Les images en trois dimensions ne sont pas qu'au cinéma et dans le salon. On peut aussi en profiter devant son ordinateur. NVIDIA est l'une des pionnières en la matière avec sa technologie 3D Vision. Sentant la fin de l'année approcher, ce qui est synonyme de grosses productions ludiques et cinématographiques, elle a annoncé l'arrivée prochaine de la nouvelle version de sa technologie 3D.
Sur la précédente version, beaucoup d'utilisateurs reprochaient à NVIDIA de devoir jouer dans le noir pour pouvoir profiter pleinement d'images en relief. La 3D Vision 2 est livrée avec la technologie LightBoost, qui, comme son nom l'indique, permet de laisser passer plus de lumière, tout en affichant des images plus claires.
Pour profiter de cette nouveauté, il faut, bien sûr, disposer d'un écran compatible. Plusieurs compagnies en fabriquent : Asus, Acer, BenQ, etc.
Les lunettes, quant à elle, ont bénéficié de nombreuses améliorations. Elles sont maintenant plus fines et flexibles. Elles sont également 20 pour cent plus larges que les précédents modèles. Tout cela aide à mieux bloquer la lumière ambiante qui pourrait s'infiltrer sur les côtés.
Il faut dire que la technologie 3D est de plus en plus présente dans les bureaux. Selon les chiffres de NVIDIA, du premier au deuxième trimestre de cette année, les moniteurs compatibles avec les images en relief ont augmenté de 112 pour cent, tandis que les ordinateurs portables stéréoscopiques ont connu une hausse de 126 pour cent. Les jeux 3D sont aussi de plus en plus nombreux. On en compte désormais plus de 550.
La 3D Vision 2 sera disponible ce mois-ci. Pour un prix d'environ 150 dollars, vous aurez droit à l'ensemble complet. Si vous ne voulez que les lunettes, cela vous coûtera environ 99 dollars.
Voir de la 3D sur un ordinateur est peut-être moins populaire (du moins, on en entend beaucoup moins parler) que sur une télévision. Par contre, il ne faut pas négliger cette technologie qui, de jour en jour, gagne du terrain. Va-t-elle réussir à s'implanter dans tous les bureaux du monde?
par Philippe Michaud