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Avec Resident Evil: Revelations, Capcom nous livre cet hiver un des produits les plus aboutis sur la 3DS de Nintendo.
La ville flottante de Terragria avait atteint l'objectif rêvé de fonctionner en totalité grâce à l'énergie solaire. Une organisation terroriste du nom de Veltro, aux idéaux bien différents, lança une attaque bactériologique contre la cité utopique, donnant naissance à des mutations abominables qui semèrent panique et destruction. Afin de mettre un terme à cette contamination qui risquait de s'étendre à l'extérieur, le canon solaire Regia Solis fut mis à contribution pour anéantir toute trace de l'incident. 2005, Mer Méditerranée, le Queen Zenobia est à la dérive dans la brume. Jill Valentine et son co-équipier Parker, sans nouvelle de Chris Redfield depuis qu'il enquêtait sur une possible réapparition du groupe Veltro, s'apprêtent à aborder l'imposant navire.
Jill se contrôle à l'aide de la croix de direction analogique et il faut noter qu'il est enfin possible d'effectuer des pas de côté en maintenant la gâchette de gauche, tandis que celle de droite permet de viser à la première personne afin de tirer avec le bouton Y. Le jeu supporte également le Circle Pad Pro, qui ajoute une seconde croix de direction analogique pour des contrôles plus standards. L'accessoire améliore l'expérience de jeu de façon significative, sans pour autant s'avérer indispensable. D'autre part il rend les fonctions raccourcis de l'écran du bas (changer d'arme, recharger, etc.) difficile d'accès. Autre fait intéressant, l'inventaire d'armes s'auto-gère assez bien grâce à des coffres répartis tout au long du chemin, et vous n'aurez plus besoin d'entasser vos objets dans une valise.
On a droit au premier véritable opus de Resident Evil depuis le 5ème volet, et Resident Evil: Revelations s'illustre comme une oeuvre à part entière dans cette série de jeux d'horreur dont le succès repose sur l'immersion, la peur, et bien sûr, la survie. La 3DS ne possède évidemment pas les mêmes capacités que les consoles de la génération actuelle, et bien que le niveau d'action soit tout de même soutenu, on ne retrouve pas le degré d'interactivité et de profondeur des versions précédentes. Cela dit, la portable de Nintendo semble toutefois poussée à son maximum, et Capcom nous fait cadeau de la plus belle 3D stéréoscopique appréciée jusqu'à présent sur la petite machine, cinématiques inclues.
D'autre part, les contraintes techniques semblent avoir été profitables dans la mesure où cette nouvelle aventure apparaît comme un retour aux sources, dans un contexte où l'ambiance et l'insécurité reprennent le dessus sur l'action. Vous parcourrez le Queen Zenobia de fond en comble, de la poupe à la proue, du poste de contrôle à la cale, en passant par le pont, les chambres luxueuses et même le casino. La carte qui apparaît sur l'écran du bas facilite la navigation (par contre, la carte en 3 dimensions disponibles dans les sous-menus n'est pas très intuitive). Cette épopée à bord d'un immense navire fantôme peuplé de créatures les plus effrayantes les unes que les autres constitue le coeur d'une expérience envoutante. Le jeu est subdivisé en chapitres, eux-mêmes constitués de plusieurs épisodes, et on prend même soin de nous passer un résumé des épisodes précédent lorsqu'on reprend notre partie, ce qui s'avère très pratique dans le contexte d'un jeu portable.
Toutefois, le rythme de la progression est trop souvent entrecoupé par des missions secondaires et autres flashbacks qui suivent tour à tour les péripéties de Chris et Jessica, ainsi que deux mercenaires au sens de l'humour discutable. Ces missions tentent en général de rehausser le niveau d'action, mais on a tendance à vouloir les terminer rapidement afin de poursuivre la trame principale. En ce qui a trait à l'exploration, le jeu demeure assez linéaire dans l'ensemble. Jill a toutefois à sa disposition un scanner qui permet de débusquer des objets cachés, encourageant le joueur à fouiller tous les recoins. Scanner un certain nombre d'ennemis permet d'obtenir des herbes guérisseuses, mais il aurait cependant été intéressant de pousser cette fonctionnalité davantage. Vous tomberez également sur des pièces d'équipement qui vous permettront d'améliorer vos armes, ce qui vous sera utile contre la menace constante qui plane autour de vous.
La nature aquatique des monstruosités qui croiseront votre chemin leur confère l'étrange propriété de pouvoir se faufiler un peu partout (par exemple dans les conduits d'aération), et vous devrez rester alerte pour ne pas vous faire prendre par surprise. La présence quasi-constante d'un partenaire à vos côtés contribue malheureusement à diminuer quelque peu le niveau de tension. Vos performances sont comptabilisées à la fin de chaque épisode, et les points récoltés vous permettront d'acheter de nouvelles armes et autres objets bien utiles pour le mode Commando, qui vous invite à choisir parmi plusieurs personnages (jusqu'à 10) afin d'évoluer dans des missions (qui reprennent les décors de la campagne), seul ou avec un autre joueur en ligne. Le jeu intègre également un système de succès qui permettra de débloquer de nombreuses récompenses en réalisant une multitude d'objectifs, que ce soit pour la campagne ou le monde Commando, et vous pourrez même recevoir de nouveaux objectifs via Streetpass.
En termes de présentation, Resident Evil: Revelations est un produit très complet proposant de nombreuses options. Le texte et les voix sont disponibles en six langues incluant le français, la profondeur de la 3D peut être ajustée et on peut même changer le mode de visée afin que celle-ci s'effectue à la 3ème personne. Les graphismes démontrent que la portable de Nintendo n'est pas à sous-estimer (que la 3D soit activée ou non) et la trame musicale ainsi que les effets sonores sont de mise avec l'ambiance lugubre. Le scénario vous tiendra en haleine et la campagne d'une dizaine d'heures ainsi que le mode Commando vous garderont occupé raisonnablement longtemps. Capcom lance donc le coup d'envoi pour une nouvelle vague de titres de qualité sur la 3DS.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Philippe Arsenault
Système: 3DS
Éditeur: Capcom
Développeur: Capcom
Lien: Site Web officiel
par JOUEZ.com
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Lorsque que tu dis : on ne retrouve pas le degré d'interactivité et de profondeur des versions précédentes. Je ne vois en aucun cas le manque je le trouve vraiment bien. Pour ce qui est des pièces d'équipement que l'on peut trouver un peu partout et bien j'ai pas trouvé que cela aidait vraiment beaucoup pour le peu de changement que cela apportait aux armes. Pour ce qui est du reste je suis très bien d'accord avec toi un très beau jeu pour la 3DS
