibles. Un jeu à prendre à la légère, ce dernier ne se prenant clairement pas au sérieux.
Jeu disponible en français (textes à l'écran seulement)
Une critique de Jonathan L'Écuyer-Lessard
Évalué sur: PS3
Systèmes: PC, Xbox 360, PS3
Éditeur: THQ
Développeur: Volition
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
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