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Si les titres Morrowind et Oblivion de la série The Elder Scrolls on marqué leurs époques respectives, Skyrim est bien en voie de suivre dans leurs pas. Un jeu titanesque.
Encore situé dans le monde de Tamriel, l'intrigue d'Elder Scrolls V se déroule dans une région qui n'a pas encore été visitée par les joueurs. 200 ans après les événements qui ont menés à l'ouverture des portes d'Oblivion, une guerre civile éclate dans une province au nord de l'Empire. Dans une contrée fortement inspirée de la mythologie viking, une rébellion s'est mis en branle afin d'assurer la liberté à son peuple, afin de vivre hors de la juridiction du lointain empereur. C'est en ces moments sombres qu'une ancienne prophétie débute son accomplissement. Les dragons, que tous croyaient disparus, recommencent à terroriser l'humanité en parcourant les cieux de Skyrim. Afin de sauver le monde des flammes draconiennes, un héros devra se lever et découvrir qu'il est le dernier Dovahkiin - fils de dragon.
Si le vaste territoire de Skyrim est remarquable, c'est à cause de sa crédibilité. Un environnement de jeu vidéo a rarement eu autant l'air de vivre par lui-même. La population peuplant les froides citées semble être une société qui vit d'elle-même, sans attendre que les actions d'un joueur vienne les influencer. Quand on investigue de plus près, on remarque que chaque personnage réagit à ce qui l'entoure, que ce soit des paysans qui passent des commentaires sur l'habillement du héros, des gardes rencontrés sur les routes qui escortent des prisonniers ou des chasseurs forestiers qui combattent des bêtes féroces. De ce côté, malgré une grande variété de créatures qui peuplent les contrées sauvages, les dragons sont toujours ceux avec qui les rencontres sont les plus mémorables. Même s'ils n'ont rien de révolutionnaire, les contextes imprévisibles dans lesquels ont lieu ces rencontres font en sorte que chaque reptile abattu est unique. Que ce soit en se faisant surprendre par une ombre draconienne pendant que l'on est sous le soleil dans une plaine ou plutôt en en traquant un près de son antre, on ne considère jamais les dragons comme des ennemis génériques.
Il en va de même avec beaucoup d'autres types d'ennemis. Par exemple, si certains bandits se cachent dans leur repère et avertissent le joueur de ne pas approcher, d'autres peuvent l'attaquer à vue, sans prévenir. D'autres petits détails viennent aussi aider à la crédibilité du monde et à l'immersion du joueur. Plusieurs maladies peuvent être contractées par notre héros, quelques-unes mineures, d'autres qui ont un effet majeurs sur l'expérience de jeu (comme la lycanthropie ou le vampirisme). Si on ajoute en plus une foule d'autres petits détails, comme les effets subtils d'accoutumance à la lumière ou la possibilité d'effectuer des corvées mineures comme cuisiner, fendre du bois ou forger des métaux, Skyrim donne vraiment l'impression d'être un monde à part entière.
Au niveau de l'expérience de jeu, cette cinquième version d'Elder Scrolls a été retravaillée pour devenir plus accessible au grand public. Les fans de longue date de la série n'ont cependant rien à craindre. Même si beaucoup d'éléments ont été simplifiés (ou tout simplement supprimés), chaque mécanique en a gagné en efficacité et en qualité. Le meilleur exemple qui illustre ce changement est la possibilité de placer la caméra derrière les épaules du personnage. Si auparavant ce point de vue était tout simplement injouable, la possibilité de personnaliser le zoom de cette caméra est particulièrement utile, car elle nous permet d'avoir une meilleure vision périphérique. Ceci nous permet donc de mieux utiliser les nombreuses nouvelles techniques de combat, comme les divers cris de dragons. À titre d'exemple de nouveauté dans les combats, les boucliers peuvent maintenant être utilisés pour repousser les ennemis, et même plus tard pour les reverser à l'aide de puissantes charges. Aussi, les 2 mains du Dovahkiin peuvent maintenant être assignées à des tâches indépendantes. Ainsi, on a accès à plusieurs combinaisons de boucliers, d'outils, d'armes et de sortilèges possibles.
La personnalisation de notre avatar est une des caractéristiques qui a subit le plus de changements. Le système a lui aussi été simplifié, laissant de côté les statistiques corporelles (comme la force ou l'agilité) pour faire place à un système d'arbres d'habiletés qui nous permet de choisir quelques bonus spéciaux. Ce système est beaucoup plus facile à utiliser que l'ancien, en plus de permettre une plus grande liberté de choix. Parmi tous les changements apportés, la seule ombre au tableau se situe dans le système d'items favoris, qui vise à permettre le changement rapide d'arme ou d'habileté sans avoir à ouvrir le menu d'inventaire. Ce système n'est qu'une simple liste qui pause le jeu à chaque fois qu'on l'ouvre, bref ce n'est qu'une version plus courte du menu, ce qui peut sembler au pire un peu inutile, au mieux une idée mal exploitée. Bien que la plupart des menus soient d'une grande sobriété, s'y déplacer n'est pas facile, l'ensemble des interfaces du jeu souffrent d'une ergonomie douteuse, en particulier dans la version PC du jeu, qui est toutefois une coche au-dessus de la version console.
Puisque Skyrim est si vaste et que les possibilités qu'il offre semblent illimitées, c'est sans surprise que l'on découvre que de nombreux bogues ont été répertoriés sur le net jusqu'à maintenant (une importante rustine est en chantier). Quelques items de quêtes ne disparaissent pas de l'inventaire, on reste pris dans des coins de l'environnement, des ennemis se comportent bizarrement, etc. Pourtant, on oublie vite chacun de ces petits défauts, car Skyrim nous inonde d'événements et de quêtes à accomplir. Que ce soit en participant à une guerre, en vidant les poche de chaque citoyen d'une ville ou en tentant de réparer nos erreurs le lendemain d'une cuite, la quantité de contenu est si phénoménale qu'il est difficile d'évaluer où s'arrêtent les possibilités. Peu importe ce que vous recherchez et attendez d'un jeu de rôle: Skyrim l'a et il pourra sans doute vous en donner beaucoup plus, mis à part peut-être un mode multijoueurs, qui aurait été probablement superflu.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Sébastien Ouellet-Cauchon
Évalué sur: Xbox 360
Systèmes: PC, Xbox 360, PS3
Éditeur: Bethesda Softworks
Développeur: Bethesda Game Studio
Lien: Site Web
par JOUEZ.com
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Attention à la rustine (patch), elle provoque des problèmes chez plusieurs, comme perdre toutes ses résistances à la magie, ou des dragons volants de reculant, et ne se posant jamais.
ça aurait du se lire...
Des dragons volant de reculons, et ne se posant jamais.
J'ai environ 100 hrs de fait dans le jeu..
Quel pur délice.
Level 41, ça commence à se corser salement, par contre. Au début, ça va bien puisqu'on monte de level grâce à ses skills de combat; on est tjs plus forts que les ennemis..
Mais quand on commence à leveler à cause de la conjuration ou du speechcraft, les ennemis deviennent plus forts, mais pas le personnage!
Côté bugs, j'ai 3 copies du livre Chiravidium et 2 Red Eagle's swords que je ne peux pas laisser tomber, et j'ai déjà fini les quests. =/
Et ça fait plusieurs dragons qui me passent au-dessus de la tête sans attaquer.
Un excellent jeu de rôle !!! des quêtes pour tes les goûts et surtout un monde ouvert !!! 80h , lvl 37.
un 60 $ vraiment bien investit :)
