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En revisitant certains moments classiques de la série sous un angle nouveau, Resident Evil: Operation Raccoon City s'annonçait prometteur, mais une expérience trop générique l'empêche de s'élever au-dessus de la compétition.
Resident Evil: Operation Raccoon City nous invite à passer de l'autre côté, et à se battre pour la première fois sous les ordres de la corporation Umbrella. Dans ce nouveau volet de la franchise, on incarne l'un des membres du Wolfpack, un groupe de mercenaires chargé de détruire toutes les preuves de l'implication de la multinationale dans la propagation du virus qui transforme les honnêtes citoyens de Raccoon City en monstres cannibales. Le scénario nous fait revisiter plusieurs endroits et événements familiers des deuxième et troisième jeux. On peut y croiser quelques personnages emblématiques, dont Leon Kennedy, Jill Valentine ou Claire Redfield, et même changer le destin de certains d'entre eux.
Avec cette nouvelle parution, la série de survie s'oriente davantage du côté de l'action que de l'horreur, ce qui se traduit notamment par la possibilité de viser et de faire feu tout en se déplaçant, une nouveauté pour la franchise sur les consoles de cette génération. On a également ajouté un système de couverture qui permet au joueur de se mettre à l'abri derrière les nombreux objets en ruine de l'environnement, mais hélas, il est automatisé et nous fait coller aux surfaces qu'on frôle de trop près plus souvent qu'autrement. L'ensemble de ces mécaniques, déjà vues ailleurs, produit un jeu de tir à la troisième personne très classique, à la limite du générique, mais dans une sauce Resident Evil.
La campagne de quelques heures à peine met l'accent sur la coopération. Quatre personnes peuvent travailler ensemble pour accomplir les missions contenues dans les sept différents chapitres, et compte tenu de la pauvreté de l'intelligence artificielle de nos coéquipiers, il vaut mieux traverser Raccoon City en compagnie de quelques amis. Lors de sessions à plusieurs, l'expérience prend véritablement tout son sens et s'avère plus agréable. L'intelligence artificielle des ennemis n'est guère mieux, ce qui est normal pour des zombies, mais ça ne les empêchera pas de vous donner du fil à retordre vu leur grand nombre. Comme ils sont attirés par l'odeur du sang, on se retrouve rapidement submergé à la moindre blessure.
Les points d'expérience récoltés à la fin de chaque mission servent de monnaie d'échange pour acheter des armes de plus haut calibre et des améliorations pour ses personnages. Chacune des six classes disponibles possède ses atouts distinctifs. On trouve l'éclaireur (privilégiant l'approche furtive), le soldat d'assaut (expert des armements), le médecin (qui peut soigner son équipe), le scientifique (spécialisé en virologie) et les experts en démolition et en surveillance. Chaque classe a droit à deux habiletés passives et trois actives, comme des balles incendiaires ou une armure de camouflage. On peut également continuer l'évolution de son mercenaire en participant aux quatre modes de jeux en ligne proposés. Attaque par équipe, biohazard, héros et survivant sont essentiellement des variations sur les thèmes habituels, mais en interposant des morts-vivants entre les deux équipes qui s'affrontent et en ajoutant la possibilité pour le joueur d'être contaminé, les développeurs ont réussi à injecter une touche plus personnelle à la formule. Le titre tourne sans ralentissement notable en ligne, mais les lobbys sont peu remplis.
Les graphiques sont très sombres, et les rendus visiblement moins riches que ceux de Resident Evil 5. Il est pratiquement impossible de discerner les débris qui obstruent notre chemin tellement l'obscurité règne dans ces environnements cloisonnés. Il est préférable d'augmenter la luminosité au maximum dans les options pour être en mesure de voir adéquatement les décors et les ennemis. Si le jeu n'est pas laid à proprement parler, il ne brille pas par ses visuels non plus. On a généralement l'impression que la profondeur des rendus a été sacrifiée pour fournir une expérience plus fluide lors des parties collaboratives ou compétitives à plusieurs.
Grâce à ses nombreux clins d'œil, Resident Evil: Operation Raccoon City plaira surtout aux amateurs invétérés de la série qui ont un penchant pour le jeu en ligne, mais pour les autres, ce titre assez moyen offre une expérience trop oubliable pour mériter votre argent.
Jeu disponible en français (textes à l'écran et voix parlées)
Une critique de Patrick Robert
Évalué sur: Xbox 360
Systèmes: Xbox 360, PS3
Éditeur: Capcom
Développeur: Slant Six Games
Lien: Site Web officiel
par JOUEZ.com
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Vraiment décevant c'est tout ce que j'ai a dire....
Bonjour Sandra,
J'espère que c'est le jeu que tu trouves décevant, et pas ma critique...
Oui oui le jeu ta critique révèle bien les caractéristique du jeu ;)
