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Sixième opus de la série Yakuza, mais pouvant très bien être consommé seul, Dead Souls est un jeu d'action et d'aventure dans lequel on doit survivre à une invasion de zombies.
La vie suit son cours paisiblement lorsque la nièce de Kiryu est kidnappée. Alors qu'elle parle à son oncle au téléphone (pour prouver qu'elle est toujours en vie), la jeune Haruka est témoin de la chute dévastatrice de Kamurocho. Ailleurs, la mafia japonaise fait ce qu'elle sait faire de mieux alors qu'arrive un homme étrange dans le repaire des malfrats. En lui faisant face, nous prenons le contrôle du chef de la bande pour éloigner le visiteur. S'en suit une attaque des plus contagieuses dont l'une des victimes saute par la fenêtre et atterrit en pleine rue. Nous voilà maintenant dans la peau de Shun Akiyama qui, avec son assistante Hana, part en ville collecter les factures de clients récalcitrants. Hana et Akiyama seront témoins de cette chute et de la progression instantanée de cette terrible infection. Un peu fiévreuse, Akiyama cherchera à protéger son employée et l'amener à l'abri le plus rapidement possible. Elle se reposera dans un établissement qu'il souhaite désert et sécuritaire, le temps qu'il aille chercher un médecin pour la soigner. Les personnages rencontrés dans Yakuza: Dead Souls sont divertissants, attachants et assez bien représentés. Entièrement japonaises, les voix sont bien synchronisées et l'expression des visages, satisfaisantes.
On va déambuler dans un centre-ville totalement isolé à cause du fléau qui l'assaille. De nombreux murs invisibles nous obligent à aller seulement où l'on peut. Certains commerces sont accessibles, d'autres non. Tout est tracé d'avance selon le prochain objectif à atteindre, identifié par un point rose sur la carte au bas de l'écran. On se rend rapidement à l'évidence que la loi du nombre pourrait venir à bout de notre protagoniste puisqu'il est difficile de combattre adéquatement. Lorsqu'on essaie de viser en appuyant sur L2, il arrive souvent de tomber dans la direction opposée à celle voulue. Par exemple, si on se déplace et qu'un zombie arrive de côté ou en arrière de nous, on ne va pas se retourner automatiquement avec L2 pour lui faire face et lui tirer une balle dans la tête. On va viser dans le vide et devoir se retourner avec le stick analogique ou on va d'abord se retourner pour lui face et ensuite viser. Celui-ci a donc amplement le temps de nous mordre. Les zombies vont se faire un malin plaisir à s'élancer sur nous.
On va améliorer nos aptitudes au fil de plusieurs entraînements et de mises à niveau du personnage mais le système de combat n'en demeure pas moins imparfait. Par contre, il offre une certaine diversité dans la manière d'attaquer, comme de profiter de la mitrailleuse d'un tank ou de pouvoir prendre des éléments du décor tels des barres de fer, chaises, vélos, etc. On remarque même que ceux-ci se détériorent en les utilisant. Lorsqu'un icône vert est visible, on peut se servir d'une vision de sniper pour tirer une balle directement dans le réservoir d'essence d'une voiture ou des contenants explosifs et des panneaux électrifiés pour faire un maximum de dommages rapidement. Des partenaires vont également faire équipe avec nous selon le scénario de l'histoire. Durant ces moments clés, nous pouvons leur donner des ordres parmi un choix d'action affiché à l'écran.
De nombreux dialogues apparaissent dans l'action principale. On pourra effectuer certains choix lors des discussions mais aucun n'aura de véritable incidence sur la suite des évènements principaux. On va toutefois interagir avec des passants pour accomplir des tâches secondaires si on le désire. On croisera notamment Hasegawa qui nous sommera de l'aider à trouver une cure à ce terrible fléau. Elle nous enverra des missions par courriel, que nous aurons la liberté d'accepter, afin d'allonger le temps de jeu avec ses aventures uniques. Parlant d'activités connexes, notre héros pourra se divertir au centre d'amusement SEGA, jouer aux machines à sous ou casser la croûte avec de jolies jeunes dames. L'humour des développeurs s'est même étendu à des activités telles que billard, fléchettes, golf, quilles et ... du karaoké! Tout cela durant une épidémie transformant les humains en zombies...bref.
Au début, le jeu est long à démarrer. On ne peut d'ailleurs sauvegarder qu'à la fin du chapitre en cours. En réussissant à sortir de la zone de quarantaine, les boîtes téléphoniques permettent de sauvegarder à volonté. Plus on avance, plus les zombies sont nombreux lorsqu'on retourne dans les rues contaminées. Des mutants viennent semer la pagaille comme le colosse "Meathead", la "Crybaby" attirant tous les zombies du coin ou encore le "Monkey Boy" qui lui, est petit, rapide et athlétique. Yakuza: Dead Souls se déroulant entièrement en Japonais, entendre cette langue parlée entre les protagonistes ajoute à l'immersion. Mais n'ayez crainte, l'interface et les sous-titres sont en anglais. En somme, ce titre est assez divertissant malgré son système de visée merdique.
Jeu disponible en anglais seulement
Une critique de Mélanie Boutin-Chartier
Système: PS3
Éditeur: Sega
Développeur: Sega
Lien: Site Web officiel
par JOUEZ.com
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