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Pour les habitués du genre, Hyperdimension Neptunia mk2 se veut un bon jeu de rôle japonais. Avertissement aux néophytes: certaines images sont déstabilisantes pour un public non-averti.
Gameindustri est en danger puisque la nation Arfoire est en plein expansion. Les héroïnes d'Hyperdimension Neptunia sont prises en captivité, et il n'en tient qu'à Nepgear, petite sœur de l'une d'elles, de rassembler ses amies afin de les sauver. Il est tout à fait normal que ce scénario ne vous titille pas étant donné qu'il n'est pas très différent de celui de beaucoup de jeux de rôle japonais. Il réussit toutefois à se démarquer grâce à de nombreuses références à l'univers du jeu vidéo. Le monde s'appelle Gameindustri, on rencontre une petite souris nommée Pirachu, une nation appelée Lastation et ce n'est qu'un petit échantillon de toutes les références cachées à l'intérieur du jeu. Tous les personnages jouables ont d'ailleurs des noms ou une attitude représentant une console ou une compagnie ayant participé à la création du titre.
L'absence de cinématiques manque toutefois cruellement au titre. On a droit à un traitement composé d'images majoritairement statiques, parfois un peu animées, et à des personnages qui regardent droit devant eux tout en discutant. Les actions sont pour la plupart suggérées et quelques cinématiques se montrent le bout du nez ici et là , mais elles sont trop peu nombreuses. Vous lirez énormément en jouant à ce jeu, et le manque de dynamisme contribue à rendre les nombreuses conversations entre les personnages extrêmement pénibles à lire. Il faut également préciser que le jeu utilise un style graphique qui ne plaira pas à tout le monde. Tous les personnages jouables sont de jeunes filles plus ou moins vêtues, et certaines images sont pour le moins déstabilisantes. Prenez tous les clichés rapportés des jeux japonais, mettez les tous ensemble et vous obtenez Hyperdimension Neptunia mk2. Les différents personnages ont des voix qui font grincer les dents et la trame sonore rappelle un mauvais anime japonais.
Par contre, au niveau de la jouabilité, le titre s'en sort relativement bien. La carte du monde et les villages sont très simplistes. Dans les villages, on retrouve des magasins pour acheter des objets, créer des objets et on a la possibilité d'assister à plusieurs conversations cachées entre les personnages. Ces conversations font que ces personnages s'attachent de plus en plus à Nepgear, ce qui peut éventuellement influencer la fin du jeu. On y retrouve également la guilde, dans laquelle se trouvent plusieurs missions qui permettent au joueur d'amasser des objets ou de l'argent et également de gagner beaucoup de points d'expériences en tuant des monstres. Pour se faire, le joueur doit explorer différents donjons qui sont accessibles à partir de la carte du monde. À l'intérieur de ceux-ci, le joueur peut entrer en combats contre des monstres. Le système de combat n'est pas sans rappeler celui de l'excellent Eternal Sonata. Les combats se déroulent au tour par tour, mais on a un contrôle total sur le personnage. On peut le bouger jusqu'à une distance prédéfinie, ce qui permet d'élaborer des stratégies, surtout lorsqu'on prend en considération que tous les personnages ne peuvent pas attaquer à la même distance ou ne sont pas aptes à combattre directement.
Les contrôles peuvent parfois être frustrants, le personnage bouge de manière erratique et il peut être difficile de viser un ennemi en particulier. On a un nombre limité d'attaques par tour et lorsqu'on a utilisé tous les points AP, on doit changer de personnage. Il y a trois types d'attaques normales qui doivent être utilisées dans un ordre précis si on veut réaliser des combos. En attaquant, notre jauge de SP se remplit et permet éventuellement à un personnage de se transformer en être surpuissant ou encore d'utiliser des attaques spéciales. Il y a énormément de choses à mémoriser pour les combats, qui sont expliquées de manière un peu aléatoire grâce à des tutoriaux longs à lire, qui auraient pu être beaucoup mieux intégrés. Toutefois, après une dizaine d'heure, une fois que toutes les mécaniques de combat sont maîtrisées, le jeu devient beaucoup plus plaisant à jouer.
En somme, si votre but est d'initier vos amis aux jeux de rôle japonais, Hyperdimension Neptunia mk2 n'est définitivement pas le titre à choisir. Toutefois les puristes y trouveront leur compte, la jouabilité est efficace, il y a plusieurs fins possibles et il offre de nombreuses heures de jeu. L'évolution par rapport au premier titre est claire, ce qui laisse présager de belles choses pour le futur Hyperdimension Neptunia V.
Jeu disponible en anglais seulement
Une critique de Gabriel Vézina
Système: PS3
Éditeur: NIS America
Développeur: Idea Factory
Lien: Site Web officiel
par JOUEZ.com
VotezLa seule chose qui semble "Hyperdimensioné", c'est les boules! :noel:
Ça semble avoir pas mal d'ecchi ce jeu :noel: